ADN : Acide du noyau des cellules vivantes, constituant l’essentiel des chromosomes et porteur de caractères génétiques. Avec ADN, La Face B part à la rencontre des artistes pour leur demander les chansons qui les définissent. A l’occasion de la sortie de son nouvel album, Passing Road, Franck Marchal nous partage ses influences musicales.
Craig Armstrong – Finding Beauty
De ses collaborations avec U2, Massive Attack à ses albums solo, en passant par les BO des films de Baz Luhrmann, tout chez ce compositeur m’inspire.
Son travail sur les cordes, sur le son, sur les voix, les effets, les respirations… est une invitation à un voyage intemporel et imaginaire. Ce titre, je pense, résume toute la maîtrise de son art.
Ennio Morricone – The Sicilian Clan
Pour moi l’un des soundtracks les plus envoûtants du Maestro Morricone. Le thème ressemble à un ostinato qui module au grés d’une ligne d’accords quasi hypnotique. Je rêve d’en faire une version electro, soit sur un prochain album, soit en live avec mon acolyte Seb Moreau dans notre groupe BATZ.
Nils Frahm – Briefly (Paris)
J’ai découvert Nils Frahm dans le documentaire de Charlotte Gainsbourg « Jane par Charlotte ». J’ai immédiatement été projeté dans une autre dimension, tant par la mélodie que par les motifs rythmiques en Arpeggiator, dont Frahm a le secret. Ce titre me transporte bien au-delà des notes qu’il véhicule. Le mélange entre machines et instruments acoustiques est une alchimie savante.
The Dead Texan – La Ballade d’Alain Georges
Le groupe d‘Adam Wiltzie et de Christina Vantzou m’a toujours fasciné par ses mélodies minimalistes, ses sonorités ouatées et l’esthétique polie de ses productions.
J’aime ce groupe autant pour sa musique que l’univers de calme et de luxe qu’il dégage. Ce titre invite à la paix intérieure.
David Bowie & Pat Metheny – This Is Not America
Bande originale du film « The Falcon and the Snowman« , ce titre est la réunion improbable de deux univers. Celui de Pat Metheny, guitariste émérite, génial compositeur, et celui de David Bowie que l’on ne présente plus.
La mélodie de cette track m’a brûlé au fer dans ma prime adolescence et ses sonorités de cor français et de synthés me poursuivent depuis, dans nombreuses de mes créations.