La musique ça s’écoute, mais parfois ça se regarde aussi. Chaque semaine, La Face B vous sélectionne les clips qui ont fait vibrer ses yeux et ses oreilles. Tout de suite on vous invite à découvrir la première partie de notre 276ème sélection des clips de la semaine.

Tomasi – Sitcom (On ne peut pas plaire à personne)
Est-ce vraiment un clip ? On n’en est pas forcément certain, mais on avait envie de parler de la vidéo réalisée par Nicolas Garrier et Giraudeau et Tomasi autour du morceau Sitcom (On ne peut pas plaire à personne).
Premier morceau du 1er album de Tomasi, le titre est pensé comme une sorte de générique, laissant apparaître tout ce qui va se dérouler durant le reste des chansons.
Ici, la donne est un peu différente, car plus qu’un clip, on est face à une sorte de court-métrage hybride, mélangeant tout à la fois des idées de clip, de documentaire et d’évasion onirique.
La vidéo mutiplie les références cinématographiques, s’amuse de la colorimétrie, des formats vidéos, des codes de la sitcom autant que des plans plus particulier. Par moment on pense au Birdman d’Alejandro González Iñárritu et une tripotée de références cinématographiques autres.
Surtout, comme le titre, la vidéo amène à nous tous les thèmes qui apparaitront dans l’album : la rupture amoureuse, le double que l’on se crée en société et, pour Tomasi, dans son rôle d’artiste, la présence des autres autour de soi et ce besoin de retrouver une sincérité et d’exposer ses failles.
Une vidéo à l’ambition folle qu’on ne peut que vous pousser à découvrir avant l’arrivée de Celui qui fait tout pour les autres le 24 octobre prochain.
Austra – Siren Song
Cette semaine, Austra est de retour avec Siren Song, nouvel extrait de son album Chin Up Buttercup prévu pour le 14 novembre prochain.
Siren Song est sans doute l’un des morceaux les plus doux de l’album mais il n’en est pas moins chargé des thématiques propres à celui-ci, à savoir le désespoir amoureux et la perte de l’autre.
Si le morceau est entrainant et superbement produit, on sent malgré tout dans l’interprétation la douleur de la perte et le vide qui l’accompagne. Dans une sorte de monologue intérieur dopé aux références mythologiques, Katie Stelmanis se transforme en sirène chantant dans le vide pour ramener à elle l’être aimé parti vers d’autres horizons.
Vanessa Magic a bien pris en compte cette étrange dualité et offre au morceau un écrin aux accents DIY tout à la fois hyper coloré, rempli d’influences et d’une tristesse sans nom. Ainsi, l’univers visuel penser par Austra autour de l’album continue de s’affiner, la transformant ici en « vraie » sirène, chantant sur son caillou avant que sa lyre ne lui soit enlevée. Jouant de l’art du travestissement, Stelmanis devient alors plusieurs personnages étranges de cette vidéo, habitant les différentes parties de l’histoire.
On le disait plus tôt, ce nouveau titre annonce l’arrivée d’un album qui s’accompagnera d’une tournée, la première en 8 ans pour Austra. On a déjà hâte de la retrouver à Paris et à Tourcoing mais avant ça, vous auvez le plaisir de retrouver notre entretien avec Katie Stelmanis autour de Chin Up Buttercup.
Mademoiselle K – Amour moitié
Mademoiselle K ou le souvenir d’enfance. Chacun se rappellera à sa manière de la rockeuse. En ce qui me concerne, elle me ramène à cette période de l’enfance durant laquelle ma cousine, cette grande fan de Mylène Farmer me recommandait de prêter une oreille attentive à Placebo, PJ Harvey, Indochine ou encore la fameuse Mademoiselle K dont il est question aujourd’hui. Et bien lui en a pris, – si ce n’est quelques références que j’ai laissé sur le bord de l’autoroute – !
Pour célébrer les 10 ans de son label Kravache, Mademoiselle K revient en force. A l’occasion, elle sort un nouveau single résolument rock qu’elle maitrise toujours autant. Elle s’associe à David Enfrein – Terrier dans son autre vie – pour un morceau qui parle d’amour inégal, de désillusion sentimentale – une épreuve qu’on ne souhaite à personne -. Dans un clip que lui signe Julien Peultier – qui officie chez Last Train – tout monte crescendo à l’image du morceau dans un écran tour à tour scindé ou encore carrément fragmenté. Le chant qui traduit une forme de colère, des guitares claires sous tension, on adore ! Ca promet de raviver quelques souvenirs de figures rock féminines comme les Plasticine. Mais, avec la patte K !
Fêter les 10 ans de son label ce n’est pas tous les jours mais ça peut les occuper – et pas qu’un jour sur deux -. Mademoiselle K est déjà sur les routes de France. Au moment où vous lisez ces lignes, on vous encourage à foncer à l’Espace B de Massy le 16 octobre si vous êtes en région parisienne. Elle reviendra le 24 novembre pour une Maroquinerie mais navré, c’est déjà affiché complet. On ne peut que vous laisse zieuter ses réseaux sociaux pour essayer de la croiser.
The Bloody Beetroots – I’m Not Holy (ft. Grabbitz)
Les Bloody Beetroots sont de retour, et rien que ces mots font battre un peu plus fort le cœur de toute une génération. Derrière le masque noir à coutures, Sir Bob Cornelius Rifo poursuit sa mue : après des années d’expérimentations, il revient avec « Forever », un double EP dont la première partie vient tout juste de paraître. Parmi les nouvelles pépites, on découvre « I’m Not Holy », un titre en featuring avec Grabbitz, un artiste américain à la croisée de l’électro et du rock alternatif.
On retrouve dans « I’m Not Holy » la puissance des Bloody Beetroots, mais canalisée dans une tension émotionnelle nouvelle, presque cinématique. Le clip nous transporte sur une route côtière, deux protagonistes filant en voiture au bord de la plage, baignés dans la lumière dorée d’un coucher de soleil. Les images, réalisées en 3D, brouillent les frontières entre réel et virtuel. Le refrain, lui, explose comme une supernova : spatial, viscéral, porté par une montée de synthés qui nous emporte loin, très loin.
Un retour chargé de souvenirs
En l’écoutant, difficile de ne pas replonger dans ces années 2010-2013 où les Bloody Beetroots régnaient sur nos nuits lycéennes et étudiantes. On se revoit, bras levés, à danser jusqu’à l’aube sur leurs drops furieux, à pogoter sans réfléchir. « I’m Not Holy » n’est pas seulement un nouveau morceau : c’est une passerelle entre hier et aujourd’hui, entre la rage de nos 18-20 ans et la mélancolie douce de ceux qui ont grandi sans jamais oublier cette époque. Un rappel que, parfois, la nostalgie peut aussi faire vibrer les enceintes.
SCH – Train Magistral
Imaginez la rencontre entre le verbe poétique de Marcel Pagnol et la voix grave du S. L’idée semblait improbable, et pourtant elle prend vie. SCH, fidèle à son amour du septième art et à son identité marseillaise, prête sa voix pour réaliser la chanson-titre du film d’animation inspiré de la vie de Pagnol. « C’est un honneur pour moi, Marseillais ayant passé la majeure partie de mon enfance et de ma jeunesse à Aubagne, que de pouvoir faire partie de l’histoire de M. Pagnol », confie-t-il dans un communiqué. Un hommage vibrant à ses racines et à l’art de raconter.
Sous les traits délicat de Frédéric Rémuzat, SCH embarque dans un train quittant Aubagne, sa ville de cœur. Le paysage qui défile derrière la vitre devient le miroir de sa mémoire : des fragments de vie, de nostalgie, et des images du film réalisées par Sylvain Chomet s’y entremêlent. Le voyage le mène vers Marseille, entre la mer et le port, où chaque plan respire la Méditerranée. Sa voix oscille entre chant et rap, portée par un autotune parfaitement dosé. Une introspection poétique, où l’artiste revient à l’essentiel : ses racines, son style, son identité.
Dévoilé lors du dernier Festival de Cannes, ce projet mêlant rap et cinéma, entièrement habillé de bleu et blanc, a séduit le public par son univers visuel et sa poésie. Même sans être cinéphiles aguerris, il est impressionnant de voir le rap explorer de nouvelles scènes artistiques et collaborer de manière si inventive. Et quand le résultat donne un clip d’une telle beauté esthétique et musicale, difficile de ne pas applaudir.
Of Monsters And Men – Fruit Bat
Rien de plus effrayant et stressant que de jouer devant des proches. En particulier un morceau fraîchement terminé, jamais joué en live, et pour la première fois dévoilé aux yeux de ceux et celles qui nous connaissent le mieux… C’est ce que le groupe Of Monsters And Men a choisi de partager dans leur nouveau clip. Ils y présentent leur nouveau bijou, Fruit Bat, dans le cadre intimiste, cosy et chaleureux de leur studio. Pour l’occasion, ils ont réuni leurs familles et amis pour venir les écouter.
Le groupe de rock indé islandais prépare la sortie de son prochain album, All is Love and Pain in the Mouse Parade, prévue pour le vendredi 17 octobre. Leur sortie du jour, Fruit Bat, emporte l’auditeur dans une boucle paisible, sereine et hypnotique. Les musiciens ne semblent faire qu’un durant ce morceau joué en live, apportant toute la magie dont ils sont capables. Chacun à son poste, chacun à son instrument. On ressent une certaine pression dans la pièce, comme si tout se jouait là. Et puis vient la fin du morceau, emportés dans un interlude musical où une trompette vient ajouter la touche finale à cette pépite. Une conclusion à la fois simple mais pleine d’émotions. Puis, au bout de quelques secondes de silence, la libération : la joie et les applaudissements tant attendus.
Un présage d’un album grandiose, encore une fois, Of Monsters And Men ne déçoit pas !
Ebony – RAGE
Ebony nous offre, avec le clip RAGE une ode à la créativité et à la libération artistique. On y découvre toute sa personnalité, sa force et sa rage de réussir. Dans ce clip, on distingue deux figures : Ebony et Queen Sheba, son alter ego.
Queen Sheba incarne la puissance et la liberté qu’Ebony porte en elle, tandis qu’Ebony symbolise cette part d’elle altérée par la société, par les diktats, la misogynoir et le racisme auxquels elle a dû faire face.
L’univers visuel du clip est à la fois puissant, sombre et fascinant, digne d’un film de science- fiction. On ressent une rage de vaincre qui transcende sa créativité, ainsi qu’une volonté affirmée d’être pleinement soi-même. Sa coupe afro, à la fois couronne et affirmation de ses origines, et sa tenue inspirée de Queen Sheba, ornée de bijoux éthiopiens, rappellent
que chaque détail révèle sa puissance et sa liberté.
La direction artistique, audacieuse et rafraîchissante, nous plonge dans un univers où chaque plan, chaque mouvement et chaque couleur révèlent un peu plus l’artiste. À travers ses paroles, Ebony évoque les critiques qu’elle a subies, mais affirme surtout sa confiance en elle. Musicalement, la voix d’Ebony est à la fois puissante et sensible. La production est riche, entre rythmes entraînants, mélodies afro et électro parfaitement dosées. Le tout forme un refrain inoubliable porté par une énergie contagieuse qui donne envie de bouger.
Avec RAGE, Ebony prouve que la haine peut faire du bruit, mais que l’art finit toujours parparler plus fort.
Bon Iver – Day One (ft. Dijon & Flock of Dimes)
Vous ne pensiez quand même pas passer un automne sans un nouveau titre de Bon Iver ? Justin Vernon vient encore une fois enchanter ce mois d’octobre avec un nouveau single tiré de son dernier album, Day One.
Le clip démarre sur une mise en contexte assez particulière : Bon Iver se met à la recherche de son remplaçant, car il décide de partir à la retraite… Un scénario que l’on ne souhaite évidemment pas, mais il reste amusant d’assister à ce casting quelque peu original ! Un défilé de barbes, de lunettes de soleil, de casquettes et d’interprétations toutes plus différentes les unes que les autres. Mais finalement, qui est Bon Iver ? Il semble finalement se trouver en chacun d’entre nous. Chaque “candidat” s’illustre en interprétant ce que les textes et l’univers de Bon Iver représentent pour lui. Hommes, femmes, enfants, anciens, tous venus portant la même volonté, rassemblés sous une même chanson.
Bon Iver signe encore une fois un titre poignant, rempli de chœurs envoûtants. Car Bon Iver n’est pas seul sur Day One ! Il est accompagné de Dijon et Flock of Dimes. Des univers complémentaires, qui apportent vie et profondeur au morceau. Quelques têtes connues font également apparition dans le clip, parmi les candidats au poste du chanteur : Cristin Milioti, St. Vincent, Jacob Elordi (ainsi que Dikon et Jenn Wasner, de Flock of Dimes).
BIRRD – Takeoff
Sorti vendredi dernier, le clip Takeoff de Birrd accompagne la sortie de son album éponyme. Dans une atmosphère à la fois mystique et introspective, on découvre une femme errant dans une demeure abandonnée. À travers sa gestuelle, elle semble peu à peu lâcher prise, portée par les sonorités électroniques intenses de l’artiste. La caméra capte chaque mouvement, chaque vibration du son qui monte en puissance. Alors que la musique s’emballe, la femme prend une décision libératrice : elle quitte la maison. Le clip s’ouvre alors sur un extérieur lumineux, un parc apaisant, symbole d’un nouveau départ. Cette transition marquante illustre le thème du morceau : l’envol, la libération. Entre esthétique léchée et émotion brute, Birrd signe un visuel aussi puissant que sa musique.
Charlie Winston – Love isn’t easy
Charlie Winston signe un retour tout en émotion avec son nouvel album Love isn’t easy, sorti le 10 octobre. Le clip du titre éponyme nous touche droit au cœur par sa simplicité, sa justesse et cette voix toujours aussi bouleversante
Porté par une instrumentation délicate ainsi qu’un clip en noir et blanc, à la fois épuré et nostalgique, Charlie Winston se dévoile avec sincérité. Il chante l’amour avec une vulnérabilité désarmante. Le refrain nous emporte dans une douce mélancolie, celle d’un amour perdu ou d’une lutte pour le faire durer. Et quand Charlie Winston chante, on se surprend à replonger dans nos propres histoires d’amour.
Love isn’t easy est un morceau à écouter en boucle. Lors des instants calmes où l’on repense à ceux qu’on a aimés, ou quand l’amour nous pousse à faire des choses un peu folles. Parce que parfois, l’amour mérite qu’on marche longtemps. Même sous la pluie !
Avec Love isn’t easy, Charlie Winston nous embarque pour un voyage de 12 titres explorant l’amour sous toutes ses formes. On a hâte de le découvrir en live, puisque Charlie Winston est en tournée ! Rendez-vous le11 mars 2026 à l’Olympia pour vivre un moment suspendu.
Lilguwop – Boss Top
Figure montante de la scène bordelaise, et bien au-delà, Lilguwop poursuit son ascension en s’enfonçant toujours plus profondément dans les sonorités trap. Avec Boss Top, il s’offre un détour assumé par Chicago, ville où il a découvert, il y a quelques années, la musique de l’artiste éponyme. Le titre, qui sonne comme un hommage, est porté par un phrasé accrocheur et une voix mélodique qui capte l’attention dès les premières mesures.
Comme souvent, le clip fait la part belle à son entourage bordelais, ancrant un peu plus son esthétique dans le local. À la production, c’est encore .nemo qui signe pour une énième collaboration qui ne loupe pas et vise droit dans le mille.Depuis le début de l’été, Lilguwop semble affiner son propos artistique, autant sur le fond que sur la forme. Les visuels, toujours aussi hyperactifs et colorés, prolongent l’énergie brute du morceau et traduisent l’univers qu’il est en train de peaufiner. Plus l’ambition grandit, plus l’empreinte se marque.
Keiyana Osmond – Things Take Time
Treize ans après son dernier single, Keiyana Osmond signe son grand retour avec Things Take Time. Ce morceau explore avec sincérité la douleur et les contradictions du processus de guérison suite à une rupture amoureuse. Les paroles mettent en lumière la difficulté à tourner la page, mêlant lucidité et appels répétés à rester ensemble, et traduisent un combat intérieur entre acceptation et attachement.Dans le clip, la mise en scène reflète avec justesse cet état émotionnel instable : on y voit Keiyana tourner en rond dans sa maison, casque sur les oreilles, symbolisant le ressassement et l’enfermement psychique provoqués par la séparation. Cette cohérence subtile entre texte et visuel crée une expérience intime et profondément universelle.
Geese – Au Pays du Cocaine
En cette rentrée musicale de septembre, Geese a fait un retour fracassant avec la sortie de Getting Killed, leur nouvel album. Loin d’être facile d’accès, Getting Killed est un album dont le charme se révèle au fur et à mesure des écoutes et dont on tombe progressivement amoureux.
Parmi les morceaux importants de cet opus, on retrouve Au Pays du Cocaine. Musicalement proche de la comptine enfantine, le morceau est habité par le chant désespéré et la poésie cryptique de Cameron Winter tant est si bien que chaque écoute rend le morceau plus bouleversant.
On pourrait y voir un morceau de négociation amoureuse, une complainte pour garder auprès de soi l’être aimé, mais le clip de Milo Hume révèle pour nous une autre facette du morceau. Si , au vu du nom du morceau et du bébé apparaissant dans la vidéo, on aurait pu penser à un clin d’oeil à Trainspotting, la vidéo, toute en sovriété, semble confronté le chanteur de Geese à sa part d’enfance.
Une vidéo à la pureté désarmante à l’étrangeté impactante qui se vit comme une expérience et face à laquelle on se retrouve avec plein de questionnements. Le dernier plan qui voit Winter prendre place dans le couffin alors que le bébé reste à la table des adultes nous laisse face à tous ses mystères. Mais c’est peut être ça la magie de Geese, questionner notre intime à travers une musique dont la poésie se décrypte différemment chez chacun.
Sebastien Tellier – Naïf de Cœur
Plus que jamais, c’est une quête du beau qu’il nous appartient de réaliser pleinement.
Chercher en toute chose une raison vivante, une pulsation à laquelle nos âmes puissent s’accrocher.
Alors que les êtres humains révèlent de plus en plus leur morosité, leur colère, et cette négativité qui les enchaîne comme un fardeau, il devient essentiel de se rappeler, avec conviction, que d’autres âmes demeurent habitées d’une chaleur bienfaisante, d’une lumière intérieure qui apaise.
Parmi toutes les interrogations que nous portons sur autrui, il existe cette catégorie d’esprits qui refusent, même inconsciemment, de se laisser gagner par une pensée glaciale et sans souffle.
Ces êtres, d’un optimisme déroutant, incarnent une forme de réflexion spirituelle sur laquelle il est à la fois fascinant et apaisant de se pencher.
Ces personnes, parfois tout près de nous, invitent à considérer cette utopie sociale non comme un rideau que l’on ferme, mais comme une fenêtre que l’on ouvre, dévoilant un spectacle bienveillant, vibrant pour quiconque souhaite s’y plonger.
Pourquoi ne pas rejoindre celui qui porte une voix résonnante, empreinte d’amour et de sagesse ?
Y voir non pas une fuite du réel, mais une force nouvelle, un appel à la pureté.
Sébastien Tellier marche en éclaireur sur ce plancher idyllique. Naïf de Cœur résonne tel un opéra du réveil, une œuvre qui ouvre les yeux et élève les âmes vers quelque chose de plus clair, de plus juste. Le musicien poursuit ainsi son mythe lumineux, nous offrant encore la possibilité de voir le monde avec une innocence préservée.
Nous attendons avec ferveur la prochaine étape de cette épopée musicale, avec la sortie de Kiss The Beats, son nouvel album annoncé pour le 30 janvier prochain.