Les clips de la semaine #230 – Partie 1

La musique ça s’écoute, mais parfois ça se regarde aussi. Chaque semaine, La Face B vous sélectionne les clips qui ont fait vibrer ses yeux et ses oreilles. Et on passe une dizaine de plus avec la sélection numéro 230.

Victor Solf – Tout peut durer

Depuis le mois d’août, Victor Solf distillait au compte-goutte des indices sur ses réseaux sociaux. Quatre ans après son premier album solo Still. There’s hope, voici Tout peut durer, premier single d’un nouvel album prévu le 24 janvier 2025, et aussi son premier titre en français. Attention, alerte
au sublime !


Y a pas à dire, le français va bien à Victor Solf. Dans Tout peut durer, il nous délivre une magnifique déclaration d’amour et un hymne à la vie, tout en délicatesse et en élégance. Le morceau est construit sur un crescendo, avec une batterie très lente, un piano discret, puis la voix presque fragile de Victor Solf, qui gagne ensuite en intensité accompagnée de chœurs et enfin de cuivres pour un final en apothéose. On est happés par la beauté et la musicalité de ce Tout peut durer.

Côté clip, Estévez et Belloso ont opté pour la sobriété : du noir et blanc et un plan séquence sur la bouche du chanteur, habillée d’un grillz sur lequel on peut lire « SOUL« . Le choix de la sobriété pour mieux mettre en valeur le message que Victor Solf a voulu nous délivrer. Le chanteur nous dévoile son âme, sensible, poétique, et résolument tournée vers la vie.

Avec Tout peut durer, Victor Solf réussit avec brio à nous embarquer dans son nouveau projet a priori plus intimiste. Vivement la suite.

EDGE – Pas pour rien

Près de trois ans après la sortie d’Offshore, EDGE a parcouru la scène rap francophone, laissant à chaque fois sa marque avec son style singulier. Son talent s’est illustré dans de nombreuses collaborations, notamment à travers le projet commun avec Ratu$.
Cependant, malgré cette avalanche de pépites, un manque se faisait sentir : celui de le voir briller en solo. Une attente désormais comblée avec la sortie de son tout dernier single Pas pour rien.

Porté par une instru incroyable signée Johnny Ola, avec une magnifique mélodie au piano, EDGE survole littéralement le morceau. Il y dévoile toute l’originalité de son style et explore avec aisance les différentes tonalités de sa voix. Le Parisien nous embarque alors dans un single introspectif, où s’entremêlent égotrip et désirs personnels, sans oublier de lancer une pique bien sentie aux racistes.
Le clip met en scène un EDGE habile de ses mains, créant de petites figurines à son effigie, chacune vêtue de tenues différentes, reflétant un sens du style affirmé.
Minimaliste en apparence, le clip est pourtant très esthétique et parfaitement maîtrisé, notamment dans sa seconde partie où l’on découvre un EDGE dédoublé. Une imagerie qui nous plonge encore plus profondément dans l’univers du rappeur.
L’image intrigante du clip est sans doute ce minuteur, peut-être annonciateur (beaucoup l’espère) d’une attente pour un prochain projet du Parisien. Ce qui est certain, c’est que si ce projet est aussi solide que Pas pour rien, EDGE pourrait bien signer l’une des pépites de l’année.

Franz Ferdinand – Audacious

Alors que l’on prend de l’âge, on regarde souvent les groupes de notre adolescence, en ce demandant si l’on continue à être attaché à eux par autre chose que la nostalgie.

Concernant Franz Ferdinand, la réponse est un grand oui, tant le groupe écossais a continué d’évoluer, de se transformer et de grandir en même temps que nous. Et ce n’est pas pas Audacious, premier single de The Human Fear attendu en janvier prochain, qui nous fera dire le contraire.

Audacious est un petit bonbon pop qui fait énormément de bien. Apaisé en apparence, le morceau porte en lui à la fois l’ADN de la bande d’Alex Kapranos mais aussi tout l’héritage de la musique anglo-saxonne.

Faussement apaisé, le morceau porte bien son nom puisqu’il a l’envie de nous emmener un peu ailleurs, laissant le piano prendre le dessus sur la guitare, la rythmique s’envoler et Kapranos chanter comme jamais. Comme le dit le texte, Franz Ferdinand a l’audace d’aller de l’avant, le courage de proposer une musique qui lui ressemble sans chercher à flatter qui que ce soit. Un morceau qui nous invite à nous sentir vivant, à ne pas laisser la noirceur ou les mauvaises habitudes nous diriger.

Collaborateur régulier du groupe, Andy Knowles réalise une vidéo qui colle parfaitement aux ambiances d’Audacious. La vidéo alterne ainsi entre moment sérieux et grandes célébrations, rappelant que la vie peut parfois être bien différente selon le prisme sous lequel on se place.

Ainsi si les couplets sont l’occasion de voir Kapranos dans des moments plus « sombres » de l’existence, les refrains eux permettent de vivre de grandes fêtes, des moments de célébration collectifs et joyeux. On se laisse donc embarquer dans cette grande fête qui donne le sourire et qui nous donne envie de retrouver Franz Ferdinand sur scène.

Cela tombe bien, les écossais ont annoncé les premières dates de leur tournée, avec notamment un passage à La Cigale en février prochain.

Tshegue – Shuffle

Cette semaine, on célèbre aussi le retour de Tshegue avec le superbe Shuffle, issu de leur nouvel EP, ARGENT, prévu pour le 11 octobre prochain.

Et autant dire que c’est, comme souvent, une grosse fête que nous propose le duo. Shuffle, mélanger en anglais, secoue le corps et l’âme. Inspiré comme toujours de la musique congolaise, moderne et historique, le titre nous entraine dans une transe complètement folle, portée par des cuivres et des percussions auxquels se mélangent des rythmes électroniques sur lesquels le flow incandescent de Faty Sy Savanet. Il est honnêtement impossible de résister à la puissance mélodique de Tshegue.

Pour l’accompagner, Laëtitia Ramamonjisoa filme au plus près, une grande fête urbaine instiguée par Tshegue. En mouvement permanent, le clip nous entraine dans ce fourmillement humain qui va si bien avec Shuffle. On suit donc cette grande procession qui nous fait fait un bien fou et dans laquelle on aimerait se plonger complètement.

Chahu – Inconsolable

Une peine d’amour, ça laisse souvent inconsolable et forcément un peu figé.

Mais qu’est-ce qui se passe après ? Quand le monde continue de tourner et qu’il faut essayer de reprendre le mouvement malgré la peine ? C’est ce que nous raconte Chahu avec Inconsolable.

Inconsolable, c’est l’histoire de la vie qui reprend, toujours hantée par le fantôme de l’autre, par les choses qui ne semblent plus vraiment les mêmes, par les phrases que l’on répète sans conviction et le bonheur que l’on cherche à retrouver malgré tout.

Plutôt que de tout noyer dans la tristesse, Chahu invoque à lui une sorte de transe musicale. Incosolable est à l’image de sa thématique, un morceau qui reprend vie, un peu maladroit au début puis de plus en plus intense et flamboyant qui nous entraine dans son émotion, nous invite à danser, à pleurer et à expulser le passé pour se concentrer, d’abord sur le présent, puis sur l’avenir, histoire de voir si tout se tasse et si le malheur passe.

En caméra embarquée, Morgan Richard suit le mouvement du morceau. D’abord au plus près de Chahu, on le suit alors qu’il avance sur un chemin de campagne. Et puis, le temps d’une pause, le cadre s’agrandit, le décor se dévoile, laissant apparaître l’eau et la boue dans lesquelles il traine ses bottes.

Alors que le champ (des possibles) s’agrandit, Chahu se laisse aller à une danse frénétique, expression des sentiments souvent rentrés et des émotions qui finissent par jaillir, que ce soit des yeux ou du corps.

Tristo Bambino, son premier album, arrivera le 4 octobre prochain, et l’angevin sera de passage au MaMa Music Festival et au Crossroads. Le rendez vous est pris de notre côté.

Toro y Moi – Babydaddy

Toro y Moi est de retour avec un huitième album studio qui, sans francs doutes, saura ravir les oreilles des amateurs de musiques indépendantes en tous genres. Pour célébrer la sortie de Hole Erth, l’originaire de Caroline du Sud a rendu public le clip du morceau Babydaddy, la septième piste du disque. Avec une patte marquée par le Hip-Hop, le morceau présente une tournure simple, très accessible qui permet de plonger aisément dans l’univers musical de l’artiste.

Le clip, lui, met en avant une esthétique simple, qui est directement inspiré de tous les clips de Rap indépendant, comme l’américain Playboy Carti. Entre grain d’image granuleux, et réalisation droite, efficace et d’une grande clarté.

Tessa Rose Jackson – Stick in the Mud

La singer-songwriter hollandaise Tessa Rose Jackson, qui était connue jusqu’à présent sous le pseudonyme Someone, fait son retour sous son vrai nom avec le premier extrait de son EP A Mirror Sometime à venir en janvier 2025. Le morceauStick in the Mud a été co-écrite avec Milo Groenhuijzen du trio indie-rock néerlandais The Shells, qui joue également sur le morceau.  

Alliant la romance hollywoodienne classique à l’impertinence indie, la chanson a un côté mélodramatique presque pince-sans-rire, que la chanteuse a choisi de pousser jusqu’au bout : « Nous avons combiné deux univers qui, dans notre esprit, incarnent le mot « drame » : les cordes romantiques des vieux films hollywoodiens et le grunge des morceaux d’Elliott Smith. » 

Le morceau, écrit pour une amie d’enfance en proies à un chagrin d’amour, est accompagné tout en simplicité d’un clip composé d’extraits d’anciennes et plus récentes vidéos de l’artiste et de ses amis.

Pale Grey – Amin

Pale Grey nous emmène cette semaine à la rencontre d’ « Amin » dans un clip plein de poésie, réalisé par Frédéric Moray. Amin, c’est ce jeune homme dont on découvre tour à tour les mains, les yeux, les chaussures trouées, comme les pièces d’un puzzle qui s’assemblent pour dévoiler le tableau final. Assis discrètement au fond d’un bus, le regard vers l’extérieur, il porte sur son visage le poids des épreuves qu’il a traversées pour se trouver là. L’histoire d’Amin est en effet celle d’un déchirement, d’un départ dans l’espoir d’une vie meilleure. 

Dans ce périple, il est accompagné par les mots de son père, inscrits sur son téléphone. Face à lui, les membres du groupe se font l’écho de ce message d’amour et d’espoir – « If you take the road tonight, I will be on your side / You just have to keep the sun on your back ». À travers eux, nous devenons à notre tour les témoins du destin d’Amin, et par extension de celles et ceux contraints à l’exil. 

Tout passe par le regard dans ce clip tout en subtilité, qui sert parfaitement le propos de cette ballade indie pop à la portée universelle. Les yeux de Yabsera – l’acteur, qui témoigne ici de sa propre histoire – laissent transparaître presque imperceptiblement les combats intérieurs du jeune homme, sa profonde tristesse, sa peur, mais aussi sa détermination. Cela est accentué par le léger ralenti et la lumière chaude qui éclaire par moment le visage d’Amin et y fait briller une lueur d’espoir.

En regardant bien, on aperçoit de l’autre côté du bus les deux personnages rencontrés début juillet dans le clip du titre « EVE » (du même réalisateur). Une manière habile de mêler les récits et une raison de plus d’attendre avec impatience les prochaines sorties du quatuor belge.

Mégafeu – L’Exode

L’Exode pourrait être celui du figuratif qui se change en abstraction, quand le sens déserte au profit de la poésie. Orchidées protéiformes se muent en art naïf, dessins psyché habillent prod au carré, les textes d’Eliot Mathieux percutent les batteries de Robin Charbonnier et les lignes de basses de Pierre Fauvreau. Le tout enregistré par Antonin Chardonnereau et réalisé par Siau

Le clip animé par Nikolai Meltchakov donne à l’ensemble une cohérence et une dynamique aventureuse pleine d’aspérités, loin de l’ambiance pop-folk plutôt lisse vers laquelle semblait tendre le titre. Décidément, Mégafeu nous embrase ; on a déjà hâte du prochain morceau.

Warmduscher – Pure at the Heart

Warmduscher s’apprête à dévoiler Too Cold To Hold, son cinquième album en moins de 10 ans. Une créativité sans limite qui place le combo anglais parmi les plus excitants du moment.

La preuve une nouvelle fois cette semaine avec Pure at the Heart, leur nouveau single qu’ils partagent avec Janet Planet de Confidence Man.

Et autant le dire, ce morceau a tout du petit tube inattendu. Un morceau à la chaleur et à la tendresse contagieuses, dont le rythme nonchalant nous happe dans cette petite histoire d’amour où, lorsque la nuit semble finir, tout devient possible avec la personne que l’on vient de rencontrer dans le club.

Une chanson d’amour un peu déglinguée qui fait beaucoup de bien et qui nous donnerait presque envie de danser un slow.

Le morceau s’accompagne d’une vidéo réalisée par Brando Young & Harvey Wells qui nous entrainent dans une nuit étrange entre cabaret freaks et boite de nuit à l’ambiance décadente et joyeuse.

Un lieu où les corps se croisent et s’expriment, où les rencontrent se font et où, parfois, les cœurs s’embrasent et se brisent.

Too Hold To Cold est attendu pour le 15 novembre prochain et sera suivi d’un passage à l’Aéronef le 20 novembre et à Petit Bain le 26. On a déjà hâte.

sinaïve – élégie

élégie, une fresque poétique qui explore la constance et le changement dans les relations humaines, se déploie comme une odyssée intérieure, riche de la symbolique des saisons. La croissance et la révélation y surgissent avec une gravité méditative.

Le trio, dans son jeu vibrant, dépeint un état de suspension face aux désaccords, où le temps semble se figer pour favoriser une introspection profonde. Cette pause, loin d’être une stagnation, se révèle être un moment crucial pour comprendre et affermir les liens. Une dualité entre innocence et désir insuffle aux accords une tension émotionnelle subtile.

sinaïve se distingue par sa sensibilité et son approche réfléchie, offrant une perspective pleine de promesses. À la croisée des chemins entre introspection et mélancolie, les musiciens nous captivent avec une douceur persistante, nous entraînant dans une réflexion sur la nature des relations et de la croissance personnelle. Alors que ce morceau nous envoûte, nous attendons avec impatience la sortie de leur premier LP, POP MODERNE, prévue pour le 25 octobre prochain.

Entaoine – tes mots papillonent

L’artiste multi-instrumentaliste et chanteur Entaoine dévoile un nouveau titre riche de saveurs et le tout, en six minutes. On sent dès les premières notes de cordes que son univers est agité. Installé devant un téléviseur, il joue ses premières harmonies devant une toile psychédélique. Avec froideur, il nous décrit une de ses nuits d’insomnies où le temps s’arrête ce qui aguise notre perception. Le trouble nous emporte sur ces première minutes.

Entaoine reste instable face à ses émotions. Son coeur s’emballe, les percussions apparaissent et tout explose. La nuit s’eclaire alors dans un rêve éveillé. On est happé dans ce décor d’impressionniste par l’accélération du rythme du morceau qui chavire vers un rock fougueux comme savent le faire Youth Lagoon ou encore Sigur Ros. On se laisse ainsi emporter par sa poésie et cette guitare qui nous emporte vers un vide infini à travers…

FKA Twigs – Eusexua

En attendant la sortie de son prochain album le 24 janvier 2025, FKA Twigs nous dévoile son premier banger. L’artiste britannique invente sa propre tendance autour de EusexasMais qu’est-ce ? Un sentiment d’euphorie qui va au delà de la transcendance.

Elle met en scène son concept à travers un clip long de huit minutes où tout se joue à huis clos dans un open space. Le stress y est d’ailleurs omniprésente dans cette entreprise nommée Cronecorp. Quand les palpitations atteingnenr leur mawimum, une scène détonnante débarque. Tous les employés sont envoyés sur leur chaise pour une chorégraphie grandiose et.. dénudée. Les pulsions électros du début nous transcende de manière brutale et sauvage. Mais ce début n’est que bien trop calme face à ce crescendo où la fin vrille dans le genre techno. Par l’esthétique des images et de sa voix éthérée, on goûte au lâcher prise et à l’hédonisme. 

FKA Twigs réussit le coup de force en tournant la page du brat summer pour passer au step  de l’Eusexua.

Larynx – Y sont où

Dans son clip Y sont où, Alexandre Larin, alias Larynx, nous livre un fragment de son univers fait d’absences et de silences, capturés dans l’intimité d’un studio d’enregistrement. Filmé avec une esthétique brute et artisanale, le clip se présente comme une succession d’images prises à la volée, où l’on aperçoit l’artiste et ses musiciens en pleine création. Dans une atmosphère de « fait maison », cette vidéo nous plonge dans un instant suspendu, une ambiance de travail qui semble pourtant détachée du propos de la chanson elle-même. Ou peut-être pas ?

« Seul à la maison, j’me pose un peu trop d’questions, y sont où ?«  résonne comme une comptine enfantine sur un fond de ballade des années 1960. Ce genre d’incantation que tu te fais quand tu as 8 ans et que tu es seul·e pendant quelques heures. Puis, arrivé·e à une certaine heure, tu t’inquiètes. Tu penses à toutes les idées à la con du monde : iels se sont fait enlever par des extraterrestres, la terre s’est dérobée sous leurs pieds, iels ont été pris dans un règlement de compte de gangs rivaux… Alors qu’en réalité, il y avait simplement beaucoup de monde au supermarché ou du trafic sur la route.

Ou alors c’est juste la relance névrotique de quelqu’un qui a invité des ami·e·s à dîner, mais qui ont encore une heure de retard.

Dans tous les cas, autant transformer cette anxiété en un moment de création, non ? Réponse le 25 septembre à la Sala Rossa à Montréal, lors du lancement de l’album Ma troisième émergence, sorti le 13 septembre 2024, pour prolonger l’immersion dans l’univers si singulier de Larynx.

Clara Ysé – Les rois du désespoir

Sans prétention, Clara Ysé nous montre qu’elle habite son époque avec poésie. Derrière cette allégorie des Rois du désespoirchacun y trouvera ses propres Cassandre et faux prophètes contemporains. Face aux prophéties défaitistes, l’artiste conseille de prendre tel qu’il est « le monde et ses regrets ». Comme une urgence à l’acceptation, qui se traduit par un clip aux couleurs chaudes, incandescentes. Ce dernier – comme pour renforcer son caractère instantané – a entièrement été tourné à l’IPhone par la chanteuse et la réalisatrice Verena Paravel. Un duo déjà derrière le clip de PyromanesLe morceau Les rois du désespoir se fait chorale aux accents de musique pop-électronique orchestrée, qui ne serait pas sans rappeler l’univers de comédies musicales, comme Starmania, signée par Michel Berger. Si la chanteuse et poétesse se retrouve sur les planches, ce ne sera pas pour un musical, mais pour une date supplémentaire à l’Olympia en mars prochain.

Paul Barreyre – Mensonge

Le chanteur Paul Barreyre réaffirme ses influences helléniques avec le titre MensongeLe clip entre en résonance avec Avec les yeux autant musicalement que sur l’image. Derrière la caméra de ces deux clips, se trouve le duo de réalisateurs Antoine Gourlez et Maud Koenig O’Carroll. Ces derniers donnent au chanteur des airs de Dorian Gray, au reflet brisé. On retrouve Paul Barreyre en célébrité, presque déchue, qui doit lever le voile des apparences, faire tomber les masques tout en essayant de ne pas se laisser aller aux tentations. L’image en noir et blanc confère au clip  de Mensongeune atmosphère mystérieuse – presque inquiérante – aux accents de photographies du studio Harcourt.  De quoi faire de l’artiste, un idole à vénérer dès la sortie prochaine de son prochain EP.