Maxym Bronsard : de ses débuts à ses projets New Country inédits

Maxym Bronsard lève le voile sur son univers : entre nature québécoise et New Country assumé, l’auteur-compositeur-interprète nous dévoile en exclusivité le titre de son album Toute qu’une Ride attendu en avril 2026. De ses débuts dans le groupe Klimat à ses sessions d’écriture avec Fred Dionne et ses spectacles acoustiques sur le fjord, découvrez le parcours singulier d’un artiste qui a transformé sa passion tardive en carrière florissante.

Crédit : Janie Helen

La Face B : Salut Maxym, comment vas-tu ?

Maxym Bronsard : Ça va vraiment bien. Tu sais, je suis avec une maison de disques maintenant. Aussi, on a beaucoup de projets qui s’en viennent. Je sors un album en avril. J’ai de belles collaborations dans cet album-là, avec des gens établis dans le milieu. Je suis vraiment excité par rapport à ça. pis, ça va être un album qui va être vraiment New Country Pop, dans la lignée de La Petite Maison Jaune que j’ai sorti dernièrement. Il y en aura certaines plus pop pour les radios aussi. Sinon, j’ai eu un post avec une radio pour animer une émission de New Country. Je suis vraiment rendu 100% dans ma carrière et en musique.

LFB : Ah oui, tu sembles être plus que bien lancé ! Concernant cette émission de radio, comment ça s’est passé ? Ils t’ont contacté, tu as candidaté…

Maxym Bronsard : Dans le fond, moi je voulais faire des chroniques pour parler un peu de la musique en région au Saguenay-Lac-Saint-Jean. pis, après ça, ils m’ont dit : “On cherche un poste d’animateur.” J’avais déjà fait des entrevues avec eux pour ma musique, elle roule beaucoup dans leur radio aussi. Donc ils m’ont dit : “On serait quand même intéressé à t’avoir.”

LFB : Sur scène, tu es quel genre d’artiste ?

Maxym Bronsard : Je suis quelqu’un de très rassembleur en spectacle. Quand je fais des shows, c’est vraiment là ma force selon moi. Je parle avec le monde, on fait des blagues, c’est cool. Tu peux venir me voir deux fois, ça ne sera pas pareil. J’aime vraiment avoir une connexion avec le public.

LFB : Tu peux nous parler de ton style musical ?

Maxym Bronsard : En ce moment, j’ai fait une partie très pop-rock. On sentait le New Country à travers ma musique, mais je ne l’avais pas encore assumé. Pis, au fur et à mesure, je me suis dit : “Hey, c’est vraiment ça que je veux faire.” J’ai eu un EP de trois chansons où on le sentait déjà, pis dans La Petite Maison Jaune, et mon prochain album sera complètement dans cette veine.

LFB : Je voudrais qu’on revienne un peu sur tes débuts si ça te va. Tu as commencé ta carrière dans le groupe Klimat, c’est bien ça ?

Maxym Bronsard : Ouais, j’étais avec mon frère et un de mes meilleurs amis. Lui, il fait du slam/rap, mon frère faisait du cajun. On faisait ça pour le fun au cégep, on a fait des spectacles et des premières parties. À un moment, ils m’ont dit : “Max, continue, on sent que t’as de quoi.” Eux ont continué leur chemin, moi j’ai suivi la musique.

LFB : Mais finalement, du jour au lendemain, tu t’es retrouvé seul sur scène. Comment as-tu géré ce changement ?

Maxym Bronsard : Bin, j’ai appris à me faire confiance, je pense. Peu importe le boulot, il y a toujours le stress de la nouveauté. Même pour l’émission de radio, je suis excité et j’ai hâte, mais il y a toujours une adaptation. C’est de passer cette barrière et de se dire : “Bon, let’s go.”

LFB : Il y a quelque chose qui m’intrigue. Tu nous as parlé du côté musicien de ton frère. Du coup, chez toi, la musique, c’est une histoire de famille ou pas du tout ?

Maxym Bronsard : Zéro. Mon frère faisait ça pour le fun. Dans ma famille, je suis plutôt sportif : j’ai joué au hockey sur glace presque à haut niveau. C’est plus vieux que j’ai découvert cette passion-là. J’ai toujours aimé écrire et chanter, j’ai appris la guitare pour m’accompagner.

LFB : Je sais que sur ton dernier EP, Un vent favorable, tu as dit que c’était un EP qui permettait de mieux apprendre à te connaître. Qu’est-ce qu’il a de plus par rapport aux autres ? Pourquoi tu dis qu’on te connaît plus à travers celui-là ?

Maxym Bronsard : Côté direction artistique, je commençais à m’assumer. Si on écoute l’autre album Chanter ben fort, c’était un peu plus éparpillé. Dans cet EP, j’ai trouvé quelque chose dans la manière d’écrire et de chanter qui reflète vraiment ce que je suis et ce que je veux faire. On y parle nature, voyage sur la route… On commence à retrouver le vrai Maxym Bronsard.

LFB : Est-ce qu’on pourrait avoir quelques exclus sur ton album qui arrive ? De quoi ça va parler ? Quand est-ce qu’il va sortir ? Des petites choses comme ça.

Maxym Bronsard : Le plan, c’est de le sortir en avril prochain. J’ai le nom de l’album, je suis sûr à 100% qu’il s’appellera Toute qu’une Ride. J’ai de belles collaborations, je ne peux pas nommer les noms, mais ça va faire plaisir au monde. J’écris et finalise l’album avec Fred Dionne, nominé à l’ADISQ et gagnant de plusieurs CCMA. Et Roy Davis, qui me suit depuis l’EP, sera à la production.

LFB : Concernant Roy Davis, comment est née votre collaboration ?

Maxym Bronsard : Moi, j’ai un traqueur radio à Montréal, Simon Robitaille de Taxi Promo. Il m’a fait rencontrer Roy lors d’un de ses événements. On a jasé, décidé d’essayer de travailler ensemble, et ça a cliqué immédiatement. Il comprend ce que je veux, c’est aussi un auteur-compositeur, il capte mes idées.

Crédit : Janie Helen

LFB : Je voudrais revenir sur ton côté “nature” dont tu m’as parlé plus tôt. On te décrit comme un amoureux de la nature. D’où ça vient ? Est-ce que depuis petit tu as toujours aimé ça ?

Maxym Bronsard : Pour vrai, oui. Je viens de la Rive-Sud de Montréal, près du mont Saint-Bruno. Avec mon frère, on était tout le temps dans les bois. On allait souvent au Saguenay-Lac-Saint-Jean en famille. Ce rêve de travailler en nature, d’avoir une maison dans le bois, m’a toujours habité. Avec ma femme, on a acheté La Petite Maison Jaune au milieu des arbres, sur un gros terrain : c’est notre safe space.

LFB : Pour la Petite Maison Jaune, tu en as fait une chanson. Cette maison représente quoi pour toi ?

Maxym Bronsard : Je le prends comme un accomplissement. C’est mon œuvre de paix, mon premier projet avec ma femme Marie. Ça symbolise notre refuge, loin du tumulte de la route, un cocon où on se sent en paix. D’ailleurs, elle chante sur la chanson, même si ce n’est pas sa discipline, parce que je voulais qu’elle fasse partie intégrante du projet.

Crédit : Janie Helen

LFB : Je ne sais pas si c’est déjà arrivé, mais quand tu vas sur scène, est-ce qu’elle vient avec toi pour cette chanson ?

Maxym Bronsard : Oui ! La première fois, c’était stressant, c’était en première partie d’Émile Bilodeau devant une salle comble. Elle ne voulait pas monter, mais Émile lui a dit : “Let’s go, fais-le !” Elle l’a fait, c’était un super moment. Maintenant, je la fais monter à chaque fois pour cette chanson.

LFB : Est-ce qu’elle va encore être présente dans l’album à venir ?

Maxym Bronsard : On sait pas, pourquoi pas ? Je sais que pour cette chanson, c’était important de l’avoir. On verra si ça lui tente à nouveau ? Avoir une voix féminine apporte toujours un plus.

LFB : Est-ce que tu aurais un conseil à donner à des personnes qui n’osent pas se lancer, qui écrivent dans leur coin ?

Maxym Bronsard : Bin, premièrement, ne jamais arrêter : faut se faire confiance et avancer. Je suis passé par la porte des concours, même si je n’aime pas ça, j’en ai gagné plusieurs qui m’ont aidé à créer mon équipe pro. Ensuite, composez, envoyez vos morceaux à des amis, jouez-les en public pour gagner en confiance. Et exploitez TikTok pour toucher un plus large public.

LFB : Aujourd’hui, si tu devais recommander trois artistes, qui ce serait ?

Maxym Bronsard : J’ai pas le choix de nommer Fred Dionne pour son New Country, Les Cowboys Fringants pour leur long parcours, et Nekfeu pour la richesse de son écriture.

LFB : Au niveau de tes concerts, est-ce que tu aurais une anecdote à raconter ?

Maxym Bronsard : Oui !  Pour le Festival International Périphérique, on m’a demandé un spectacle acoustique sur un zodiac à l’Anse-Saint-Jean pour 40 personnes sold out. Juste ma voix et le bruit des vagues, j’avais amené des verres et on a fait un cheers après Lève ton verre , qui sera dans mon prochain album. C’était un moment ultra intime et inoubliable.

LFB : Ça avait l’air incroyable whaou. Pour finir, où est ce qu’on peut te retrouver dans les prochains mois ?

Maxym Bronsard :

  • 12 décembre – Québec
  • 18 décembre – Rimouski

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