(Exclu) Les Copains, ritournelle nostalgique par Amour Tempête

Les Hauts de France regorgent de talents dans tous les genres musicaux. Parmi-eux, Amour Tempête sort de la mêlée par la nature de sa musique, qui navigue aussi facilement entre les genres qu’entre les langues. Le quatuor polyglotte est de retour en français avec Les Copains, ritournelle nostalgique sur l’amitié, qui se découvre ce matin en exclusivité sur La Face B.

Amour Tempête pochette

Il y a la famille avec laquelle on naît et celle que l’on se crée. Dominic Toretto le sait bien, il n’y a rien de plus important que la famille. Et c’est un point de vue que semble partager Amour Tempête.

Le quatuor venu du nord en parle parfaitement dans leur nouveau morceau, sobrement intitulé les copains. Sur un rythme lancinant et aérien, ils nous racontent l’amitié dans ce qu’elle a de plus pur. Les souvenirs se mêlent aux retrouvailles, l’histoire s’arrête et reprend comme si de rien n’était. Lentement, Amour Tempête nous raconte ces relations qui marquent et qui font le sel de l’existence.

Dans une écriture limpide et évidente, les voix se mélangent et le morceau vibrent sous la forme d’un rêve. Tout ici est ouateux, porté par une composition à la fois chaleureuse et mélancolique. Une ritournelle évidente qui laisse toute la place à l’amitié, cette chose sans laquelle on ne serait vraiment pas grand chose.

Amour Tempête

Sous la caméra de Coraline Benetti, les copains voit toute sa force sentimentale explosée. En effet, la réalisatrice nous entraine dans un univers aussi coloré que perdu dans le temps. On regarde le personnage de Quentin Taverniez errer dans une forme de solitude un peu triste, son regard de droopy fixant douloureusement la caméra jusqu’à ce que tout le rythme se voit bouleversé lorsqu’il se replonge dans les souvenirs d’une soirée accompagnée de ses amis.

D’abord confiné dans la télévision dans une sorte d’émission musicale, les musiciens d’Amour Tempête viennent alors rejoindre le héros dans la deuxième partie du clip. Ils se transforment alors en gentils fantômes, hantant et vivant dans les pièces gorgées de souvenirs, rappelant des moments avant que la fête ne reprenne et que le sourire revienne … ou pas.

Un traitement visuel doux-amer qui colle parfaitement à l’ambiance du morceau, qu’on vous invite à découvrir ci dessous.