Alex Van Pelt s’accompagne de son premier amour pour nous présenter son tout dernier opus : Cabin Fever. Écrit entre Paris et une forêt en Géorgie, il explore diverses thématiques : la solitude, les connexions et la renaissance. En bref, l’album parfait pour toute personne qui ressent le besoin de s’évader !

Et si tout partait d’une vieille connaissance ?
Alex Van Pelt ne fait pas partie des petits nouveaux de la scène musicale indépendante française. Fin août, il fait son grand retour, mais pas seul. L’artiste est accompagné de l’instrument qui a toujours fait chavirer son cœur : sa guitare. C’est vers Nashville qu’il se procure son fidèle compagnon, avant de poursuivre son chemin vers un environnement calme et propice à l’écriture.
Le début du voyage
Tout commence à la Nouvelle-Orléans avec Spanish Moss, un morceau 100% acoustique, qui illustre les retrouvailles d’Alex Van Pelt et de sa guitare. Fasciné par ces longues barbes végétales qui pendent aux branches des arbres, l’artiste se laisse guider par son instrument. C’est assez naturellement que découle In Tune, un titre dont le paysage sonore fait echo à celui d’un vieux Disney.
Parallel Lines nous ramène les pieds sur terre. Elle nous rappelle qu’il est parfois difficile de s’entendre et ça malgré une proximité géographique. Les images de « lignes parallèles » traduisent cette alchimie où on s’écoute, on se manque, sans pour autant réellement se rapprocher :
Sometimes it feels like we move along parallel lines / And I’m glad we’re side by side but I’m sad there’s no junction down the path.
L’intimité comme refuge
Secret Spell marque un tournant émotionnel dans l’album. Cette chanson dédiée à sa grand-mère révèle toute la pudeur de l’artiste. Sa vulnérabilité assumée justifie d’ailleurs le choix d’enregistrer l’album seul chez lui plutôt qu’en studio.
All Over The Map capture un moment joyeux et simple, puisqu’elle a été écrite pendant que sa petite amie photographiait les alentours d’un lac. Cette spontanéité se retrouve dans l’enregistrement final où leurs deux voix s’entremêlent naturellement sur le refrain.
L’amour en filigrane
Four Hand Story naît d’une excursion en barque. C’est au milieu de l’eau, « à regarder le scintillement du soleil sur la surface », qu’Alex Van Pelt compose le refrain. Le titre évoque cette complémentarité amoureuse où deux mains ne suffisent plus, où il faut être quatre pour raconter l’histoire.
Le morceau Cabin Fever, écrit à Paris, dévoile enfin tout le concept de l’album. L’ensemble de ces titres permettent à l’artiste de retrouver sa zone de confort, « loin du bruit, loin du chaos ».
Eye of the Storm clôt ce voyage en beauté, comme un « générique de fin » qui laisse l’auditeur dans une bulle de sérénité.
Avec Cabin Fever, Alex Van Pelt nous prouve que parfois il suffit d’une guitare et d’une cabane perdue en forêt pour retrouver l’essentiel.