ADN : Acide du noyau des cellules vivantes, constituant l’essentiel des chromosomes et porteur de caractères génétiques. Avec ADN, La Face B part à la rencontre des artistes pour leur demander les chansons qui les définissent. Alors qu’elle sera au PopUp du Label le 29 janvier prochain pour la release party d’Amaurie, Suzanne Belaubre nous présente ses influences musicales.
Froggy Mix – No Nagging
Le générique de mon animé préféré quand j’étais enfant, Sakura Card Captor. Entendre ce morceau c’est comme un shot d’énergie, à la fois positive et badass : la chanson parle de se défaire du harcèlement et exprime la liberté féminine, à l’époque je ne comprenais pas les paroles mais cette vibe me faisait le plus grand bien ! C’était les prémices de mon amour pour la techno ahah.
James Blake – CMYK
J’ai une petite tendance à me la jouer fan inconditionnelle d’artistes, et parmi les élu.es, bien en évidence, il y a James Blake. Il m’a fasciné dès les premiers morceaux que j’ai découverts, comme celui-ci (CMYK). J’admire son inventivité, la finesse de ses sons, ses thèmes musicaux toujours très mélodieux. Quand il a commencé à chanter, j’étais aux anges.
The Police – Walking On the Moon
J’ai commencé à jouer de la basse après avoir joué du Police sur Guitar Hero chez une amie quand j’étais au collège. Le plaisir d’être bassiste c’était pour moi la découverte d’un ancrage et d’un groove. Walking On the Moon est un de mes titres préféré et c’est vrai que je me suis appropriée le reggae avec l’album Regatta de blanc… avant de virer vers des horizons plus vastes ahah !
Sébastien Tellier – My Poseidon
My God is Blue, je me souviens avoir acheté cet album avec un bon d’achat que j’avais gagné grâce à un concours d’écriture de chanson, pour moi c’était vraiment mon trophée, le bleu est ma couleur préférée donc évidemment quand Tellier est parti dans sa transe bleue ça m’a parlé ! Tout l’album a vraiment réussi la rencontre entre grain acoustique et arrangement électronique quasi orchestral, je dirai que c’est une référence.
Maurice Ravel – L’Adagio du Concerto en Sol
J’ai entendu pour la première fois l’adagio de ce concerto à l’arrière de la voiture de mes parents une nuit où il pleuvait. J’écoutais avec attention et le morceau m’a emmenée au delà de ce que je connaissais jusqu’alors. Je n’ai jamais pu oublier ce moment où j’ai eu l’impression d’être élevée jusqu’aux frontières d’une dimension, qui me semblaient presque être les limites de la musique.
Il faut laisser le temps au morceau de se développer, c’est une qualité précieuse et parfois primordiale, comme ici.