ADN #1050 : NORD // NOIR

ADN : Acide du noyau des cellules vivantes, constituant l’essentiel des chromosomes et porteur de caractères génétiques. Avec ADN, La Face B part à la rencontre des artistes pour leur demander les chansons qui les définissent. Après le MaMA, NORD//NOIR sera présent la semaine prochaine au Crossroads Festival. À cette occasion, le duo nous partage ses influences musicales.

NORD//NOIR

Gossip – Men In Love 

Nico : Beth Dido est une icône ; elle a su défoncer les codes et imposer sa grâce. En écoutant ses albums, je me sentais plus vivant, plus puissant. Je crois qu’elle est assez rare dans ce monde, c’est un putain de bijou [qui sait roter quand elle chante et ça me fait rire]. 

Die selektion – Muskelberg

Yann : Depuis toujours dans ma playlist! Je l’ai écouté des dizaines et des centaines de fois. Je suis fan de l’arrangement, des sonorités, des delays sur les voix,.. Puis je commençais à me faire mon univers musical au moment de la sortie et ça m’a un peu suivi. 

Evil Grimace – Pour mes gens 

Nico : Les compils des Casual Gabberz, c’était toujours quelque chose! Ce collectif a remis la question politique au centre de la scène électronique à un moment où je perdais moi-même le fil, ça m’avait fait du bien. J’aurais pu donner plein de titres mais celui-ci, j’imagine mes potes danser près de moi et ça me brouille le regard chaque fois. 

Bérurier Noir – Vive Le Feu

Yann : Ce son c’est encore un hymne en fait et ça donne envie de créer ça en live quoi ; un truc avec une énergie brute, qui fait du bien aux tripes. « Lalalalalala » tu chantes ça bêtement mais en fait t’es traversé par une folie (ou pas) qui donne envie de brûler des Porsche. 

Arno – Les yeux de ma mère 

Nico : J’ai toujours été sensible à l’écriture des textes que chantait Arno. C’était toujours des poésies brutes, remplies de mélancolie et de sueur. Parler de pieds qui puent et de suppositoire et retrouver l’enfant minable dans une déclaration d’amour à sa mère par un homme devenu grand, ça m’a remué plein de fois. Et je ne parle même pas de la voix si particulière de ce chanteur.. 

Maria Violenza – La balade de l’indifférence 

Yann : Ce son m’emmène; peu importe où je l’écoute. La voix hypnotique de Maria Violenza et cette prod tous deux sortis d’un spectacle de freaks, c’est fort! J’ai jamais pu écouter ça en live mais j’ai hâte que ça arrive.

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