Frank Carter & The Rattlesnakes dynamitent le Krakatoa

Frank Carter & The Rattlesnakes ont métamorphosé le Krakatoa en une véritable arène punk ce mercredi 13 novembre. Dès leur entrée en scène, le charismatique Frank Carter a immédiatement captivé l’attention, porté par une présence magnétique et une attitude décomplexée qui ont instauré une connexion instantanée avec le public bordelais. Le groupe a délivré une performance d’une intensité brute, alliant énergie explosive et instants de communion poignants. Retour en images sur une soirée punk mémorable, à couper le souffle.

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Pour commencer, le set de Frank Carter & The Rattlesnakes a débuté en douceur, avec Deano (Dean Richardson) au piano, baigné dans une lumière tamisée. Ensuite, une entrée sobre, suivie de l’arrivée discrète mais charismatique de Frank Carter. Accueilli par les applaudissements chaleureux d’un public bordelais conquis d’avance. La douceur initiale a rapidement laissé place à l’explosion avec « Honey », oscillant entre punk-rock abrasif et mélodie accrocheuse. En effet, l’intensité immédiate du morceau s’est imposée grâce aux riffs acérés de Deano , sublimée par la voix magnétique de Carter.

« Honey » est ainsi une véritable ode au désir, portée par des paroles à la fois sensuelles et obsessionnelles. Le morceau joue habilement sur un contraste marqué entre la lourdeur des guitares et une structure presque pop dans son refrain. En effet, le reflet de l’ambivalence de son propos : doux comme du miel, brûlant comme une flamme.

La setlist a également exploré toute la discographie du groupe. On varie entre des moments percutants avec « Devil Inside Me » et « Parasite ». Tout en dévoilant des titres récents comme « The Drugs », prouvant la pertinence toujours actuelle de leur univers. Mais au-delà de l’énergie brute, c’est la complicité de Frank Carter avec son public qui a marqué la soirée. Ainsi fidèle à sa réputation, il n’a pas hésité à s’installer dans la foule, créant un espace sûr spécialement dédié aux femmes, les invitant à chanter ou danser librement.

Des instants d’émotion sont venus ponctuer cette frénésie. Carter a évoqué avec ferveur l’importance de la solidarité et du respect, exprimant aussi son admiration pour les femmes. Sous des jeux de lumières frénétiques et un son calibré à la perfection, le Krakatoa s’est transformé en une véritable catharsis collective. Les hurlements et pogos ont libéré chaque spectateur dans un moment d’unité rare.

Un concert à l’image de Frank Carter & The Rattlesnakes : viscéral, authentique et profondément humain. Un souvenir indélébile pour tous ceux qui y ont assisté. Cette performance au Krakatoa a pris une résonance particulière dans le contexte de la pause annoncée par le groupe à l’issue de cette tournée. Conscients de l’importance de ces ultimes shows, Frank Carter & The Rattlesnakes semblent déterminés à transformer chaque concert en un moment inoubliable. Un peu comme un ultime cri d’amour adressé à leur public.

Entre gratitude et intensité, Frank Carter a laissé entendre que cette pause pourrait n’être qu’un au revoir, ravivant l’espoir de retrouvailles futures. Chaque morceau, chargé d’émotion, résonnait alors comme une déclaration, rendant l’expérience d’autant plus vibrante et poignante pour les fans présents.

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Kid Kapichi : Un vrai coup de coeur

La soirée a débuté en trombe avec une première partie fracassante signée Kid Kapichi. Le quatuor d’Hastings, armé de riffs abrasifs et d’une attitude insolente, a immédiatement capté l’attention du public. Leur énergie brute et leur présence scénique ont électrisé la salle, créant une ambiance survoltée. Entre dénonciations sociales et hymnes provocateurs, des titres comme « New England » et « Can EU hear me » ont trouvé un écho.

Leur son, savant mélange de punk rock et de grunge avec une dose d’humour, a parfaitement préparé le terrain pour la tempête à venir. Surtout, il a marqué les esprits. Kid Kapichi a sonné comme une révélation. Un véritable coup de cœur pour le public absolument enchanté par leur énergie débordante, leur musique percutante, et leur performance sans concessions. Is se sont imposés comme un groupe à suivre de près, promettant un avenir aussi brillant que leur prestation.

Interview de Kid Kapichi – Prochainement dans La Face B

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