Les clips de la semaine #272 – Partie 1

La musique ça s’écoute, mais parfois ça se regarde aussi. Chaque semaine, La Face B vous sélectionne les clips qui ont fait vibrer ses yeux et ses oreilles. Pour accompagner votre rentrée, on vous invite tout de suite à découvrir notre 272ème sélection des clips de la semaine

YOLANDE BASHING – Si je compte bien

On va vous faire une petite confidence : il y a de cela presque un an, autour d’une bière au feu Le Motel, Yolande Bashing nous parlait déjà de l’arrivée prochaine de son nouvel EP. Le temps est passé et l’information n’avait pas quitté notre esprit. Aujourd’hui, l’information est officielle : Territoire est attendu pour le 10 octobre prochain chez Airfono et se dévoile en partie cette semaine avec si je compte bien.

Si je compte bien, c’est un dialogue de sourd sur basse fracassante et mélopées de synthés 70’s. Un morceau bondissant, au groove contaminant et porté par un texte ciselé et intelligent. Car comme toujours chez Yolande Bashing, le fond et la forme s’équilibrent dans l’importance pour créer un univers explosif et absurde où le non sens assumé permet d’explorer les incohérences et dissonances du monde moderne.

Un premier extrait qui s’accompagne d’une vidéo réalisée par Vidéodrome. Dans cette première partie (qui en annonce sûrement d’autres) on reconnait les territoires du nord et l’on suit Baptiste et Aurélien dans cet univers étrange. Un bureau au milieu de la campagne, des personnages qui tournent en rond et qui semblent plus obnubiler par les chiffres et la croissance que par le sens et la qualité de ce qui est produit (coucou le petit monde de la musique) et une envie de fuite qui se fait de plus en plus présente.

On suit alors cette grande échappée, cette traversée des territoires et ce retour vers un monde plus tangible sauf que … Sauf que l’irréel fait son apparition sous la forme d’un ascenseur futuriste que n’aurait pas renié Willy Wonka. Il est donc temps de s’envoler pour découvrir un univers différent.

La suite dans la partie II ? On a déjà hâte !

Alex Van Pelt – SECRET SPELL

Alex Van Pelt signe avec Secret Spell un hommage tendre à sa grand-mère, où chaque parole dévoile sa vulnérabilité assumée : “Your eyes locked in the empty space of the kitchen corner”. Cette ballade folk, enregistrée seul chez lui pour préserver son intimité, joue habilement sur l’inversion des rôles : l’enfant devenu adulte prend soin de celle qui l’a toujours protégé.

 Le clip, sous la direction de Pacôme Henry, transpose cette émotion dans une fable visuelle où un ballon gonflable incarne à la fois la présence et la légèreté d’un lien affectif. Alternant espaces clos et vastes paysages, il souligne la dualité entre confinement et liberté, tandis que la progression du ballon reflète le poids et la chaleur des souvenirs.

En quelques minutes, Secret Spell condense la maturité artistique d’Alex Van Pelt : sobriété acoustique, émotion brute et univers visuel soigné se conjuguent pour faire de ce titre le cœur sensible de Cabin Fever.

GROS CŒUR – MONTRÉAL

Quelques mois après Sacrifice, un single envoyé en solitaire pour annoncer leur retour, GROS CŒUR revient cette semaine avec MONTRÉAL, premier extrait de Vague Scélérate, second album attendu pour le mois de novembre.

On retrouve donc avec plaisir cette volonté propre au quatuor belge d’offrir des morceaux longs comme des expériences psychédéliques où l’esprit s’évade, navigue et se fait peur. Car oui MONTRÉAL est une sorte de train fantôme mental dans lequel on est entrainé avec bonheur, bifurquant ici et là vers différents rythmes, styles et émotions.

GROS CŒUR s’amuse des formats, joue avec la voix comme un élément global dont le sens se cache à nos oreilles et nous fait vivre une expérience musicale entêtante et parfaite qui annonce le meilleur pour ce second opus.

Aussi à l’aise derrière la caméra que sa batterie, Alexandre De Bueger livre comme toujours une vidéo délirante, entre expérience DIY et références cinématographiques affirmées.

On se retrouve donc plongé dans une sorte GROS SHOPPING, émission télévisée décalée où l’on tente de nous vendre une méga-calculatrice parfaite et aux multiplies fonctionnalités, puisqu’elle joue aussi les rôles de caméra, de machine à café ou encore de porte manteau.

Un objet étrange voué à l’échec et qui finit par montrer ses défaillances. Les ambiances 80’s et 90’s se multiplient dans le clip, délivrant des clins d’œils aux souvenirs télévisuels des trentenaires mais aussi aux amoureux de Tarantino, des frères Coen et Farrelly. Du tout bon exécuté avec une bonne dose d’amour, d’humour et de cynisme qui nous rappelle que GROS CŒUR ça se vit aussi à travers l’image.

Wolf Alice – Just Two Girls

Just Two Girls est le dernier extrait de The Clearing, le quatrième album de Wolf Alice, sorti en mai dernier chez Dirty Hit. Porté par son mélange de rêverie pop et de rock à la fois tendre et audacieux, The Clearing s’impose comme le disque le plus accompli du groupe, salué par la critique internationale et récemment nommé au Mercury Prize 2025. Plus d’Alice et moins de Wolf, ont titré certains médias britanniques : un album plus confiant que jamais, qui conjugue intensité et vulnérabilité, et s’affirme comme une véritable lettre d’amour aux années 70 tout en préservant l’authenticité sonore du groupe.

Parlons de Just Two Girls. Le morceau s’écoute comme une ode à l’amitié féminine, espace de complicité, d’admiration mutuelle et de vérité sans filtre. « Une chanson pour les copines », pourrait-on dire. Les paroles oscillent entre observations légères et confidences profondes, entre humour, tendresse et sincérité. Ellie Rowsell y capture cette manière qu’on a parfois d’apprendre à se découvrir soi-même à travers une amie. Le refrain — “We’re just two girls at the bar / Like two kids in the park / Here’s the stage, you’re the star” — condense l’essence de la chanson : une scène banale qui se transforme en instant magique, célébration intime d’une amitié où l’on peut se montrer tel que l’on est, à 100 %.

Musicalement, le morceau est à la fois suave et pétillant. Une introduction jazzy au piano ouvre la voie à une pop élégante ponctuée de réminiscences disco. Les guitares se font vaporeuses, la voix d’Ellie Rowsell plus douce que jamais pour évoquer la sororité. La basse, sensuelle et dansante, et un synthé lumineux viennent porter la mélodie avec délicatesse.

Le clip, réalisé par Colin Solal Cardo et chorégraphié par Ryan Heffington, transpose cette alchimie à l’écran. Tout commence dans un restaurant chic : verres de champagne, conversations feutrées, sourires élégants. La caméra se resserre ensuite sur Ellie Rowsell et Lucy Boynton, installées au comptoir, cœur battant de l’histoire. Très vite, le vernis se fissure : les deux complices deviennent des héroïnes à la Thelma et Louise, semant un chaos joyeux dans le restaurant, montant sur les tables, picorant dans les assiettes et les verres tandis que les autres convives restent figés. Elles poursuivent ensuite leur cavalcade à travers des décors immobiles, enchaînant danses, partie de billard et séquence disco flamboyante dans un lobby art déco où tombent des paillettes dorées. Le clip s’achève sur la scène initiale des deux amies au bar, comme pour rappeler que cette complicité contient tout : fête, insouciance, confidences et vérité.

Avec Just Two Girls, Wolf Alice signent l’un des moments phares de The Clearing, un titre qui incarne la beauté brute de l’amitié féminine et renforce encore la singularité d’un univers désormais plus mature. Si le groupe a en partie renoncé à son éclectisme, c’est pour livrer son disque le plus cohérent à ce jour, enrichissant un répertoire déjà considérable. Porté par cette reconnaissance critique et la nomination au Mercury Prize, Wolf Alice s’apprête à entamer sa plus grande tournée mondiale, avec notamment trois dates en France : Paris, Lyon et Toulouse.

Lola Young – SPIDERS

SPIDERS est le dernier titre de Lola Young, extrait de son premier album This Wasn’t Meant For You Anyway, paru en juin dernier chez Island Records. Avec cet album, la chanteuse britannique de 23 ans affirme une identité artistique et vocale sans concession : une écriture frontale et authentique, une voix à la fois puissante et vulnérable. Beaucoup l’ont comparée à Amy Winehouse, tant son interprétation déchirante, parfois presque éraillée, bouleverse.

SPIDERS est une ballade romantique et dramatique qui s’écoute comme une confession à vif, traversée par l’anxiété et les pensées obsessionnelles de Lola. « Please kill, kill all the spiders / Cause they’re in our room and with them I can’t sleep beside ya », chante-t-elle avec une intensité désarmante. La métaphore des araignées évoque une relation étouffante, rongée par les doutes qui s’infiltrent jusque dans l’intimité. Les paroles naviguent entre fragilité, colère rentrée et désir d’abandon total — tout l’art de Lola Young : chanter la douleur avec une sincérité brute, sans fard.

Musicalement, SPIDERS commence comme une ballade fragile, où Lola déploie une douceur qu’on lui connaît trop peu. Le morceau monte progressivement en intensité jusqu’à un refrain dramatique et puissant : I’m not a woman if I don’t have you / And you’re not a man if you don’t have me.”

Le clip en noir et blanc, réalisé par Conor Cunningham avec une direction créative de Studio Island, épouse cette atmosphère dépouillée. Épuré, il laisse toute la place aux paroles et à l’interprétation. On y voit Lola Young assise sur une chaise, caméra fixée sur son regard. On lui tend une araignée qu’elle caresse doucement comme un animal de compagnie — sans peur, presque avec tendresse. Puis, du bout de ses longs ongles, elle allume une cigarette. Tout au long du morceau, elle chante pour nous, les yeux dans les yeux, rendant le refrain encore plus poignant. Une esthétique minimaliste mais d’une force redoutable, qui sublime la performance vocale et l’émotion brute du titre.

Lola Young sera de retour en France au printemps prochain : 31 mai 2026 – Lyon, Le Radiant Bellevue et le 1er juin 2026 – Paris, L’Olympia

Chet Faker – Inefficient Love 

Moins d’un an après avoir célébré les 10 ans de son mythique album Built on Glass, Chet Faker revient avec deux singles et deux clips, dont le plus récent, Inefficient Love, sort cette semaine. 

L’artiste australien, qui nous a habitués à des sonorités groovy, se débarrasse de tout artifice dans ce morceau écrit en quelques minutes. Une guitare grattée et quelques violons laissent toute la place à la mélodie, faussement simple, et à sa voix, chaude et fragile. Enfin, d’une fragilité maîtrisée, qui confère une émotion brute à cette chanson sur l’ « amour inefficace ».

Derrière cette expression, il est question de vulnérabilité, d’un décalage entre l’amour donné et l’amour reçu. S’écartant des clichés sur la passion amoureuse, il raconte avec sensibilité la beauté imparfaite et parfois tragique de l’amour. Source de nombreux maux, il aimerait qu’il soit conditionnel, raisonné, mais c’est en dehors de son pouvoir. Dans le clip, réalisé par Clancy Walker, il donne l’impression de fuir pour sauver sa peau des méandres de l’amour. Mais les paroles, ambivalentes, laissent supposer qu’il s’agit d’une course infinie contre ses propres sentiments, qui échappent à son contrôle.

Pour celles et ceux qui ont hâte de découvrir en live ses nouveaux morceaux, Chet Faker sera en concert le 22 octobre au Bataclan.

Rosemarie – Les contours

Rosemarie prolonge un peu l’été en nous dévoilant cette semaine Les contours, 3e extrait de son 1er album Réparer attendu pour le mois prochain.

On retrouve la rythmique lente, la voix sensible et la chaleur du son organique dans ce nouveau morceau où il est question du temps qui passe, inexorablement, et qui se répète, indéfiniment. De nouvelles sonorités font néanmoins leur apparition, venant encore enrichir l’univers musical que dévoile Rosemarie, avec notamment le trombone et des conques – oui oui !

Ces conques résonnent avec le décor marin de ce clip tourné au large de Marseille et réalisé à nouveau par Fanny Magot. Un clip doux et délicat dans lequel Rosemarie apparaît seule, comme dans La mer et Faire partie du monde. Une solitude contemplative, baignée d’eau salée et de soleil. Rosemarie fait corps avec les éléments pour mieux se recentrer sur ses pensées, ses émotions et ses désirs. Mais pour la première fois, cette solitude prend fin avec la rencontre gracieuse et poétique d’un amour naissant.

Une impression de sérénité mélancolique se dégage de ce troisième extrait, qui vient préciser les contours décidément très prometteurs du premier opus de Rosemarie. Rendez-vous le 31 octobre pour découvrir la suite !

Rosemarie sera en concert au festival Jacques Brel à Vesoul les 11 et 12 octobre, et au Marché de la gare à Lyon le 17 décembre.

Twenty One Pilots – City Walls

Attention prenez garde, nous allons embarquer ici non pas pour un clip mais pour un court-métrage de plus de neuf minutes. Le chef d’œuvre qu’est City Walls vient introduire le nouvel album de Twenty One Pilots, Breach, sorti ce vendredi 12 septembre. 

Vous le savez sûrement, le lore du groupe est riche, dense et fait toute l’identité de Twenty One Pilots. De Blurryface sorti en 2015, en passant par Trench ou Clancy, dernier album en date de 2024, le groupe de Tyler Joseph fait parler de lui par son originalité et son univers unique. 

Messages cachés, silences de plusieurs années, lettres cryptiques et prises de paroles mystérieuses, c’est à force tours de passe-passe que le groupe a su développer son histoire, et une communauté solide s’est construite autour d’eux. Cherchant les indices dans chacune de leur apparition pour comprendre et capter l’invisible, le moindre détail. 

Une fois n’est pas coutume, le nouvel album Breach vient clôturer une ère pour le groupe. L’annonce : Hello Clancy, Hello Blurryface, let’s finish this. Un chapitre décisif pour le personnage principal, Clancy, quelle sera la fin de sa destinée ?

Dans le clip du jour, City Walls, la bataille finale entre Clancy et Blurryface débute. Alternées avec ces scènes de combat, plusieurs aperçus de Dema et du passé de Clancy (également des images déjà vues lors de précédents clips, faut suivre !). Une ambiance visuelle sombre s’étendra tout au long du clip et on reconnait très bien la signature artistique du groupe. Tel un véritable film, on savoure chaque minute d’action, attendant avec impatience le dénouement, qu’on vous laisse découvrir…

Twenty One Pilots démontre une nouvelle fois leur capacité à créer, à captiver, par leur voix, leur jeu de batterie puissant et identité visuelle inégalée. Nouvel album Breach, à écouter dès maintenant ! 

Jahïem Solo Créatif! 

Rester créatif dans une société qui laisse peu de place à l’imagination, c’est le défi quotidien de nombreux artistes. Jahïem Solo l’incarne à sa manière avec Créatif!, un morceau qui marque son retour.

Le titre s’impose comme un titre R&B à la fois doux et percutant, qui va droit au but. La production installe une atmosphère feutrée où se glisse une partie plus rappée, apportant une énergie supplémentaire au morceau. L’outro, quant à elle, agit comme une respiration finale qui sublime ce véritable cri du cœur.

Jahïem Solo, aborde un sujet rarement discuté mais qui concerne un grand nombre : comment continuer à nourrir ses ambitions quand le quotidien professionnel épuise l’esprit ? Cette tension, que beaucoup ressentent face aux contraintes du travail, trouve ici un écho artistique. L’univers visuel accompagne même cette réflexion : l’artiste a conçu sa propre cover, et le clip, rappelant l’esthétique de la série Severance, où l’opposition entre vie professionnelle et aspirations personnelles, devient centrale. Il est clair que même au cœur des routines les plus contraignantes, il est vital de protéger son espace créatif.

Autour de Jahïem Solo gravite désormais un nouveau collectif, Brainiac FM, une communauté de passionné·es qui documente l’indépendance et l’approche hybride de sons/images. Le collectif s’affirme comme un lieu de transmission et de soutien. Rien ne remplace la sincérité, et toucher de l’herbe (vivre une expérience humaine, connectée au réel) vaut mieux que n’importe quelle autre stratégie marketing.Avec Créatif!, Jahïem Solo signe donc un retour fort et nécessaire. Une œuvre qui rappelle que l’ambition ne doit pas s’éteindre, même quand le monde extérieur semble vouloir la contraindre.

Talk To Her – PLD

Les italiens de Talk To Her reviennent cinq ans après leur premier album Love Will Come Again et nos oreilles ne peuvent qu’être heureuses ! C’est même posé pour de bon, le nouvel album Pleasure Loss Desire est prévu pour le 30 octobre prochain chez Shyrec/Icy Cold Records produit par un certain Maurizio Baggio qui a opéré pour deux noms très appréciés par ici : The Soft Moon et Boy Harsher. Ca annonce la couleur !

Pour patienter, le groupe nous partage un premier single qui donne le ton : PLD. Si Talk To Her ne se métamorphose pas radicalement, le quatuor amplifie la froideur qu’il avait commencé à côtoyer sur son premier opus. Synthés obsédants, voix vibrante baryton à la Gahan et insertions mesurées de guitare font de PLD une excellente entrée en nouvelle matière. On délaisse l’amour avec un grand A pour pénétrer dans la facette aliénante, l’espoir mêlé à la nostalgie.

Et histoire d’accompagner la sortie du single de la plus belle des manières, Talk To Her s’offre un clip réalisé par Damiano Affinito. Un clip mettant au cœur de l’action son frontman confiné dans une voiture, pris d’espèce d’hallucinations, où des silhouettes comme en négatif esquissent des pas de danse, s’entrechoquent dans son esprit et le font libérer un genre de double maléfique. Qui sait on le retrouvera dans un prochain clip ?

Oli Féra – VIVANTE

De quoi avez vous besoin pour vous sentir vivant.e ? Peut être bien du nouveau titre d’Oli Féra.

La musicienne est de retour cette semaine avec un titre fort dans lequel elle interroge notre besoin, parfois dangereux, de ressentir les choses de la manière la plus intense possible.

Une basse répétitive et envoutante et une interprétation habitée, Oli Féra nous raconte les addictions et la capacité qu’a l’être humain de se plonger dans des cycles, parfois destructeurs, pour avoir la sensation d’exister, d’être vivant sans réaliser le danger des choses que l’on s’inflige.

Pour accompagner le morceau, Oli Féra réalise elle même la vidéo qui accompagne le morceau. Dans sa cuisine, elle développer un univers volontairement DIY, parfois bancal et chaotique rempli de son énergie débordante.

Jouant volontairement sur le choc et les contrastes, elle met en parallèle le titre avec l’image, les excès et le chaos qui boue chez chacun et qu’on prend parfois le risque de faire exploser … pour se sentir vivant.e.

Une économie de moyen mais pas d’intelligence tant la vidéo devient un miroir humain et puissant des thématiques de VIVANTE.

Joey Valence & Brae – DISCO TOMORROW

Quelques semaines après avoir dévoilé l’excellent HYPERYOUTH, et alors qu’ils partiront prochainement en tournée aux États-Unis et en Europe, Joey Valence & Brae sont de retour avec une vidéo pour DISCO TOMORROW.

Alors que l’album est nourri d’une énergie débordante, DISCO TOMORROW présente une autre facette de celui-ci, plus posée et intime. Le duo creuse ici dans sa propre histoire, et nous raconte son histoire, entre leur rencontre, les certitudes et le travail nécessaire pour en arriver là où ils en sont. Une production atmosphérique et une sorte d’ego trip apaisé, au point que le flow des deux américains se fait moins vindicatif et plus émotif avant que le morceau ne finisse par exploser dans un dernier soubresaut d’énergie (DISCO TOMORROW étant le dernier titre de l’album) .

Un morceau à la tendresse communicative qui s’accompagne d’une vidéo où l’on retrouve, Joey Valence & Brae dans un désert alors que le soleil commence à ce coucher. Une vidéo épurée qui met en son centre les deux musiciens et leur complicité dans le plus simple appareil.

Pas encore annoncée, on espère malgré tout le retour de Joey Valence & Brae prochainement en France.