ADN : Acide du noyau des cellules vivantes, constituant l’essentiel des chromosomes et porteur de caractères génétiques. Avec ADN, La Face B part à la rencontre des artistes pour leur demander les chansons qui les définissent. Aujourd’hui, on part à la découverte des influences de Jeanne Bonjour, à l’occasion du bal de fin d’année survitaminé qu’elle promet de donner le 27 novembre prochain dans la salle parisienne de La Boule Noire.
The Ting Tings – That’s not my name
Depuis quelque temps, je me suis refait l’album We Started Nothing de The Ting Tings, et je me suis vraiment rappelé à quel point c’était bien.
Si on écoute attentivement, il n’y a pas beaucoup d’instruments et pourtant ça génère énormément d’émotions : à la fois dansantes et poétiques. C’est une vraie source d’inspiration, parce que ça montre que parfois il suffit de revenir à l’essentiel, à une simplicité brute et rock.
Carbel – Grosse
Ma mère cette Queen. Elle m’inspire au quotidien, c’est une femme forte qui m’a vraiment donné la motivation d’entreprendre des choses, de croire en mon projet qu’importe les situations.
Sur cette vidéo live, on la voit chanter sans censure, elle est crue, engagée. Musicalement, elle invite plein de personnes sur scène, elle fait tous les arrangements elle-même, je trouve ça fort, elle incarne vraiment une personne puissante et artistiquement pleine de rebondissements. J’ai de la chance d’avoir grandi avec cette femme !
Chilly Gonzales – Minor fantasy
Gonzales je l’écoute très souvent pour me recentrer, il m’accompagne dans beaucoup de situation et ce depuis le lycée, moment où j’improvisais beaucoup au piano, où je me familiarisais avec l’instrument.
C’est un artiste qui montre qu’on peut dévoiler notre sensibilité à notre façon, que notre fusion avec l’instrument est une forme de langage et qu’il faut sortir des codes, les réinterroger, pour aller à la simplicité absolue : dialoguer avec la musique.
Les Rita Mitsouko – Marcia Baïla
C’est vraiment une grosse référence pour le mélange paroles / musique. Je m’y reconnais énormément.
Cette musique particulièrement : le fait que tout le monde chante « mais c’est la mort qui t’as assassinée Marcia » en soirée, que tout le monde danse sur des paroles que eux ont écrites avec leurs tripes, ça me fascine, et c’est là pour moi tout le sens de la musique.
M – Le roi des ombres
Si on me demande mes influences, évidemment que Mathieu Chedid arrive dans ma tête, car c’est ma première grosse claque en concert.
Mon père m’emmène le voir quand j’ai 7/8 ans et je rentre de là les étoiles plein les yeux, à rêver de scène, de chant et de rock’n’roll. M m’a accompagnée pendant mon enfance et est revenu dans mes playlists il y a quelques années, comme si c’était toujours une épaule musicale, à laquelle je me reconnecte et qui me rappelle mes ancrages, ce qui me plait dans la musique.