La musique ça s’écoute, mais parfois ça se regarde aussi. Chaque semaine, La Face B vous sélectionne les clips qui ont fait vibrer ses yeux et ses oreilles. Sans plus attendre voici la première partie de notre 188ème sélection.

Ian Caulfield – Idiot du quartier de lune
Presque deux ans jour pour jour après la parution de son premier EP, Ian Caulfield nous offre un retour brillant sous la lune.
La boule au ventre n’a pas quitté le musicien, elle s’est même transformé en insomnie, comme il nous le raconte si bien dans Idiot du quartier de lune. On retrouve dans le titre ce qu’on aime tant chez Ian, cette façon à la fois crue et poétique de nous raconter sa vie. Il transforme son quotidien en histoire, des moments à partager pour mieux avancer.
Dans ce morceau, il nous raconte la vie de celui qui ne dort pas, qui voit, dans les nuits sans fin, la réalité se brouiller, les rêves devenir des images qui prennent vie en dehors du sommeil. Sur un rythme percussif, il nous offre ces grands moments de solitude, ce besoin d’évacuer les choses pour tenter malgré tout de retrouver les bras de Morphée, son corps et son esprit étant marqués par ce manque qui le transforme.
Pour accompagner le titre, c’est avec son ami Hugo Pillard qu’il s’est associé pour créer la vidéo d’Idiot du quartier de lune. Et c’est forcément dans la nuit qu’on le retrouve pour une ride nocturne et solitaire.
Ici, Ian Caulfield s’amuse, entre Billy Elliott et Fred Astaire, délivre une énergie communicative qui frappe comme les sons de l’horloge. Il s’échappe et il danse, tente de retrouver la vie lorsque celle-ci se met sur pause, s’épuise et court pour essayer d’éteindre cette énergie qui ne devrait pas tant vibrer la nuit.
Un retour formidable, qui annonce de nouvelles aventures que l’on a hâte de découvrir.
Texas – Keep on Talking
C’est une reprise du titre emblématique Keep on talking par Dan Penn et Spooner Oldham en 1965 (interprété par James Barrett) a la sauce Texas. Ce titre est un hymne du Northern Soul, mouvement musical et danse du Centre et Nord de l’Angleterre des annees 60.
Keep on Talking figure dans l’album The Very Best Of 1989 – 2023 sorti le 16 juin 2023. Cette version acidulée et riche de l’ADN rock feel good de Texas a été produite par Spooner Oldham. Une collaboration tel « un rêve de travailler sur ce grand classique avec Spooner Oldham qui a coécrit le titre original » comme le dit Sharleen Spiteri.
Keep on Talking est un jeu de chat et de souris romantique de conquête amoureuse: les couplets reprennent les compliments et l’attention du prétendant et le chorus du refrain est une demande de continuer. Le pont du morceau est centré sur l’assurance et le charme de la conquête et l’aveu de sentiments et d’attirance mutuelle. Le thème général est de ne pas avoir peur d’exprimer ses sentiments quand le jeu en vaut la chandelle.
Que dire du clip? Ce clip énergique qui donne le sourire est filmé par Bailey Tom Bailey au Moth Club à Londres. C’est une ode au Northern Soul en mettant en scène une compagnie de danse Northern Soul. Le clip commence par un solo de la championne du monde 2022 Sally Malloy et s’en suit une nuit blanche de danse effrénée au Moth Club, Club emblématique des travailleurs de Hackney.
DJ Shadow – You Played Me
La froideur et la monotonie semblent s’imposer de manière abrupte et sauvage dans un lieu imprégné de ces sentiments indésirables, entrecoupé de préoccupations personnelles qui nous suivent pas à pas. Casser cette situation semble possible, mais il faut commencer quelque part. Le retour d’une immense figure de la scène électro se poursuit cette semaine. DJ Shadow signe ici un titre groovy et percussif, comme seul ce musicien sait si bien le faire : You Played Me.
Dans cet environnement glacial, les mots se révèlent d’autant plus percutants. Les rythmes évocateurs et contrôlés, tels des battements de cœur enragés, amplifient l’émotion, créant un tableau sonore mêlant une certaine douleur et frustration tout en laissant apparaître des harmonies claires et dansantes, nous permettant de profiter et de nous évader de ces endroits et pensées funestes.
You Played Me devient ainsi un cri contre l’indifférence et la cruauté du monde, exprimant le désir brûlant de briser ces chaînes oppressantes. Alors que le musicien se confronte à la trahison, la musique devient son exutoire, un moyen de transcender la froideur environnante et de trouver la chaleur au sein de l’expression artistique. DJ Shadow offre non seulement une mélodie captivante et un retour très apprécié, mais aussi un refuge émotionnel pour toutes les personnes qui se sentent piégées dans des émotions indésirables et oppressantes. Devenant ainsi un rappel puissant de la résilience humaine, illustrant la capacité de l’art à transformer la douleur en une force créative, brisant ainsi le cercle vicieux de cette froideur et de cette monotonie.
Alors, mettez-vous à l’aise et dansez sur You Played Me en attendant que Action Adventure, le prochain album de DJ Shadow, nous soit livré.
Black Pumas – Mrs. Postman
Imaginez-vous dans un endroit apaisant. Vous êtes assis face à une vue qui évoque un sentiment de bien-être. Vous écoutez de légers bruits ambiants qui émeuvent votre cœur, le tout en dégustant votre repas préféré dans un calme absolu. Chaque bouchée est savourée comme si elle était le fruit de votre plaisir le plus unique. Voici un exemple de ce que procurent les harmonies de Mr. Postman, interprétées par les talentueux Black Pumas, un sentiment de confort et de joie.
Ce que le duo a réussi à faire avec ce titre va au-delà de la simple création musicale. Ils ont capturé un sentiment, l’ont mis en bouteille, si vous voulez. L’amour et la positivité émanent de chaque note, de chaque mot, nous enveloppant dans un cocon chaleureux de sonorités apaisantes. Comme si cette chanson avait le pouvoir de créer un monde où chaque jour est ensoleillé, même lorsque la pluie tombe à torrents à l’extérieur de notre fenêtre.
En visionnant le clip, ce réconfort se transforme visuellement en quelque chose de rétro et de chaleureux. La couleur prédominante, le jaune, dans ces images est significative. Le jaune, souvent associé à la richesse, représente ici une richesse différente : celle de l’amour et des émotions. Cette teinte lumineuse crée une atmosphère vibrante, une énergie positive qui inonde chaque scène du clip.
Cette chaleur visuelle, associée aux paroles enchanteresses et à la mélodie enveloppante, crée une expérience sensorielle complète. Nous ressentons pleinement cet amour, non pas en termes de biens matériels, mais en termes de bonheur pur. Chaque plan du clip semble nous dire que l’amour, lorsqu’il est vraiment ressenti, peut transformer même les journées les plus sombres en quelque chose de radieux.
Il ne reste que quelques semaines à attendre pour découvrir enfin Chronicles of a Diamond, qui sera très certainement un petit bijou au sein du paysage musical.
Fredz – Mauvais Rêve
Comme à son habitude, Fredz nous a surpris le 14 septembre en annonçant la sortie d’un nouveau titre : Mauvais Rêve. Sur ses réseaux, le rappeur montre quelques images du shooting du clip qu’il est en train de réaliser pour accompagner ce morceau.
Un nouveau morceau qui lui tient particulièrement à cœur car il y parle de son anxiété et se dévoile un peu plus encore à travers ses textes. Il le décrit lui-même comme “Sans doute le morceau le plus vrai que j’ai jamais sorti”.
“Y’a un monstre qui s’est caché dans ma tête”, Fredz met des mots et des images sur les difficultés personnelles et sociales qu’il rencontre lorsqu’il fait face à ce trouble anxieux qui l’empêche parfois de vivre sa vie comme il l’aimerait. Un trouble qui touche beaucoup de personnes et dont il est important de parler afin de lever les tabous. Accepter de vivre comme cela ou tenter de combattre ce qui fait malgré tout partie de lui ? Le jeune rappeur est en proie au doute et déclame ses pensées sur une prod épurée et plus instrumentale que ce à quoi il nous avait habitué.e.s pour le moment. Assis au milieu de centaines de feuilles aux milles gribouillages, Fredz se met en scène seul dans une pièce sombre et vide, à peine éclairé par la lumière de la lune qui passe par la fenêtre.
Un morceau important donc, et pas seulement pour le rappeur mais pour toutes les personnes qui se reconnaîtront à travers ce texte. Le rappeur a profité de la sortie de ce clip le 29 septembre pour annoncer qu’il s’était associé à l’organisation PLUS1 pour créer le fond Fredz x PLUS1 pour la santé mentale. Les financements collectés seront à destination “des organisations offrant des soins et traitements en santé mentale, notamment l’organisme québécois Relief.” Une partie des recettes du titre Mauvais Rêve sera reversée dans ce fond. Une belle démarche que nous propose le jeune rappeur québécois.
Vous pourrez d’ailleurs le retrouver et le soutenir dans ce projet lors du MaMA Festival le 11 octobre !
Ehla – Le dessert en premier
Good vibes, voguing et tenues à la pointe de la mode, le tout accompagné d’un beau buffet de desserts aussi colorés les uns que les autres, c’est ce qu’Ehla dévoile dans son dernier clip : Le dessert en premier.
S’il a fallu quelque temps à Ehla pour sortir son premier album, il faut dire que le pari a été gagnant. La chanteuse a sorti en juin dernier son premier projet d’envergure, après quelques années déjà d’activité dans la chanson. Un album au nom intriguant, Pause, qui marque plutôt le début d’une vague pop et R&B à la fois douce et pleine de légèreté qui va nous trotter dans la tête un bon moment.
Avec ce nouveau clip, la chanteuse se dévoile un peu plus et ose mettre sa timidité de côté pour se mettre en scène aux côtés de danseur.euse.s partageant un moment de fun total autour d’une table pleine de bons desserts. Un son groovy et une voix de velours, il n’en faut pas plus pour ravir nos oreilles. Ehla chante tout en poésie ce texte à la fois subtil, good-mood et presque sensuel mais sans mettre de côté une certaine pudeur, qui fait tout le charme de ce titre.
Leo Leonard – Récif
Cela fait déjà un an que Leo Leonard tourne en solo, après plusieurs années passées au sein du duo The Pirouettes aux côtés de Vicky Chérie. Quoi de mieux que de fêter ce premier anniversaire en solo que la sortie d’un tout nouveau morceau : Récif.
Après un premier EP à succès dévoilé en 2022, Vérités, le chanteur revient en cette rentrée avec un nouveau projet prévu pour le 10 octobre 2023. L’occasion pour lui de nous teaser ce futur EP avec la sortie de quelques singles comme Désert affectif ou encore Récif.
Récif, c’est l’histoire universelle de ce moment dans notre vie où l’on redécouvre le plaisir et l’envie après avoir vécu la déception. Le chanteur l’explique : “ Marcher sur le chemin de la vie fait toujours mal, mais les inquiétudes disparaissent quand mes inspirations se clarifient.”
Un single à cœur ouvert pour Leo Leonard qui décrit ce cheminement tout en simplicité et en poésie : “Comme sur un récif plein de corail, j’marche mais ce n’est pas le kiff. Ça fait mal.”. Une poésie que l’on retrouve aussi dans son clip, où il se met en scène au milieu de grands aquariums, se retrouvant parfois dans le flou et touchant du bout des pieds les récifs douloureux, mais réussissant à littéralement sortir la tête de l’eau en aspirant à de nouveaux projets qui boostent le moral et redonne la joie de vivre.
Jewel Usain Ft. Prince Waly – Eleanor
Jewel Usain soigne parfaitement son retour. Après la sortie de Je reste là il y a quelques semaines, le rappeur est déjà de retour avec un second single, Eleanor. Un titre percutant qu’il partage avec nul autre que l’incroyable Prince Waly.
Avec un clip tout aussi percutant, les caméras de Kidhao suivent les deux rappeurs dans un duel pour retrouver Eleanor, la mythique Mustang Shelby GT500 de 1967. Entre négociation, violence, ou intimidation, c’est une véritable lutte à laquelle se livre Jewel Usain en solitaire et Prince Waly en leader de clan pour retrouver cette voiture de légende. Contrairement à ce que montre la vidéo, la connexion entre eux fonctionne à merveille. Le titre se termine également par un passe – passe génial, qui démontre toute la maîtrise des deux rappeurs.
C’est un mois de septembre presque parfait pour Jewel Usain qui a déjà délivré deux bangers après la sortie de ses deux nouvelles créations. Eleanor sort déjà du lot de par sa technique et la participation de Prince Waly. Deux ans après son dernier album, le rappeur tease à merveille l’idée d’un futur projet, dont beaucoup espèrent le voir arriver très vite.
Urde – Thérémine
orti en avril dans son EP, Faire des vagues, le titre Thérémine d’Urde se voit offrir une seconde jeunesse avec un visuel réalisé par Léo-Paul Joseph et Vincent Jelinek.
Sur une instrumentale Detroit minimaliste, le rappeur pose son flow singulier rempli de nonchalance pour nous conter avec une sagesse enfantine les déboires de son époque, celle que l’on est tous en train de vivre. Pour garder les idées fraîches, il déambule au rythme des vagues s’écrasant sur le plage qu’il est en train de marquer de ses pas. Jamais loin de lui, un enfant profite également des bienfaits côtiers, une manière de montrer que même si elle semblait compliquée, cette période de sa vie l’accompagne encore et toujours.
« J’me sens mal depuis petitOn fait les pas on fait les tout petits«
Parfois sous l’eau mais réussissant toujours à rester à la surface, le rap d’Urde reste d’une profondeur émotionnelle communicative et ce clip la met brillamment en lumière.
PinkPantheress – Mosquito
L’été est fini et seuls les moustiques les plus irréductibles parasitent encore nos intérieurs. De l’autre côté de la Manche, PinkPantheress nous parle d’un autre type de moustiques, ceux qui ne vous vident pas de votre sang mais bien de toute envie d’aller de l’avant (en gros, elle parle d’une rupture amoureuse). Une fois vidée, la jeunesse anglaise doit se remplir. Pour ce faire, elle déambule dans les beaux quartiers londoniens dans une robe digne de celle de Cendrillon. Le programme est simple : faire fi du plafond sur sa carte de banque et lécher les prestigieuses vitrines jonchant son chemin.
Si le schéma paraît assez classique, l’artiste, accompagnée par la réalisatrice Sophie Muller semble placer quelques allégories de cette relation passée au travers du clip. Si l’argent n’a jamais guéri les blessures, il n’en reste pas moins un bon pansement et ce n’est pas son passage chez Fendi qui nous prouvera le contraire…
Paper Tapes – Cut the cords
Premier extrait de son album à venir le 10 novembre prochain intitulé Child, Cut the cords de Paper Tapes – le projet solo de Cyril Angleys de Brace ! Brace ! – c’est dans la lignée sucrée.
Le réalisateur Antoine Magnien a décidé de jouer avec les codes de l’enfance. P’tite rythmique introductive, ça dévore une glace sur fond rose bien bonbon pastel, ça en fout partout dans la stachemou et on ne lésine pas sur la chantilly. Gros plans, vitesse ralentie, tout y passe pour savourer cette gourmandise.
Cut the cords est un morceau très posé, pépouze même comme dirait l’autre. On adore ces petits synthés d’où on imagine aisément des petites bulles s’échapper, enfance au cœur oblige. On attend de voir ce que nous réserve la suite mais en tout cas, quelque chose nous dit qu’un lendemain de soirée bien arrosée, ça peut commencer avec Paper Tapes sur la platine.
Swing – MALADRESSE
3 ans après la sortie de son dernier projet, le Belge Swing est de retour avec son nouveau single Maladresse. Un titre qui annonce dans la foulée le tout nouveau projet du rappeur dont la date reste encore inconnue.
Réalisé par Lenny Grosman et Antoine Negrevergne, le clip nous montre un Swing sérieux et dansant, captant la puissance du morceau à travers une imagerie aussi douce que nerveuse. Le rappeur annonce via son clip la tracklist de 15 titres dont 2 featurings mystérieux. La vidéo se termine par une séquence de plusieurs images, peut-être des indices sur ce futur album.
Comme à son habitude, Swing délivre une création puissante, qui donne envie d’en voir plus. 3 ans après ALT F4, beaucoup espèrent que ce nouveau projet égalera la qualité de son prédécesseur. Et avec Maladresse, Au Revoir Siméon s’annonce déjà très intéressant.
Monte Crystal – Bossa DB
Le nouveau duo pop-psyché français Monte Crystal s’associe à Joan, chanteuse du groupe Lou dela Falaise, pour une session live perchée sur les hauteurs parisiennes de leur tout premier single Bossa DB. Cette session acoustique nous offre une ballade funky, sensuelle et élégante dans l’univers du groupe. Les voix se répondent puis se confondent dans cet échange qui cultive la beauté des amours perdus. Leur pop nous porte loin, dans une idylle tropicale faite d’amour et d’eau fraîche, et nous donne envie d’en entendre plus ! On retrouvera Monte Crystal en concert le 29 Novembre sur la scène du Supersonic.
Gurl – Silly Dreams
En mai 2021 sortait le premier EP de Gurl, Garden Party. On a une voix rocailleuse, des accords déversés rapidement, pour un surf rock à l’australienne, pensez Dune Ratsou Skegss, le tout saupoudré d’une belle touche de punk, histoire de rendre le truc un peu plus énervé. Le résultat est très catchy, sent bon le soleil et l’envie de jouer des épaules en fosse. La voix, compliment ou pas, nous fait parfois furieusement penser au chanteur de Last Train. Bref, on avait adoré cette première sortie.
Il faut attendre deux ans et quelques pour avoir un nouvel aperçu de l’univers de Gurl. Leur prochain EP, Maybe We’re Not Kids Anymore, sortira tout début novembre, mais le trio nous donne un aperçu de ce nouvel effort avec Silly Dreams, accompagné de son clip.
Ce nouveau single voit pointer une petite dose de mélancolie, un peu moins dans l’urgence de leurs précédentes sorties. Pour autant, le morceau est extrêmement bien exécuté. En tout cas, ce sentiment colle parfaitement au clip, qui voit se succéder des moments de vies du groupe et de leurs ami.es -dont les Johnny Mafia. Un très bon premier single, en attendant la suite
Dirty Cloud – Psychotrope
Première sortie d’un groupe dont on n’a finalement que peu d’infos, mais qui risque de rapidement faire du bruit. Dirty Cloud, groupe normand, dont le chanteur est la vedette du dernier clip de DYE CRAP, sort un premier titre, Psychotrope
Dans une vibe très post punk, avec un grosse guitare grunge/punk, le groupe envoie un son lourd et noir, et qui franchement tabasse pas mal. Leur morceau est très court, moins de deux minutes, mais donne clairement l’envie d’en écouter plus.
Côté clip, un univers DIY assez perché, on sait pas vraiment ce qu’il se passe, mais on aime bien. Un peu comme le son, c’est un fourre-tout d’informations, et clairement ça donne envie d’en découvrir plus
Restons aux aguets, on risque d’entendre parler d’eux sous peu.