Rencontre avec Vanessee Vulcane

C’est au cours d’une matinee ensoleillée de mai en plein coeur de Paris que Face B a rencontré Leah, Lisa et Ophelie, le trio folk riche en harmonies Vanessee Vulcane. Les trois musiciennes se sont connues dans les classes de jazz de conservatoires parisiens. Passionnées de musique folk, elles décident de créer le groupe Vanessee Vulcane en 2020. Depuis la pandémie, pas mal de dates au compteur, laureates du Templin Essonne en Scène en 2022 et un album Sea Salt qui a vu le jour en 2024. Par conséquent, Face B en a donc profité pour discuter avec elles de folk, de poésie, de sonorités anglophones et de compos pour tout savoir sur Vanessee Vulcane.

La Face B : Bonjour ! Vanesse Vulcane!

Vanessee Vulcane: Bonjour!

La Face B: Tout d’abord, je voulais être sûre d’avoir la bonne prononciation du groupe. C’est Vanessee Vulcane.

Ophélie : Vanessee Vulcane, à l’anglaise.

La Face B : Quand est ce que ce trio de folk s’est formé ?

Lisa : En 2020.

Leah : Juste avant le début du covid. On a travaillé un petit peu de loin et on s’est retrouvées avant la fin du deuxième confinement. Entre deux, c’était un peu compliqué. Chacune était un peu éparpillée. Par conséquent, on a pu vraiment commencer un travail plus régulier quand le Covid s’est calmé. Cependant, la première résidence était en 2020 juste avant le Covid.

La Face B : Et vous vous connaissez depuis le conservatoire ? Quelle est l’histoire derrière votre nom Vanessee Vulcane ?

Vulcain

Ophélie : Effectivement, c’est une bonne question parce que ce n’est jamais facile de trouver un nom de groupe. On était à cette résidence en février 2020 à Clisson chez la mère de Lisa dans la rue du HellFest. Il fallait donc qu’on trouve un nom, on composait les premières compos. On est tombées sur une vieille planche avec pleins de papillons et des noms de papillons. Y’a un papillon très commun qui s’appelle le Vanesse Vulcain et on a bien aimé le nom et on avait envie de l’angliciser et de le féminiser. Souvent, y’a des gens qui pensent que dans le groupe, y’a quelqu’un qui s’appelle Vanessa.

Lisa : Ouais c’est arrivé plusieurs fois.

Leah : Mon père dit toujours Vanessa.

Ophélie : Au moins personne n’a le même nom !

La Face B : Le Vulcain est un très beau papillon. Le choix du papillon est assez poétique. De plus, J’étais également curieuse de connaitre vos influences folk et poésie ou autres (pop, progressive..)

Leah : Je crois que toutes les trois on a un truc un peu commun, certaines influences qui nous rassemblent et chacune pioche aussi dans des choses ailleurs parce qu’on écrit toutes les trois dans notre projet. En conséquence, Il y a différents styles d’écriture qui s’entendent selon la composition, selon les compositrices. Dans ceux qui nous rassemblent il y a évidemment Joni Mitchell, Nick Drake. C’est pour l’ancienne génération mais y’en a pleins d’autres.

La Face B : Pas Dylan ?

Lisa : si si, plus pour le songwriting.

Leah : Et dans l’ancienne génération parce que tu parlais de poésie et d’alliance entre la musique et la poésie, pour moi en tous cas, le plus grand maitre de ce travail, Leonard Cohen. Pour les contemporains, il y a Adrienne Lenker, artiste qu’on a vu en concert toutes les trois il n’y a pas longtemps.

La Face B : Moi aussi avec Big Thief à la Rock School Barbey.

Lisa : En solo, c’est incroyable.

Leah : Les deux ! C’était parmi les meilleurs concerts de ma vie. Après y’a Andy Shauf qu’on a eu l’occasion de voir en concert toutes les trois.

Ophélie : On peut dire que ce sont des influences parce dans les nouveaux morceaux, y’a une patte qui se ressent.

Leah : Dans le premier album, l’influence est timide mais faut rester pour la suite, pour voir ce qui a influence notre travail.

The Party – Andy Shauf

Lisa : Il a un style de songwriting très particulier Andy Shauf, c’est que c’est très narratif. C’est souvent des histoires, voire des concepts. Il a fait un album The Party, et chaque chanson parle d’un moment de la soirée avec des protagonistes. C’est très narratif et il y a vraiment une distance alors qu’Adrienne Lenker c’est très écorché. Donc, on est nourries de styles différents. En poésie, j’aime bien la poésie anglaise et américaine comme Robert Frost ou Sylvia Plath. Par contre, Leonard Cohen et Bob Dylan étaient imprégnés de toute cette poésie, du mouvement transcendantaliste américain de Concordes, de taureaux, qui avaient un rapport à la poésie très fort et ont influencé le folk.

La Face B : Toutefois, quand j’écoutais certains titres, je pensais un peu à Alela Diane. Elle jouait à Bordeaux il n’y a pas longtemps et en termes d’harmonies vocales de sa dernière tournée, il y a des similitudes.

Ophélie : J’ecoutais Alela Diane quand j’étais ado.

La Face B : Ainsi que Fiona Apple.

Ophélie : Pareil, j’écoutais beaucoup..

Leah : En effet, on a chacune nos influences personnelles. Une artiste qui m’a retourné le cerveau c’est Phoebe Bridgers en termes de songwriting, son travail m’a beaucoup touchée.

Ophelie : Y’a Kate Davis

« Dans notre musique, il y a vraiment ce retour a l’apaisement. Il y a quelque chose à la fois d’aérien et de terrien. »

Vanessee Vulcane

La Face B : J’ai lu une description de votre musique comme à la fois intime et communicative. Est-ce que c’est juste, fidèle à ce que vous proposez ?

Ophélie : Intime c’est très fidèle parce que c’est acoustique avec deux guitares, un ukulélé et trois voix. Un clavier est en train de rentrer dans la balance avec des sons différents. Oui ça reste intime. Quand le son est base sur les voix, y’a quelque chose de l’ordre de l’intime. Et pour communicatif, toujours avec la voix et les harmonies vocales, j’ai l’impression que les gens sont emballés. C’est trop bizarre ce que je vais dire, mais j’ai reçu un message de mon grand-père hier et…

Leah : C’était trop mignon…

Ophélie : Il a écouté le CD et y’a vraiment ce retour de l’apaisement. Y’a quelque chose d’à la fois aérien et terrien. Un truc qui les ancre aussi. J’espère que c’est communicatif mais c’est surtout très subjectif et ça dépend des gens

La Face B : Votre album Sea Salt est sorti le 26 avril avec une release party le 31 mai. Le choix du titre de l’album fait référence au paysage marin mais aussi à la cuisine. Elaborez un petit peu (rires)

Album Sea Salt – 2024

Lisa : On brainstormait sur des atmosphères et c’est beaucoup venu par le visuel. On a sélectionné pleins d’images qui nous plaisaient avec beaucoup de bleus: bleu nuit, bleu plus ou moins profond, blanc, et beaucoup d’argentique. Petit a petit, on s’est dirige vers cette atmosphère marine et on trouvait que Sea Salt sonnait, avec les S qui se répètent, et c’était visuel .

Ophélie : Il y a d’ailleurs un titre qui s’appelle In The Bay dans l’album. Quant a la cuisine, elle est très présente dans notre vie de groupe. Du coup on trouvait que c’était bien de ne pas être que dans l’immensité, dans la métaphore mais d’avoir un truc très terre-à-terre. Il peut y avoir ça dans le folk contemporain ou soudainement on revient a quelque chose de plus quotidien mais poétique. Ce ne sont pas tout de suite les grands sentiments, le romantisme mais la vie de tous les jours, la nature morte.

La Face B : Et la release party du 31 mai ? Vous êtes stressées ?

Leah : Oui c’est un bon stress

Ophélie : On a hâte, je pense

Leah : On a hâte de retrouver les gens qui attendent un peu ce concert, nos amis, notre famille, notre public, notre nouveau public on espère. On a pleins d’idées, de surprises pour cette soirée. J’ai vraiment hâte, j’ai l’impression de préparer mon anniversaire. Je suis vraiment trop contente !

Vanessee Vulcane : rires….

La Face B : Apres le 31 mai, vous avez aussi quelques belles dates pour l’été. Ou est qu’on a l’opportunités de vous voir ?

Ophélie : Le 14 juin à Chamarande, on a lancé un concept un peu particulier : on joue en acoustique dans les jardins du Domaine de Chamarande. Y’a un grand château, c’est très très joli. Pas mal de groupes vont jouer mais la particularité pour nous c’est qu’on ne se sera pas amplifiées et sans clavier.

Lisa : A l’automne on a notre tournée nantaise. On essaie de regrouper les dates et lieux avec Etincelles Productions.

La Face B : Toutes ces dates vont vous permettre de rencontrer votre public mais également de permettre à un nouveau public de vous découvrir.

Lisa : Oui surtout que l’album est sorti.

Ophélie : c’est vrai que c’est différent. On a fait beaucoup de dates depuis novembre 2021. On a joué beaucoup notre musique avant d’enregistrer l’album Sea Salt toutefois on n’avait jamais rien à montrer très concrètement parce qu’on n’avait rien sorti. Là, c’est très différent de dire aux gens « vous pouvez aussi écouter chez vous ». C’est notre démarche. Et voila aussi d’autres nouveaux morceaux mais il va falloir attendre.

La Face B : Quel a été l’impact d’être lauréates des Tremplins d’Essonne sur scène en 2022

Ophélie : C’était une grosse scène. Au moment où on a joué y’avais Calogero et Victor Solf ce soir-là. Ça nous a apporté pas mal de visibilité, une crédibilité. Ça reste la plus grosse scène qu’on ait faite.

Lisa : On avait aussi rencontre des collègues de Folk Barkanan à cette occasion-là avec qui on a fait un feat qui va sortir à l’automne qui eux évoluent dans la scène plutôt folk en français.

La Face B : Pour des personnes qui découvrent Vanesse Vulcane, de quoi parle vos chansons ? Quels sont les grands thèmes ?

Leah : Ça va dépendre des chansons et de la compositrice.

Lisa : On ne s’est pas concertées ça c’est sûr.

Leah : On se laisse beaucoup de liberté à ce sujet.

Ophélie : Il y a des thèmes qui reviennent de l’ordre de la nature, des saisons, de choses plus grandes que nous et des choses plus intimes, introspectives, des sentiments. C’est assez dur de résumer.

La Face B : C’est personnel.

Ophélie : C’est personnel. Ça parle de la vie, de nos vies.

Lisa : Je ne pense pas qu’il y a des thématiques qui se dégagent plus que lorsqu’on parle à son journal intime. Ça parle de ce qu’on vit, ce qu’on a vu, c’est très universel.

Leah : Il y a certaines chansons que j’ai écrite mais je n’ai pas voulu forcément apporter a ce groupe parce que j’avais du mal a voir dans les bouches de quelqu’un d’autre. Quelquefois, je sais qu’une composition va se diriger pour ce groupe, parfois je ne le sais qu’à la fin. Ça se fait assez naturellement.

La Face B : Vous écrivez séparément pour un album commun. Quel est le processus d’écriture ?

Leah : J’ai une note sur mon portable qui s’appelle idées texte et dès que j’ai une idée dans la journée d’une phrase, je l’écris. Souvent j’ai écrit des petits bouts de texte qui parlent de la même chose a une semaine d’intervalle et dès que je vais me mettre à écrire la mélodie, avec des accords, je vais fouiller dans ces textes a moins qu’une idée de texte sort au même moment que la musique. A partir du moment ou j’essaie de donner une forme globale, je cherche dans cette note pour voir s’il y a d’autres bouts de texte. Parfois tout sort d’un seul coup.

Lisa : Moi c’est plutôt au piano que je compose. J’ai du mal à écrire un texte sans penser a la musique, sans le mettre en musique. Ça arrive mais c’est très rare parce que trouve que c’est plus dur d’avoir une musicalité. Il faut qu’il y ait un petit relief à l’intérieur de soi pour sortir quelque chose parce que j’ai l’impression que ça fonctionne pour moi. Ce n’est pas un exercice en tous cas.

Ophélie : Moi ce sont plus des petits carnets que des notes sur mon téléphone. J’ai des notes sur mon téléphone mais je me rends compte que je ne les regarde jamais. J’écris des textes et ça ne veut pas dire que mes textes vont devenir une chanson plus tard. Souvent dès que j’écoute de la musique, et en fonction de la langue, je vais plus écrire dans cette langue. Mais c’est vraiment au moment ou je me mets à écrire avec l’instrument, des mots sortent et restent. C’est très difficile de décorréler la mélodie du texte. Souvent ce sont des choses qui viennent en même temps : il y a une mélodie qui vient et étant donne qu’elle est construite d’une certaine manière, il n’y a que ces voyelles-la qui vont marcher. C’est assez difficile d’explique un processus de composition. C’est plus dur de caler une mélodie sur un texte.

La Face B : Ça dépend par quoi tu commences mais en interviewant de nombreux artistes, on voit que ces processus évoluent avec le temps, l’expérience et la création.

Leah : En ce moment je suis dans une réflexion. J’essaie de donner une forme de régularité a l’écriture mais plus on écrit, plus on écrit. Mais je laisse se robinet de la créativité ouvert mais n’importe quel événement de la journée va donner lieu à une idée. Mais c’est assez fatigant car on devient observateur de tout et tout devient nourrissant.  Il y a cette notion chez moi de tout le temps être ouvert à la beauté ou la laideur des choses.

Ophélie : Tu parles de robinet ouvert mais cela peut être l’inverse. Si on s’autocensure et on pense qu’il faut faire quelque chose de parfait tout de suite, on ne va jamais à l’acte de composition ou i faut des heures de travail et des compositions qu’on ne gardera pas pour qu’on tende vers quelque chose qu’on aime et qui nous ressemble.

La Face B : Comme vous composez séparément, est ce que quelqu’un a le droit de regard ou de changer quelque chose ?

Leah : On se fait des retours et c’est la compositrice qui choisit.

La Face B : Comment vous choisissez si une chanson fera partie de l’album ?

Leah : Ah !

Lisa : Jusque-là, cela s’est fait organiquement.

Ophélie : Pour être pragmatique, il y aussi des chansons qui ont été tout de suite assez arrangées ou on sentait qu’elles étaient finies. Et il y en a d’autres, au moment où on a enregistré l’album, pour nous, elles n’étaient pas encore terminées. Il y en a une qu’on jouait depuis très longtemps live mais on vient à peine de l’arranger d’une manière différente. Maintenant on a l’impression que cette version est aboutie et ira certainement sur le prochain album. Donc est ce qu’on a l’impression qu’elles sont finies ou pas ? Est-ce qu’elles collent à un univers. On a fait un set List pour l’album en se demandant si ces chansons étaient agencées et marchent ensemble et on s’est dit que le voyage marchait.

La Face B : On va revenir à la langue de compo. Comment vous avez décidé d’écrire en anglais ? Est-ce que vous n’avez pas eu peur de composer dans une langue qui n’est pas maternelle ou ce n’était pas un sujet car c’était une évidence ?

Leah : C’était assez une évidence.

Ophélie : Quand j’étais ado, mes premières chansons étaient en français, mais très vite, elles ont été en anglais. J’ai beaucoup écrit en anglais et la je me mets à écrire en français pour d’autres projets et j’ai éprouvé une difficulté à faire le switch en français parce que j’avais toujours eu l’habitude d’écrire en anglais. La langue est venue du fait que nos références communes musicales sont en anglais dans le folk. Il y a une poésie particulière, une manière de penser différente avec la grammaire et la langue et c’est pour cela qu’on s’est dirigé vers cette langue.

Lisa : Les gens qui écoutent de l’Indie Folk ne nous posent jamais la question.

La Face B : Simplement par curiosité, est-ce c’est facile dans une langue qui n’est pas la nôtre et qu’on ne parle pas tous les jours.

Ophélie : Il y a une pudeur à écrire en anglais. Etant donne que mes références étaient qu’en anglais, il n’y avait pas d’autre solution que d’écrire dans cette langue. Mais il y a aussi une pudeur avec l’anglais car il y a une petite distance et on peut plus facilement parler de certaines choses.

Lisa : Pour moi, l’Indie Folk, c’est un peu un package culturel: il y a des références, des sonorités et la langue qui va avec. Si on avait chanté en français, cela n’aurait pas été ce style de musique. Dans ce que j’écris, je ne pourrai jamais avoir le même recul, conscience des choses qu’un anglophone. Mais j’ai accepté ça rapidement. Mon chanteur français préféré c’est Dick Annegarn et il n’est pas français mais écrit en français. Il fait toujours des petites erreurs et j’ai l’impression que c’est le charme et c’est OK d’écrire en anglais surtout à notre époque mondialisée. Je ne mets pas la pression par rapport a ça et je n’essaie pas d’être dans un contrôle parfait mais je vois ça plutôt comme un mode d’expression un tout petit peu décalé parce que je suis française. On n’essaie pas de se faire passer pour des Anglaises.

Leah : Moi J’ai toujours eu une vraie passion pour cette langue et c’est passe par la musique que j’écoutais enfant. C’est vraiment une langue dans laquelle j’aime vraiment m’exprimer. C’est une langue qui va droit au but.

La Face B : Ma dernière question est sur la tradition folk : Vous utilisez l’open tuning, la guitare, le ukulélé. Est-ce que c’est le package culturel comme tu disais plus tot Lisa ?

Lisa : C’est en train de changer complètement. Maintenant il y a du piano sur quasiment tous les morceaux.

Ophélie : Du piano, mais y’a d’autres sons.

Lisa : Oui du synthé. Moi je pense qu’on a été très influencées par The Staves.

La Face B : Qui étaient à Paris hier. Je les ai photographiés plusieurs fois quand elles faisaient les premières parties de Florence & the Machine, et Mumford & Sons.

Lisa : On a été influencées par les premiers temps de The Staves

La Face B : Elles avaient de supers harmonies à commencer a capella a trois sur le micro.

Lisa : Et puis y’avais guitare, ukulélé et c’était très beau.

Ophélie : Le premier morceau qu’on a chanté c’est un morceau de The Staves.

Lisa : il y avait un côté léger et séduisant dans le fait qu’il y avait que guitare ukulélé voix.

Leah : Mais c’est en train de changer parce que Lisa est à la base pianiste et chanteuse

Ophélie : c’est quelque chose qu’on n’avait pas exploité.

Leah : Et dans ce groupe, elle joue du ukulélé et de la guitare et on a eu envie que Lisa puisse s’exprimer sur un instrument avec lequel elle a une connexion plus évidente. Depuis que c’est arrivé, il y un dialogue encore différent que j’apprécie encore plus.

Lisa : Ce n’est pas tout à fait la même musique mais c’est intéressant.

Ophélie : Il y a la tradition folk et le folk contemporain. Typiquement des artistes comme Andy Shauf mettent de la clarinette et ajoutent d’autres sonorités et ça marche.

La Face B : La dernière tournée d’Alela Diane est au piano.

Lisa : Le dernier album d’Adrienne Lenker et la tournée, il y avait un pianiste. Le piano apporte plus d’épaisseur aux arrangements parce qu’on n’a pas de basse, pas de batterie. Le clavier a un gros spectre donc cela permet quelque chose de plus enveloppant.

La Face B : Je vous souhaite une excellente Release Party et je compte bien venir vous voir cet automne et photographier vos concerts. Un bel été et a très bientôt Vanessee Vulcane !

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