La Face B de l’artiste #3 : Claire Faravarjoo

Pour les amoureux des vinyles, la face B est souvent synonyme de trésor. C’est là que les artistes mettent souvent une chanson qui accompagnent le single, un remix ou … une reprise. C’est de là aussi que vient notre nom. On a donc demandé aux artistes de nous offrir leur Face B, à travers une reprise d’un artiste qu’ils aiment. Aujourd’hui, Claire Faravarjoo nous offre sa version du Libertine de Mylène Farmer.

La Face B : Hello Claire ! Es tu une habituée des covers ? Si oui, comment te vient l’idée ?

Claire Faravarjoo : Oui, surtout à l’époque. C’est comme ça que j’ai appris à jouer de la guitare et du piano. Quand j’ai commencé à me rendre compte que je pouvais rejouer à l’infini tous les sons que j’aimais, il y a eu une ouverture et un changement dans ma façon de pratiquer.
J’ai commencé comme ça, des reprises sur YouTube ! Ensuite je me suis plus concentrée sur mes propres créations. Ces derniers temps je n’en ai plus vraiment fait, mais là, j’en avais TROP envie.

LFB : As tu une histoire particulière ou une anecdote sur la chanson que tu as décidé de reprendre ?

C.F : C’est une des chansons de mon enfance. L’idée de faire Libertine m’est venue parce que je la chante sous la douche en ce moment.
J’ai le souvenir de moi, 7 ans, les cheveux plaqués en arrière avec de la laque, habillée en blanc à danser sur la table du salon. Maman passait le live et j’essayais de danser et chanter comme elle.

LFB : Quand tu fais une reprise, est ce que tu te sens libre de retravailler totalement la chanson ou gardes tu une ligne directrice ?

C.F : Je respecte toujours l’œuvre de base. J’essaie de garder la tonalité, les sonorités de bases et l’esprit général. Là j’ai gardé pleins de motifs, les sonorités de synthé, la façon de découper les mots, les gimmick guitare, cette chanson est parfaite de base à mon goût ! J’adore son arrangement.

LFB : Qui serait pour toi l’artiste idéal pour faire une reprise de ta musique ?

C.F: Ah question compliquée, c’est carrément dans mes rêves mais pourquoi pas Fishbach ou encore Cléa Vincent, Peter Peter tout en douceur. Ce sont des voix que j’adore, sans artifices avec pleins de choses qui s’en dégagent.

Illustration : Camille Scali