Vous aimez la nouveauté mais aussi le charme de l’ancien ? C’est le subtil mélange que vous propose Penelope Road avec son nouvel EP à consommer sans modération : The Diamond Street Sessions. Trois morceaux pour sillonner la route à leurs côtés, qu’importe la distance ou la destination.

So it Goes, « C’est la vie »…
So It Goes ouvre le bal avec un clin d’œil évocateur : un bruitage de jeu vidéo, presque un game over, qui installe d’emblée l’ambiance. Ce détail rappelle que la vie est faite d’essais, d’échecs, de fins et de recommencements. Guitare délicate, touches de piano, batterie feutrée et voix douce composent une atmosphère nostalgique, ponctuée de subtils accents jazz. Une entrée en matière intime et universelle, qui donne le ton à l’ensemble de l’EP.
Un récit à la fois mélancolique et universel
Flowers (Carry Me Home) diffuse une nostalgie lourde, presque suffocante. On se glisse aisément dans la peau de celui ou celle dont le cœur a été brisé, tant le récit sonne juste. Les paroles capturent avec finesse la douleur d’une blessure intime, et chaque note semble en porter le poids. Le solo de guitare, à la fois tendre et incisif, prolonge l’émotion jusqu’à son apogée, laissant résonner une mélancolie persistante.
Un dernier titre empreint de douleur et d’espoir
Out Tonight conclut l’EP avec un groove chaleureux et une sincérité brute. La chanson exprime avec émotion la douleur de la rupture et la difficulté de tourner la page, portée par des harmonies vocales riches et un jeu de guitare à la fois doux et rythmé. Ce titre offre une conclusion pleine de maturité et de profondeur à ce triptyque.
Avec The Diamond Street Sessions, Penelope Road rappelle que la musique est un voyage autant qu’une émotion. Trois titres comme trois haltes sur une route où la nostalgie, l’amour et l’espoir s’entremêlent, laissant à l’auditeur l’envie de prolonger le trajet.