(PORTFOLIO) Joy Crookes ou l’elegance soul

Le 2 décembre, la Salle Pleyel affichait complet pour accueillir Joy Crookes. Difficile d’imaginer un écrin acoustique plus juste pour sublimer la voix singulière de l’artiste britannique. Ainsi, dans une atmosphère feutrée, Joy Crookes a livré un concert intense et habité, naviguant entre soul contemporaine, fragilité assumée et puissance émotionnelle. Alors, chaque mot, chaque souffle trouvait naturellement sa place, suspendant le temps. Venue présenter Juniper, son deuxième album, l’artiste a offert à un public enthousiaste une performance taillée pour une salle dont l’acoustique magnifie les voix et les arrangements intimistes.

Retour en images sur une soirée élégante et profondément soul, où la voix de Joy Crookes a en effet résonné avec force et sincérité au cœur de la Salle Pleyel.

Interview de Joy Crookes à suivre prochainement sur La Face B.

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Dès les premières mesures, une atmosphère élégante et enveloppante s’installe. C’est aussi cela, l’univers de Joy Crookes. Entre soul, R&B et jazz, sa musique trouve à la Salle Pleyel un écrin acoustique sur mesure pour révéler chaque petit bijou. Sa voix profonde et singulière jongle avec aisance entre fragilité et puissance, captant immédiatement chaque personne dans la salle. L’audience, conquise et attentive, a tous les âges : couples, groupes de copines, fidèles de la première heure. À l’entracte, un fan venu de Toulouse me confie avoir découvert Joy Crookes grâce à une playlist d’ambiance de FIFA. Preuve que tous les chemins mènent à Joy Crookes.

Sur scène, l’artiste nous présente les titres de Juniper, son dernier album. Plus matures et introspectifs dans les sonorités comme dans le discours, elle alterne avec avec les morceaux plus directs, up tempo et solaires de Skin, son premier album. Un voyage musical et temporel. Ainsi, la setlist retrace le parcours d’une artiste nourrie de mixité et d’influences, façonnée dans le sud de Londres.

On sent aussi sa forte personnalité et identité sur des titres comme Feet don’t fail me now, qui fait danser la salle par sa rythmique et son flow. Mais le mood redescend avec Carmen ou Mathematics. Portés par une écriture élégante et vulnérable, Ils plongent le public dans un silence suspendu. Comme si chaque mot devait être savouré. Sans surprise, le concert s’achève sur Paris. Puis le titre tant attendu Somebody to You. Portée par sa voix et une authenticité évidente, Joy Crookes entraîne la Salle Pleyel dans un joli moment de communion. Sous l’œil attentif de Radio Nova, fidèle soutien de l’artiste, Joy Crookes confirme qu’elle s’impose, doucement mais sûrement, comme l’une des figures montantes de la soul contemporaine.

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