La musique ça s’écoute, mais parfois ça se regarde aussi. Chaque semaine, La Face B vous sélectionne les clips qui ont fait vibrer ses yeux et ses oreilles. Sans plus attendre, la seconde partie de la 249ème partie des clips de la semaine.
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logiciel – Everybody
Il s’appelait Jakju – personne ne prononçait son nom comme il faut explique-t-il mais surtout il faisait écho à une personne et à une musique en lesquelles il ne se retrouve plus -, il est revenu sous le curieux nom de logiciel. L’aventure pop en solo de Simon Lapillonne qui a œuvré à la batterie pour des projets comme Avions ou Brace ! Brace ! a donné un EP qui a vu le jour en juin dernier Never go pop.
Haut en nuances de bleu et rosé céleste dans sa mise en images, Everybody offre des sonorités synthétiques qu’on irait presque qualifier de bizarreries si elles ne venaient pas à se structurer à mesure de l’avancement du morceau.
Sous la direction de Thomas Desliens, logiciel explore le monde autant qu’il l’observe. Avec un nom comme logiciel on s’attend à un ensemble de programmes pour traiter des données en tout genre, Everybody correspond bien à cette définition : un ensemble de textures complexes pour traiter des mélodies, des sonorités. Un curieux pêle-mêle résolument électronique qui nous invite à questionner notre vaste univers.
Basic Partner – Them
Ils arrivent en avril, ce n’est qu’une question de patience. Si vous aimez comme nous Basic Partner, sachez que le groupe s’est lancé dans les joies de l’autofinancement, alors, à vot’ bon cœur !
En attendant le printemps, Basic Partner nous partage son nouveau single : Them. Oui ils ouvrent avec du orange. On pourrait se dire qu’on a atterri par erreur sur une pub Basic Fit mais c’est bien les Basic Partner derrière cette vidéo !
Comme une compilation de vidéos et images carrées tirées d’Instagram, Basic Partner célèbre ses potes. Révélé le jour de la Saint Valentin, Them est une grosse déclaration d’amour à leurs amis de toujours. Un morceau qui en dit long sur l’amplitude sonore des nantais. En résulte un rock vivifiant, bien frontal qui laisse imaginer des concerts forts en décibels. Et nous on adore !
Frànçois & The Atlas Mountains – Pas Lents Dans La Neige
Êtes-vous plutôt mer ou montagne, eau salée ou neige fraîche ? Frànçois & The Atlas Mountains choisit de ne pas choisir, afin de profiter des bienfaits et de l’un et de l’autre. Existe-t-il une meilleure option ? Les images filmées presque à la dérobée croquent nos douces rêveries. Celles qui nous touchent lorsqu’en fermant les yeux, nos pensées s’emparent de nos sens pour réanimer impressions fugaces et sensations euphorisantes.
Pas lents dans la neige joue sur le contraste entre l’instant évanescent et les sentiments éternels qu’il suscite. Une vision élastique du temps qui lui apporte l’agilité dont se nourrissent nos réminiscences passées, présentes ou futures. Les souvenirs d’un bruit, d’un frôlement, d’une odeur se confondent dans une synesthésie musicale si caractéristique de ses compositions de Frànçois & The Atlas Mountains.
Cela fait deux semaines que son album Âge Fleuve est sorti chez Infiné. Si vous ne l’avez pas encore écouté, allez le découvrir. Vous ferez de très belles rencontres, parfois douces, parfois entraînantes, mais toujours émouvantes.
Bon Iver – Everything Is Peaceful Love
Bon Iver est de retour ! Près de six ans après son dernier album, le musicien américain nous prépare une nouvelle expérience qui promet de ne pas perdre en authenticité. Pour annoncer cette nouvelle ère, ce dernier a rendu public le premier single de SABLE, fABLE : Everything Is Peaceful Love.
Un titre qui peut paraître comme étant annonciateur d’une belle balade. C’est le cas, si l’on omet l’autre support qui nous intéresse aujourd’hui. Bon Iver dégaine une nouvelle fois l’une de ses armes favorites : le cynisme et l’ironie. Ce dernier se base sur une construction simple portée par la voix versatile mais toujours tout en maîtrise de son auteur. Ce sont les différents extraits vidéos qui constituent le clip qui rendent le tout comique. Un assemblage de courtes capsules vidéo qui nous permettent de savourer tout le second degré de l’enfant du Wisconsin.
Rendez-vous le 11 Avril pour SABLE, fABLE. On a hâte !
Tennis – Weight Of Desire
Il est temps d’apprendre à saisir les envies diverses et variées qui fusent dans nos esprits, le tout dans un cadre sain et maîtrisé.
Deux années, qui nous ont paru en durer dix, après la sortie de leur dernier album Pollen, le duo Tennis a annoncé la sortie d’un nouvel opus, Face Down In The Garden, prévu pour le 25 avril. Pour accompagner cette annonce, ils ont dévoilé un premier extrait empreint de volupté et de délicatesse. Les musiciens américains n’ont pas fait les choses à moitié, composant un morceau qui rend fièrement hommage à leur identité musicale marquée, où des sonorités teintées de synthétiseurs côtoient une douce mélancolie.
Dans ce nouvel extrait intitulé Weight Of Desire, nous retrouvons une émotion organique et presque brute, enveloppée d’une infinie douceur. Ce titre nous invite à embrasser pleinement nos désirs les plus profonds et perceptibles, nichés au cœur de notre fort intérieur. Il évoque un besoin de créer un espace sûr et libérateur pour exprimer sans retenue cette quête de bonheur, jusqu’à en être submergés. Et tout cela, bien sûr, accompagné d’une personne spéciale, capable de partager ces instants précieux tout en jouant ce rôle d’ancre, nécessaire pour éviter tout débordement dans
Tennis parvient à capter une émotion imperceptible, une sorte de magie qui fait naître ces papillons dans le ventre à chaque écoute.
Horsegirl – Frontrunner
Qu’y a-t-il de plus réunificateur que la nourriture ? Horsegirl l’a parfaitement saisi.
Ce vendredi, leur second album, Phonetics On and On, a enfin vu le jour, accompagné de son dernier extrait, Frontrunner. Une mélodie simple, portée par des guitares sèches, qui dépeint un décor froid et urbain tout en révélant la magie du quotidien de ces lieux. Cette magie, d’ailleurs, se trouve incarnée dans des aliments, en l’occurrence trois pommes rouges, qui ont pour but de réchauffer les cœurs sous l’assaut de la neige envahissante des trottoirs et servent de point de rassemblement entre les membres du groupe.
Ce nouveau titre est une fresque sonore d’un instant ordinaire, baigné dans une poésie brute et chaleureuse. En l’écoutant, nous avons l’impression d’être transportés dans le salon d’un chalet, près d’un feu crépitant, enveloppés par une atmosphère où l’énergie et la convivialité s’entrelacent avec une rare intensité.
Nous remercions le groupe de nous avoir permis de satisfaire notre impatience. Désormais, avec la sortie de l’album, il ne nous reste plus qu’à nous y plonger et savourer chaque instant. Nous vous ferons part de nos impressions très bientôt.
KOMPROMAT – God Is On My Side
Déjà une troisième vidéo musicale pour nos deux compères de Kompromat avec ce titre God is on my side, sublime ritournelle futuriste accompagnée d’une musique électronique entêtante et singulière.
C’est d’ailleurs dans cet esprit là que le groupe a voulu pour le clip une D.A. minimaliste où l’on retrouve Rebeka et Vitalic côte à côte à parler/chanter en décalé sous le feu de stroboscopes DIY (jour, nuit ! jour, nuit !). Preuve en est encore une fois qu’ils prennent de plus en plus de plaisir à produire de la musique ensemble, sans se prendre la tête, et à la sublimer en images, forts de leur brillant élan créatif. En plus de cela, leur second album, Playing / Praying, est en train de trouver son public, plus populaire qu’auparavant. Et la tournée et les festivals sont calés, avec un Olympia sold out en moins de 24 heures !
Un plan sans accroc vous allez me dire, oui mais là ne doit pas être leur seule quête… On aimerait juste pas qu’ils n’oublient pas qu’ils sont des vrais punks à la base, comme on n’en fait malheureusement plus, et que l’on a besoin d’eux… Parce qu’on vous connaît, on sait que toi Pascal tu viens d’un milieu familial agricole, et que tu as connu les scènes les plus underground, à Dijon et aux alentours, avant de connaître le succès… On sait que toi Julia tu as fait tes armes dans les milieux associatifs libertaires et monté de nombreux projets artistiques alternatifs des plus fédérateurs…
En fait, tellement on croit en vous et que l’on connaît votre aura auprès des gens que, par pitié, ne rentrez pas trop dans le moule insipide de ce milieu musical actuelle avec ses schémas préconçus, et devenez encore plus des porte-paroles d’une certaine jeunesse désabusée, en marge, comme l’ont pu l’être à leur époque les Bérus ou encore les Têtes Raides par exemple… Vivre libre ou mourir !
Bob Passion – Paradis Bleu
À peine réveillés, et avant de vous engouffrer sur le quai du métro, on vous propose une douce parenthèse musicale avec le dernier single de Bob Passion intitulé Paradis Bleu. C’est son tout premier morceau en français, mais aussi un son pop, délicat, et enveloppé d’une unique couleur (du papier peint au costume). Le Paradis Bleu porte bien son nom et se trouve dans un manoir abandonné.
Au cœur de ce clip, Bob Passion est en proie à une douce folie. Il tente de se retrouver peut être, ou bien de s’y perdre, entouré de peintures, d’animaux et de statues, habitants de ce lieu. On apprécie les jeux de miroir, les couleurs désaturées et l’univers décalé de cet artiste français. Histoire de ne pas se réveiller trop vite, trop brusquement, on reprendrait bien une seconde tartine de bleu !
Côme Ranjard – Pop-Corn feat. Gaétan Nonchalant
La séance commence à 18h. C’est quoi comme film déjà ? Je sais plus; un court métrage réalisé par Côme Ranjard et Gaétan Nonchalant. Pop-Corn est le premier morceau du dernier album de Côme Ranjard au titre éponyme. Un grand paquet sucré à la main, on se faufile entre les sièges, ça va bientôt commencer. Prenez place.
Côme Ranjard est un poète, un poète du quotidien, de l’ordinaire, mais pas banal. Il parvient à révéler la poésie des choses simples, avec une naïveté qui n’en est peut être pas une, sur des sons lents aux accents pop. Pop-Corn est une chanson pareille à une discussion qu’on aurait pu entendre sur un banc. Accompagné de Gaétan Nonchalant, le clip est à la fois touchant et bien réalisé. Les deux amis se découvrent plus vieux. Des fleurs et de l’amitié, le refrain est repris par les spectateurs (et par nous).
On sort de la salle plus légers, le sourire aux lèvres. Pour voir la vie avec un regard différent, au cinéma ou non, on ne peut que vous recommander d’écouter Pop-Corn, le nouvel album de Côme Ranjard.
Luvcat – Love & Money
Après Matador, He’s My Man ou Dinner @ Brasserie Zédel, Luvcat revient en force avec Love & Money, un nouveau single qui confirme son talent pour raconter les amours passionnées et chaotiques dans une pop pétillante. Inspirée par Tom Waits et The Cure (son nom de scène fait d’ailleurs référence à une chanson emblématique du groupe), la chanteuse de Liverpool, qui a affûté son style dans les pubs de South London et les clubs underground parisiens, continue d’explorer les méandres des relations modernes avec une touche à la fois espiègle et mélancolique.
Sorti le 14 février, Love & Money s’inscrit parfaitement dans son univers pop excentrique, où l’intime flirte avec l’extravagance. Ce titre raconte l’histoire d’un jeune couple prêt à financer ses aventures grâce à des vidéos NSFW. Entre romance effrénée et désir de liberté, la chanson évoque une passion façon Pam & Tommy, portée par des synthés vaporeux, une basse chaleureuse et des percussions entraînantes. Love & Money dépeint une relation aussi intense que toxique, où l’attirance irrésistible pousse à faire des choix déraisonnables : entre illusions romantiques et tentation de l’excès, les amoureux semblent pris dans un jeu aussi enivrant que destructeur. Luvcat y capture l’urgence de l’instant, le frisson du danger et la naïveté des amours folles.
« Love & Money est une lettre d’amour à une romance passionnée et dévorante en ville, à la manière de Pam et Tommy« , explique Luvcat. « Je l’ai écrite après avoir rencontré un barman dans un pub, être tombée amoureuse au premier regard et avoir vécu une nuit de folie sans fin à Londres.«
Le morceau se distingue aussi par son écriture habile et ses références cinématographiques. Le clip de Love & Money met en scène Luvcat aux côtés d’un vrai ex, rejouant ainsi des fragments de son passé tout en rendant hommage à des classiques du cinéma romantique comme Candy, Notting Hill et Once. Cette approche autobiographique renforce son souhait d’authenticité et nous plonge dans un Londres vibrant et chaotique, où chaque ruelle semble abriter une histoire sulfureuse. « Nous avons filmé dans tous mes anciens repaires et essayé de capturer le chaos de deux jeunes Scousers vivant une belle et décadente histoire d’amour à Londres.«
Réalisé par Ollie Bradley-Baker et Luvcat, le clip démarre dans un corner shop, où la chanteuse achète une brique de lait avant de laisser son amie dans un black cab et de se diriger vers son pub local. Là, elle croise un bel inconnu en costume au bar dans ses pensées. Coup de foudre immédiat, suivi d’une danse romantique et d’une virée à travers Londres, entre passages dans le Tube, boutiques de musique et magasins de déguisements, immortalisée à travers l’objectif d’un caméscope vintage.
Love & Money est un hymne à ces amours insensées où l’on se laisse emporter par la promesse d’un futur aussi insaisissable que séduisant. Luvcat s’impose comme une artiste à suivre de très près. Après un passage remarqué à l’Olympia aux côtés des Libertines, elle revient le 23 avril pour un concert à la Maroquinerie déjà complet.
Teddy Swims – Guilty
Teddy Swims revient en force avec « Guilty », un titre sincère et troublant extrait de son album « I’ve Tried Everything But Therapy (Part 2)« sorti le 24 janvier 2025. Ce morceau explore la culpabilité amoureuse, la jalousie et la dépendance émotionnelle avec une intensité brute. À travers la métaphore du crime et de la condamnation, Swims exprime la douleur d’un amour torturé, oscillant entre détresse et espoir de réconciliation. Les paroles traduisent une lutte intérieure où il se reconnaît coupable d’excès et de jalousie, hanté par la peur de perdre l’être aimé. Le refrain, répété comme un mantra, mêle auto-accusation et regret, tandis que les couplets illustrent la spirale émotionnelle d’une relation en déséquilibre.
Musicalement, « Guilty » fusionne soul, R&B et pop, créant une ambiance sonore immersive qui sublime la profondeur émotionnelle du texte. La voix puissante et chargée d’émotions de Swims rend chaque mot tangible, renforçant la douleur et la passion du morceau.
Le clip, réalisé par le duo Bedroom, illustre visuellement cette lutte intérieure. On y voit Teddy Swims évoluer entre un bar solitaire et une séance de thérapie onirique, symbolisant une quête à travers son subconscient. Cette représentation accentue le conflit interne et l’intensité des émotions décrites dans la chanson. La vidéo s’ouvre sur Swims, seul dans une pièce faiblement éclairée, une solitude qui reflète le ton mélancolique du morceau. L’atmosphère rappelle une confession intime, livrant son âme au spectateur dans un huis clos émotionnel. Tout au long du clip, la cinématographie joue avec la lumière et l’ombre pour illustrer les contrastes entre espoir et désespoir, présence et absence. Son timbre unique et éraillé, allié à des paroles sincères, touche une corde sensible. Une forme de rédemption se dessine dans son interprétation : une volonté de réparer, d’évoluer à travers ses erreurs. Loin des clichés sur le chagrin d’amour, le clip adopte un narratif subtil et introspectif. Plutôt que d’amplifier la douleur, il se centre sur le cheminement vers le pardon de soi.
Avec « Guilty« , Teddy Swims confirme son statut d’artiste incontournable au style à la fois introspectif et universel et poursuit ainsi son évolution artistique. Il sera de retour à Paris le 27 février au Zénith pour un concert complet.
Grégoire Jokic – There Will Be Light
Grégoire Jokic nous vient de la Normandie, dans le lot de tout ce qui est chouette est qui vient de là-bas. Il vient surtout avec son piano et se fait tranquillement sa place, entre invitations de Thylacine ou de Nils Frahm (excusez du peu). Il prépare aujourd’hui l’arrivée de son nouvel album, à venir pour le mois d’Avril. D’ici là, il nous partage There Will Be Light, morceau doux et sensible mais extrêmement expressif, en piano solo ou presque (quelques notes de synthétiseur viennent magnifier le tout).
C’est sublimement mélancolique, et c’est le genre de morceau qui accompagne très bien cette saison hivernale. On adore au passage la captation du piano qui laisse entendre les bruits mécaniques de l’objet, lui conférant un caractère plus organique et évoquant les craquements du feu auprès duquel on vient se réchauffer à l’écoute de ce morceau. Côté images, on accompagne le musicien et son instrument au bord de (ou plus exactement dans) l’eau. Les plans sont ensoleillés et magnifiques, et nous donnent d’autant plus envie de voir revenir les beaux jours pour aller goûter à la lumière.
Bad Bunny – TURiSTA
Difficile d’imaginer une Saint-Valentin sans une chanson d’amour pour un slow en tête-à-tête. Bad Bunny l’a bien compris en choisissant cette date symbolique pour sortir le clip de TURiSTA. Issu de DeBÍ TiRAR MáS FOToS, le portoricain partage sa mélancolie sur les amours passagers.
Cette fois, l’artiste se met dans la peau d’un homme de ménage chargé de nettoyer une maison de vacances après le passage de touristes peu soucieux de lui faciliter la tâche.
Comme souvent, Benito propose un clip chargé de sens et ouvert à l’interprétation. Ici, l’amour est au cœur du propos, symbolisé par cette maison qui représente une relation. Tant qu’elle est habitée, elle se remplit de moments heureux, de souvenirs et de partages. Mais une fois vide, il ne reste qu’à faire le ménage et se préparer à un nouveau départ. Une vision poétique et peu exploitée des relations amoureuses, brillamment mise en image.
Si l’on replace ce morceau dans le contexte global du projet, véritable déclaration d’amour à Porto Rico, il prend une dimension encore plus engagée. Bad Bunny semble pointer du doigt ces touristes qui consomment l’île sans la respecter, à l’image de cette maison qu’ils saccagent avant de partir, laissant aux habitants la responsabilité de réparer leurs excès. Un parallèle percutant avec la réalité que doivent affronter les locaux.
TURiSTA vient enrichir DeBÍ TiRAR MáS FOToS, un album qui a déjà marqué les esprits à travers le monde. En trois minutes cinquante, Bad Bunny réussit à faire passer une multitude de messages, en s’appuyant sur un élément simple mais évocateur : une maison de vacances. Une nouvelle preuve de son intelligence artistique, qui brille aussi bien dans ses mélodies que dans sa capacité à raconter des histoires.