Ca y est, les Jeux Olympiques commencent ce vendredi ! Comment ça, vous n’êtes pas plus excité.e.s que ça ? On vous rassure, c’est aussi notre cas. Et pour aller dans notre sens, DVTR, duo déglingué qu’on apprécie fortement par ici, dévoile son nouvel hymne punk qui fait du bien à la tête et les oreilles : Les Olympiques. Un bonheur n’arrivant jamais seul, c’est à découvrir aujourd’hui en primeur sur La Face B !
Panem et circenses ! Alors que les jours s’égrainent jusqu’à la cérémonie d’ouverture, on ne peut que penser à cette phrase de la Rome Antique. Alors que la France est dans un chaos politique pas permis, que tout autour de nous semblent virer au rouge, voilà un évènement qui est sensé tout nous faire oublier pendant trois semaines : Les Jeux Olympiques !
Il semblerait que de l’autre côté de l’Atlantique, un duo qu’on apprécie énormément aie entendu nos complaintes mentales pour la transformer en un morceau pop-punk qui. Après avoir dit tout le bien qu’ils pensaient des flics, DVTR dirige donc sa mitraillette sonore sur tout ce qui fait des jeux olympiques une hérésie à l’époque moderne.
Sobrement intitulé Les Olympiques, le morceau est avant tout un petit tube parfaitement produit et permettant une nouvelle fois de voir toute l’évolution musicale de DVTR. Plus pop, plus concentré, Les Olympiques est un petit virus sonore qui rend d’abord nos oreilles heureuses avant de contaminer doucement nos cerveaux pour y déverser son message. Comme souvent avec Jean Divorce et Demi Lune, il ne nous faudra pas plus d’une écoute pour rendre en choeur le refrain de ce titre et d’imprimer facilement tout ce qu’il a à nous dire.
Désastre écologique, compétition aliénante et forcément truquée, dépense inconsidérée alors qu’une partie de la population n’arrive pas à se nourrir correctement … Les Olympiques dresse un constat furieux, mais tristement réaliste, de cette version 2024 des jeux olympiques.
Pour accompagner le morceau, Jean-Vital Joliat soigne aussi le clip. Jean Divorce en cowboy albertain et Demi Lune en Miss Canada, tous les deux sous pills (parce que qui ne prend pas des pills en cachette ?) dans un ranch canadien, le décor est planté et on les suit avec bonheur. Une immense parodie des cérémonies qui se répètent et se décalquent année après année dans toutes ces compétitions idiotes. Entre chorégraphies déglinguées, poses héroïques et lypsinc du bel effet, DVTR nous fait rire et nous fait beaucoup de bien.
Pour le pain et les jeux, on repassera, mais vous pourrez nous retrouver à pogotter avec DVTR en hurlant très très fort » je me fiche fiche fiche des olympiques !«