ADN #48 : Cavale

ADN : Acide du noyau des cellules vivantes, constituant l’essentiel des chromosomes et porteur de caractères génétiques. Avec ADN, La Face B part à la rencontre des artistes pour leur demander les cinq chansons qui les définissent et les influencent. Elle a dévoilé ce vendredi son premier EP éponyme, c’est Cavale qui nous dévoile aujourd’hui son ADN musical.

Il m’est vraiment difficile de n’en choisir que cinq… tellement d’artistes m’ont nourri… je suis très mono maniaque, que j’écoute un disque, je l’écoute 22000 fois… et il ne me lâche plus jamais. Par exemple pour les Beatles ou Bowie, j’ai mes périodes selon les années, je vais plutôt écouter tel ou tel album.

David Bowie – Fame

Bowie, c’est un peu comme un repère. Chaque disque m’évoque une période de ma vie, un moment en famille. J’ai grandi avec. IL y aurait beaucoup à dire, et le choix d’une chanson est complexe. Car chez Bowie, j’aime sa façon de composer, et d’écrire, tout est riche, et pourtant très accessible, avec ses grandes phases d’expérimentation. Tout est inspirant chez lui, et il me passionne autant pour sa musique, que pour les univers divers et variés qu’il a créé autour. Sa vision, son avant-garde, et jusqu’au bout il aura fait de bons albums. J’ai beaucoup lu sur lui, c’est un artiste d’une grande intelligence, et complexe, pluriel. Il a fallu faire un choix pour le morceau, « Fame » composé avec John Lennon, ce qui me permet un clin d’oeil à cet artiste qui m’a également beaucoup nourri, est un morceau sur l’album « Young Americans », album typique Bowie, il a voulu faire de la soul à sa manière. Et il y arrive bien sûr. Il s’amuse avec sa voix, preuve d’une grande liberté artistique, et aussi au fait de tout relier au corps, tout comme le fait de mélanger les arts, musique, théâtre, mime… bref je pourrais en parler des heures.

The Kills – Cheap and Cheerfull

Alysson Mosshart est une de mes idoles absolues. Je lui voue une admiration sans nom. Sa voix est un diamant brute, il m’est même difficile de trouver les mots pour la décrire, tant elle est belle de singularité. The Kills est mon groupe préféré, je les écoute depuis la sortie de No WoW. Je ne sais même plus comment je les ai découvert.. « Midnight boom » a été un électrochoc, ça a été LA découverte d’un son nouveau, crade mais travaillé, leurs disques ne me lâchent jamais. Idem pour leurs lives, ils me transpercent. Cette énergie sincère , authentique, pure, comme leur musique. Et Jamy Hince est de loin le guitariste dont j’aime le plus le son.  Il est toujours une référence lorsque je compose. 

SantigoldDisparate Youth

C’est une des chansons que je préfère au monde. Santigold est une artiste plurielle, difficile à définir, et c’est ce qui me plait. C’est super hybride, hyper riche, tant par la composition, que les arrangements. Ses deux premiers disques ont été des chocs, et des déclics. Je ne m’en lasse toujours pas. « Master of my make-believe » est un de mes disques de chevet.

Beyoncé – Formation

L’album « Lemonade » de Beyoncé est un chef d’oeuvre pour moi. Beyoncé est une des artistes que j’écoute le plus. Elle incarne tant de chose, c’est une femme puissante, intelligente, qui travaille sans relâche, et dont les choix artistiques sont simplement brillants. Elle intègre les codes indie pour en faire des disques pop et hip-hop pointu. « Formation » est un titre engagé, féministe, d’empowerment, qui revendique ses origines. Dont je trouve la production réalisé parfaitement, tout est au millimètre, en gardant quelle chose de très pure. Et puis, Beyoncé c’est juste la plus grande en terme d’entertainement actuellement et depuis dix ans, sa voix est unique, et chaque live auquel j’ai assisté mon fait un bien immense, et danser comme jamais. J’ai longuement hésité avec Lizzo et son titre « Boys » alors je le glisse quand même ici, car ce sont le titre et le disque que j’ai le plus écouté cette année ! 

Will Butler – Anna

J’adore la folie de ce titre, ce morceau est totalement décomplexé. Et son clip est clairement mon clip préféré, avec Emma stone que je vénère. Le clip retranscris parfaitement la folie douce du titre de Will Butler, il m’a beaucoup inspiré pour mon premier clip « Future ». 

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