Les clips de la semaine #233 – partie 1

La musique ça s’écoute, mais parfois ça se regarde aussi. Chaque semaine, La Face B vous sélectionne les clips qui ont fait vibrer ses yeux et ses oreilles. Tout de suite, la première partie de notre 233ème sélection.

Stav – Collège

Parfois on se dit qu’on connait assez certain.e.s artistes et qui ne pourront jamais vraiment nous surprendre. Et puis, comme ils sont souvent bien plus itelligent.e.s que nous, iels arrivent à nous faire repenser l’image que l’on donne à leur musique.

Avec son camarade Chahu à la composition, Stav remet cette semaine en question tous nos acquis sur sa musique avec Collège, élégante pop song crépusculaire qui le voit se dévoiler complètement.

Morceau qui clôturera son premier album, Contretemps, Collège est une introspection totale, dans laquelle le musicien angevin questionne son rapport à la musique, cette histoire d’amour qu’il porte en lui depuis plus de 20 ans. Un morceau qui manquait, une sorte de touche finale à une aventure qui peut parfois être destructrice : celle du premier album.

Bien malin, Stav joue avec les mots, avec l’histoire, s’amuse de la nostalgie et joue aussi avec l’ambivalence, le morceau pouvant aussi être vu comme celui d’une histoire d’amour qui prend fin dans une mélopée de guitare sèche et de chœurs qui se mélangent.

La fin, c’est ce que pourrait laisser penser le clip réalisé par Josic Jégu, Stav et Morgan Richard.

Une chute inexorable, une noyade de laquelle on arrive pas à se sortir, comme si toucher le fond suspendait le temps et qu’il n’était plus nécessaire de respirer.

Quand on remonte, Stav se retrouve alors en petit poisson dans la grande marre, perdu au milieu des eaux, retrouvant la surface pour fuir quelque chose qui a bien failli le tuer.

La fin. Vraiment ? Pas totalement, puisque, comme attiré par quelque chose qui ne le quittera jamais vraiment, Stav finit par se retourner et faire machine arrière pour repartir vers des nouvelles aventures, plus ou moins dangereuses.

Contretemps, le premier album de Stav est attendu pour la fin du mois d’octobre. Un bel album de pop, drôle, touchant et intime. Ça serait vraiment dommage de passer à côté, croyez nous.

SCHØØL – THE END

Deuxième morceau dans leur escarcelle pour les parisiens de SCHØØL , déjà estampillés fer de lance d’une scène Shoegaze en mode revival des années 90 dans nos contrées.

Effectivement, après avoir été charmé par un premier essai intitulé N.S.M.L.Y.D., ils remettent le couvert avec The End et son clip réalisé par le vidéaste reconnu dans le milieu du skate Ludovic Azemar. Entre la manière de filmer en mode Do It Yourself et le quatuor face caméra affairé chacun sur leur instrument, ce sont tous les codes du Shoegaze que l’on retrouve là, autour de son leader Francis Mallari.

Mais vous l’aurez d’ailleurs sans doute reconnu, ce dernier officie également au sein du groupe RENDEZ-VOUS, qui vient de sortir son second opus et accessoirement remplir l’Elysée-Montmartre ! Souhaitons à ce projet parallèle la même destinée…

Michael Kiwanuka – The Rest Of Me

Michael Kiwanuka nous enchante depuis désormais une quinzaine d’année, tout en douceur, sans jamais forcer. La trajectoire de l’anglais s’est construite avec le temps, le transformant au fur et à mesure en être incontournable pour nos oreilles, chaque album étant attendu par une audience de plus en plus large.

Actuellement en pleine tournée américaine, Kiwanuka continue de teaser l’arrivée de Small Changes et dévoile cette semaine The Rest Of Me, petite merveille de 5 minutes qui cristallise tout ce que représente sa musique.

Il y a cette petite guitare qui pourrait nous emmener vers des territoires folks et qui pourtant s’efface pour laisser place à une session rythmique soul au groove nonchalant et pourtant incandescent. Un titre qui sonne comme une évidence, avec arrangements de cordes, ses chœurs et la voix de Kiwanuka qui navigue au cœur de la musique.

Autant chanson d’amour qu’ode spirituelle, The Rest Of Me est un morceau qui fait énormément de bien, qui laisse sa chaleur nous envahir grâce à sa production et la poésie de ses mots, à la fois simple et impactante.

Pour l’accompagner, là aussi pas besoin d’esbroufe. Dans une ambiance très 70’s, Michael Kiwanuka nous offre une session live à la sobriété évidente qui ressemble parfaitement au morceau.

« That Felt Right » comme le dit Kiwanuka à la fin de la vidéo.

Pour le reste, l’artiste vient aussi d’annoncer une tournée européenne qui passera par le Zénith de Paris en février prochain.

KOMPROMAT – I LET MYSELF GO BLIND

KOMPROMAT est de retour et l’histoire reprend comme si elle ne s’était jamais arrêtée. Il faut dire que Traum und Existenz, leur premier album, continue de tourner de manière régulière sur la platine.

Le duo formé par Rebeka Warrior & Vitalic passe de l’allemand à l’anglais mais pour le reste, leur excellent formule ne change pas : une musique électronique percutante et mélodieuse, qui s’insinue en nous comme un chant de possession pour nous faire danser et nous élever au dessus du monde.

I Let Myself Go Blind nous intime Rebeka et c’est ce qu’on a envie de faire : fermer les yeux et laisser la musique nous happer, être embarqué par la production, par le kick qui nous frappe les tempes mais aussi par la poésie étrange et ésotérique de KOMPROMAT, bien plus compréhensible dans la langue de Shaekspeare qu’elle ne l’était dans celle de Goethe.

Les yeux, il faudra évidemment les ouvrir pour profiter du clip sublime qui nous est offert par Simon Rieth. Cinématographique au possible, la vidéo s’élance dans diverses ambiances, passant du cinéma d’horreur au cinéma steampunk dans une expérience sensorielle et explosive qui en ravira beaucoup.

Dans un monde qui navigue entre les temporalités, Vimala Pons & Sonia DeVille explorent les rites et les époques pour mieux se retrouver, dans une sorte de transe qui les unit à jamais.

KOMPROMAT a annoncé son retour sur scène et a déjà rempli son Olympia en à peine quelques minutes. Il faut croire qu’on était pas les seuls à attendre patiemment des nouvelles du duo.

Stupeflip – (((STUP LORE))) (Antidote remix)

Le Stupeflip Crou ne mourra jamais. Vous en doutiez ? King-Ju revient vous le rappeler une nouvelle fois.

Comme un vilain garnement qui fouille dans ses vieux jouets pour leur faire vivre des nouvelles aventures, l’artiste revient par surprise avec SONS2OUF !! une sélection d’inédits et de remixs qui étendent encore un peu plus l’univers de Stupeflip.

Un petit bonheur pour les fans du projet qui s’amusaient sur internet à rechercher ici et là des petits bouts de trucs nouveau en provenance de Stupeflip.

En petit apéritif avant l’arrivée de l’album le 22 novembre prochain, Stupeflip nous propose cette semaine (((STUP LORE))), un remix du morceau Antidote.

Remix vraiment ? Réinterprétation plutôt, puisque si le morceau reprend bien des parties du textes, tout ou presque y est transformé : la production qui ne se refuse pas les envolées épiques, le refrain qui disparait complètement et un rendu qui donne l’impression de découvrir quelque chose de nouveau et de rafraichissant.

Pour l’accompagner, Julien Barthélémy nous offre la aussi des « petits bouts de trucs », compulsant de manière épileptique des dessins et des photographies faisant référence encore et encore à l’univers de Stupeflip.

Plein de clins d’œils pour un petit bonbon pensé en premier lieu pour le bonheur des fans.

Trop Belle – Lolita > Gangnam Style

À que la musique est bonne quand on ne se prend pas au sérieux.

Attention cependant, ne pas se prendre au sérieux, ne signifie pas ne pas prendre la musique au sérieux. Si vous en doutez, on vous laisse découvrir cette semaine Lolita > Gangnam Style, le single de Trop Belle, issu de leur EP surprise, Lolita 4 Présidente, sorti cette semaine chez les copains de Bonbonbon records.

Le morceau pourrait être un morceau de rap tant il semble glorifiait une certaine forme d’égo surdimensionné, mais est au final un petit bonheur de rock garage qui nous donne envie de secouer la tête et de reprendre avec entrain les paroles du morceau. Un petit bonheur aux effluves 90’s qui nous fait beaucoup de bien.

Le clip est à l’avenant de cette identité. Pas trop de moyen ? Pas de soucis, on glisse une bonne dose d’énergie, de l’humour et des clins d’œils à la glamourisation un peu factice de l’Amérique.

Le tout donne une petite bulle de bonheur qui claque comme du champagne et nous entraine dans l’univers déjanté et savoureux de Trop Belle.

Et si les stars ne sont pas encore jalouses d’eux, ça ne saurait évidemment tarder.

Gwendoline – Le sang de papa et maman

Les affaires des bretons de Gwendoline vont franchement bon train. Et ce n’est pas ce clip sponsorisé par le MEDEF – comme ils aiment le dire – qui nous fera dire le contraire. En ce moment, les garçons sont en pleine tournée nationale et on ne boudera pas leur passage à la Cigale le 23 janvier 2025 – si vous les aimez, faites de même ! Ceci est un cri du cœur -.

Entre deux dates, voilà que la bombe clipesque est lâchée : Le sang de papa et maman. Pour illustrer ce single, tout proprets, tout brushingués Pierre et Micka ont troqué les docks, les baskets destroy contre les mocassins à glands – encore que ça devait être difficile de les trouver dans la garde-robe – et les jeans noirs, tee shirts Mourir à Brest pour les chemises, blazers. On quitte les PMU et rades du coin au profit des espaces VIP du quinté. Gwendoline s’embourgeoise. En Bretagne, la dentelle c’est bon pour les bigoudènes pas pour Gwendoline.

Ils ne s’arrêteront donc jamais en si bon chemin. Le duo se laisse étourdir par des billets aux sommes allant entre 10 et 20 euros. Et en toute subjectivité, on aime ce genre de déconnade. On repense un peu aux Inconnus et leur sketch culte Auteuil Neuilly Passy. Et comme à leur habitude, le duo nous laisse la possibilité de reprendre en chœur avec eux en intégrant des bribes de paroles placardées façon karaoké. Ce n’est pas un objet d’art évidemment, juste un clip où le cynisme règne en roi.

Last Train – Home

« Home is where the heart is » dit l’adage. Qu’en est-il lorsque « There’s no place I can call home. » ?

Juste avant d’embarquer dans une tournée européenne, les quatre garçons de Last Train originaires de l’Est de l’hexagone nous reviennent en grande forme dans un clip puissant et très noir.

Ca commence en douceur ça finit dans la rage. Home fonctionne en crescendo sur un peu plus de 5 minutes. Cinq petites minutes c’est aussi le temps qu’il a fallu pour remplir les 4 soirées à la Boule Noire – les 28, 29 et 30 novembre ainsi que le 1er décembre -. Chapeau les gars !

Le morceau s’ouvre comme sur un battement cardiaque. Et dès la première minute, une guitare bien saturée interrompt la tranquillité. Puis doucement mais sûrement ça devient à la limite de l’effrayant. Âmes épileptiques, tenez vous à distance de ce clip qui promet quelques moments à la limite du stroboscopiques ! Dans la réalisation et cette montée en puissance progressive, on pourrait penser à la dinguerie Witch doctor des néerlandais De Staat. Tantôt le groupe s’affiche ensemble dans une espèce de cube aux couleurs résolument rock : rouge, noir et blanc se cotoient, tantôt son chanteur Jean Noël Scherrer est mêlé à une foule humaine.

Ce virage inattendu nous fait saliver d’avance sur ce qui va succéder à Original Motion Picture Soundtrack. Last Train, on vous attend de pieds fermes, nos oreilles tremblent encore après une écoute prolongée de ce single fou.

ST GRAAL – Playboy

Une bonne dose d’énergie, d’amour et aussi d’auto-dérision. Voilà ce qui vous attend avec le clip Play-boy que St-Graal vient de dévoiler, issu de son tout nouvel EP Les extraordinaires histoires d’amour de St-Graal. Ambiance 3e mi-temps dans les vestiaires !

Au fil de ses EP – déjà 3 à son actif – ce « punk à chat et influenceur Yam’s » tel qu’il se décrit lui-même nous parle d’amour, de tous les prismes de l’amour. Dans Les extraordinaires histoires d’amour de St-Graal, il est question d’histoires passées, celles « qui restent un peu collées à la peau comme un tatouage ». 

Dans Play-boy, c’est d’amour charnel et sentimental dont il est question. Le chanteur revient sur l’histoire qu’il a eue avec un garçon victime de son apparence et des clichés d’une virilité exacerbée, fuyant l’évidence des sentiments. Un sujet qui aurait pu être sombre, mais que St-Graal a abordé de manière solaire dans sa musique et le clip co-réalisé avec Ilan Brakha. 

Il démarre par un gros plan sur des pectoraux supra musclés d’un bodybuilder se contractant au rythme des premiers riffs de guitare. Puis on dézoome et on découvre St Graal (le seul habillé) en entraîneur au milieu de son équipe de joyeux sportifs court-vêtus pour un début de 3e mi-temps dans les vestiaires. Grands, petits, fins, plus enrobés, plus ou moins (surtout moins) musclés sauf un, la diversité des corps est représentée et mise en scène dans des situations parfois assez savoureuses : St-Graal qui se fait consoler par le bodybuilder, le savon sous la douche, etc. On ne va pas tout spoiler, on vous laisse découvrir… 

Un beau message sur la tolérance, l’acceptation et le lâcher-prise, à écouter et regarder sans modération ! St-Graal sera notamment en concert à Paris à La Maroquinerie le 19 novembre, au Ferrailleur à Nantes le 5 décembre et à La Cigale le 2 avril. 

Ronnie – Les Mots

Après L’Italie et La RomanceRonnie revient cette semaine avec son troisième single et clip de l’année : Les Mots. Au fil de ses morceaux, l’artiste dévoile une bedroom pop colorée, toujours teintée d’un brin de mélancolie, et un univers bien à elle, poétique sans artifice. 

Ce nouveau clip ne déroge pas à la règle. Alors que le monde défile autour d’elle, on découvre Ronnie plongée dans ses pensées, le regard dans le vague, tantôt à la table d’un café, tantôt au supermarché ou encore postée sur une machine à laver. Dans ces tableaux de la vie quotidienne, elle est accompagnée d’un petit poste de télévision vintage, dont l’écran carré s’accorde parfaitement au format de la vidéo.

Alors que le « No signal » du début laisse place aux paroles de la chanson, on comprend que ce poste contient tout ce que la chanteuse aurait aimé dire à la personne à laquelle elle s’adresse, sans y parvenir. « Les mots », ce sont ceux qui manquent au moment où on en a besoin, et qui finissent par arriver quand il est trop tard pour les prononcer. Ceux qu’on se répète alors en ressassant des souvenirs. Chaque tableau est mis en scène de sorte que Ronnie ne puisse jamais voir l’écran de la télévision. Les mots sont donc là, à portée de main, mais ne sortent jamais.

Ce titre explore avec douceur le regret de ne pas avoir su dire, tout en constituant lui-même une déclaration sincère et romantique. On se laisse volontiers porter par cette délicate vague de nostalgie, qui nous replonge quelques instants dans les souvenirs d’un été pas si lointain.

The SmileInstant Psalm

Le clip d’Instant Psalm est sorti de manière simultanée avec Cutouts, troisième album du spin-off de RadioheadThe Smile.

Une introduction très lyrique pour ce nouveau titre dévoilé. Puis, à l’écran, on distingue une ombre aux traits humains qui erre lentement à travers les nuages, l’ouragan, la tempête, l’explosion, l’océan. Cette personne se désagrège, se multiplie, se fait, se défait. Elle quitte l’image. Elle revient. 

Ce titre nous ancre profondément dans une mélancolie certaine. Cette mélancolie fusionne avec un sentiment de solitude intense, comme une communion personnelle et solennelle dans laquelle l’autre n’existe pas.

Le paysage esquissé dans le clip est rempli de vide et les éléments constitutifs du décor ne sont que les métaphores d’une introspection lente et disparate. L’auditeur est plongé dans cette balade. Il y est même coincé. C’est souvent le cas lorsqu’on écoute The Smile, l’articulation et la composition des morceaux nous love dans une douce léthargie donc on ne veut se défaire. 

L’illusion du mouvement est clairement le leitmotiv de ce clip. L’impression d’être dans un train et de regarder défiler le paysage est saisissante. L’image se meut mais la sensation de tromperie persiste. Les vagues font du sur place, l’âme perdue également. Rien n’avance, rien ne recule. Le présent s’éternise.

Instant Psalm, comme tous les autres clip de ce troisième album tout juste sorti, est signé Weirdore qui utilise l’esthétique du même nom pour élaborer ces visuels. 

Le weirdcore désigne l’esthétique du cauchemar, provoque des sensations de gêne, d’inquiétude, de nostalgie, parfois de réconfort. Ce phénomène puise son inspiration dans les archives du début d’internet des années 90 avec des graphismes primitifs, des photographies lo-fi, des montages amateurs et de la compression de l’image.
Enfin, pour les plus attentifs d’entre vous, on notera la qualité des arrangements sur ce titre, comme sur le reste de l’album qu’il est indispensable d’écouter. Cutouts est sorti et on vous garantit que vos oreilles n’attendent que de l’entendre.

Lambrini GirlsCompany Culture

Voici le nouveau clip acéré des Lambrini Girls, duo composé de Phoebe au chant et à la guitare et de Lily à la basse, toutes deux accompagnées de leur musicienne Banksy qui assure la batterie.

Issues de la scène underground de Brighton, les Lambrini Girls brillent par leur franc parler, leurs sonorités punk et leur engagement. Elles donnent une voix aux minorités et dénoncent les travers de notre société malade où les inégalités et les discriminations subsistent.

À mi-chemin entre les Spice Girls et Idles, entre un esprit pop et un punk coupé au couteau, le duo revient avec Company Culture

Dans ce clip, les méandres malsains et toxiques de la culture d’entreprise sont dépeints. Les Lambrini Girls montrent le fonctionnement typique d’une grande entreprise. 

Ainsi, on perçoit la domination patriarcale d’un PDG blanc d’âge moyen. Pour celles·eux qui croient aux stéréotypes, il n’en est pas question. Les statistiques montrent clairement que la place des femmes à des postes de haut rang est limitée. Par conséquent, comme illustré, les femmes sont reléguées à des postes de secrétariat ou des emplois peu qualifiés. Qui plus est, elles sont sous le jougs d’une personne avide de pouvoir, de contrôle, stéréotype patriarcale quant à lui qui ne fait de place ni aux femmes, ni aux minorités de genre. Ce type de patron serait du genre à nous dire d’aller faire la vaisselle et de rester bien sagement à notre place.

Que nenni pour les Lambrini Girls qui transmettent avec énergie et brutalité leur colère, leur besoin de justice, leur besoin que les choses changent. À bas le harcèlement, à bas la suprématie du quadragénaire blanc moyen. À bas la culpabilité d’exister qu’ils voudraient qu’on ressente ! Le duo balaie tout sur son passage, retourne les bureaux. Les femmes s’expriment. Les femmes sont à leur place. La touche Reset est enclenchée et rien ne pourra les stopper !

Préparez-vous pour la tournée 2025 qu’elles viennent d’annoncer ! Des concerts incisifs, déjantés, décalés et frontaux pour des soirées so punk comme on les aime !