Entre déferlantes de guitares et pluie de paillettes, The Darkness a rallumé la flamme du glam rock à l’Elysée Montmartre. Vingt ans après leur dernier passage sur cette même scène, les Britanniques ont offert un spectacle aussi explosif qu’hilarant. Porté par un Justin Hawkins en véritable bête de scène : poirier sur amplis, aigus vertigineux, humour absurde et charme dévastateur. Un showman comme on n’en fait plus, capable de transformer chaque morceau en performance totale.
Retour en images sur un concert haut en couleurs, où The Darkness a une fois encore prouvé que le glam rock pouvait rimer avec folie, générosité et pur plaisir de scène.

Retrouvez également le travail de Caroline Landré (sous le pseudo kro_landre) sur Instagram.
Dès les premières notes de Rock And Roll Party Cowboy, Justin impose le ton. “Levez les mains !”, lance-t-il, en français, sourire carnassier et costume pailleté. Les aigus fusent, le public – pas tout jeune mais incroyablement réactif – répond en chœur. Le chanteur se déchaîne, alterne blagues et cabrioles. En effet, Il fait le poirier sur Get Your Hands Off My Woman et s’amuse à vaner un spectateur du premier rang : “Toi, j’ai vu que tu ne chantais pas !”. Plus tard, hilare, il improvise une présentation très française : “Non, non, c’est pas mon nom, mon nom c’est Justin… Justin Bridou ! Comme le saucisson !”. L’ambiance est à la fête! Le groupe, fidèle à sa réputation, donne 150 % à un public qui le lui rend bien.






Entre les morceaux, Hawkins multiplie ainsi les clins d’œil et les surprises. Il reçoit même un soutien-gorge jeté sur scène, accompagné d’un mot plein d’autodérision qu’il lit à voix haute avec un accent français impeccable – avant d’enfiler l’objet sur son dos. Moment d’anthologie. Plus tard, le batteur Rufus Taylor quitte sa batterie pour interpréter My Only en front de scène, livrant une parenthèse bluesy inattendue et sincère. Quelques improvisations, une reprise éclair de Led Zeppelin, et le classique I Believe In A Thing Called Love viennent conclure la soirée dans un tourbillon de cris, de sourires et de médiators lancés en pluie.






Retrouvez The Darkness en Live, en sur Spotify ou sur Instagram
Toujours plus d’interviews et de photos de concerts dans La Face B
Enfin, retrouvez les articles de Caroline Landré dans La Face B
