Il y a deux ans déjà, un premier effort voyait le jour chez le duo stéphanois. Un EP éponyme à la réussite stupéfiante suivi aujourd’hui d’un album intitulé Les Forces Contraires et d’une richesse absolue. C’est d’ailleurs à l’occasion de cette sortie que nous sommes allés à la rencontre de Terrenoire afin d’échanger sur l’intime, la peur, le beau mais aussi l’imparfait. Retour sur cette interview passionnante où nous avons pris plaisir à approfondir davantage les thèmes centraux de ce disque.
crédit photo : Inès Ziouane
La Face B : À J-9 de la sortie de votre premier album, quels sentiments vous animent ?
Théo : De l’excitation, de l’incapacité à comprendre que ça arrive, puis c’est la première fois que l’on sort un disque avec des sorties médiatiques. Il y a tout un rythme, des choses qui vont arriver. On ne sait pas à quoi s’attendre, on a hâte. On a hâte que ça arrive et de pouvoir changer de phase.
Raphaël : Oui, c’est ça. C’est un peu le neuvième mois de grossesse, je n’ai encore jamais accouché mais je pense que ça doit ressembler à quelque chose comme ça. T’es content d’avoir quelque chose à l’intérieur de toi, mais t’es aussi heureux à l’idée que ça sorte.
Théo : La phase suivante, on ne sait pas si ça sera finalement des spectacles ou si on ne va pas tout de suite enchaîner sur la création d’un album car il n’y aura pas de spectacles. C’est encore un peu le vide, le futur est imprévisible.
LFB : Ces derniers mois ont été pour le moins particuliers. Vous vous êtes vu retirer les joies du métier dont votre public, public avec lequel vous avez continué à garder un contact via les réseaux sociaux et notamment avec votre concept de hotline. Qu’avez-vous conclu de cette expérience ?
Raphaël : Les hotlines c’était bien, on a fait ça pendant le confinement. On n’était pas confinés ensemble avec Théo, c’était un moment où on était chacun chez soi et on s’est dit qu’avec un réseau social qui tourne autour de la musique, ça serait bien que l’on pose des questions aux gens en prenant en compte des histoires venant de l’extérieur, de la part de ceux qui nous suivent. Ça nous semblait intéressant de mettre en lumière autre chose que notre projet endormi par le confinement. L’idée de faire de la création autour des témoignages qu’on a reçus nous paraissait bien, c’est comme une manière de se dire que l’on peut réenchanter, poétiser ce qui nous vient. Il n’y a pas de séparation, ce truc étrange où nous on serait artistes et où les gens devraient regarder en permanence ce que l’on fait. On a beaucoup écouté les voix des gens qui nous ont parlé, c’était un moment très agréable.
Théo : Je suis content car sur mon ordinateur il y a vraiment un dossier avec cent quatre-vingts personnes qui sont là, avec un peu de phrases à eux qui reposent quelque part. Je ne sais pas ce qu’il se passe mais j’aime bien.
LFB : En parlant de votre public, celui-ci semble comme intimement lié à vous grâce à vos morceaux très personnels mais à la portée universelle. Quel est votre ressenti face à ça ?
Raphaël : C’est difficile à dire, on ne se rend pas compte. Il y a vraiment des endroits d’angles morts avec ce type de lien qu’on lie avec les gens. C’est toujours étrange, on fait des choses presque comme des artisans, on crée des trucs mais j’ai vraiment beaucoup de mal à parler de la nature de ce lien et du regard des gens sur notre travail. J’ai toujours l’impression que ce que l’on fait ça reste de la musique donc c’est difficile à entendre de manière directe.
Théo : Le public n’est pas une entité globale. Deux personnes vont dire que c’est merveilleux, une autre va dire que ça l’a touché profondément pour l’année, une autre va trouver ça merveilleux et demain c’est oublié.
Raphaël : Les hotlines c’était un bon moment pour que les gens s’expriment sur ce qu’ils ressentent, car finalement un émoticône qui dit super, ou même le petit feu, ça reste un avis. Des likes, des chiffres, des statistiques qui montent c’est à recevoir, c’est particulier car je ne sais pas si ça nourrit beaucoup mais par contre, quand les gens nous font des retours écrits assez longs ou nous font des vocaux, ça reste davantage. C’est les choses inquantifiables qui touchent en fin de compte. On s’en rend compte après un concert car par exemple, même s’il n’y a pas beaucoup de gens dans la salle mais que trois personnes ont été très touchées et qu’elles l’expriment d’une certaine manière, c’est inoubliable. Il y a un petit gamin qui est venu nous voir un jour, il avait sept ou huit ans, c’était son premier concert et il est revenu un mois plus tard car il a tanné ses parents pour revenir. Ça, c’est un souvenir inoubliable justement, se dire que ça a peut-être fait partie de la vie de ce gamin, de son premier souvenir de ce qu’est un concert. C’est tous ces trucs-là un peu étranges qui restent finalement.
LFB : Vous avez dit dans une interview « Notre musique est bien quand elle est maladroite et d’un goût douteux ». Est-ce qu’on peut alors dire que c’est dans l’imperfection que vous voyez la beauté ?
Raphaël : Je pense que oui, après il faut que cette imperfection soit polie jusqu’à plus soif. Polir le maladroit jusqu’à ce qu’il devienne intéressant, transparent, que l’intention devienne transparente et que ce soit beau. Il ne faut pas que la maladresse soit une paresse car lorsque c’est paresseux, les choses ne sont pas très intéressantes, pas approfondies. Approfondir quelque chose de maladroit, douteux, qui ne tient pas debout mais de l’assumer comme tel, ça paraît intéressant. Ce sont ces choses-là qui vont nous mouvoir, plus que quelque chose de parfait, de très dans l’époque, très attendu qui moi ne me fait plus rien. Maintenant on a beaucoup de musiques, beaucoup d’images et on ressent presque intuitivement quelque chose qui a été fait, en conservant sa vérité et qui n’est pas forcément fait pour plaire. Car aujourd’hui, il y a beaucoup de choses qui sont faites pour plaire justement.
LFB : Les principaux thèmes de votre album sont l’amour, la vie et la mort. Des thèmes indissociables les uns des autres et également des sujets sensibles mais que vous explorez avec une certaine minutie. Quel est celui qui vous met le plus à l’aise ? Et dans le cas contraire, celui qui vous inconforte le plus ?
Théo : Je ne peux pas dire que j’ai ressenti énormément d’inconfort sur les thèmes. Tout est lié dans le sens où la vie rejoint la mort, le beau rejoint le moins beau et en permanence. Quand on parle d’une chose, on parle de sa polarité. J’ai moins écrit, peut-être que Raphaël a été mis plus en douleur, plus en souffrance mais je n’ai pas souffert des thèmes car c’était puissant, nécessaire et important pour nous. C’était plutôt émouvant qu’inconfortable.
Raphaël : Je pense qu’il y a de l’inconfort partout quand on crée, c’est comme une zone d’exploration, tu dois déchirer une membrane. C’est un travail où tu dois envisager un espace que tu n’es pas encore allé explorer à l’intérieur de toi, tout est assez inconfortable pour ça et notamment les choses très très intimes du disque et c’était ça la grande nouveauté. Notre EP n’était non pas intime mais il y avait une forme de distance à l’intérieur des textes, et là il n’y en a plus du tout, ça a vraiment été une volonté esthétique d’avoir quelque chose de très à l’os, un peu moins verbeux et littéraire mais un peu plus intime comme la chanson Jusqu’à mon dernier souffle qui dit les choses de manière très simple. Ça m’intéressait dans ce morceau, il y a que des noms de quartiers que seuls les gens de Saint-Étienne connaissent mais ceux de l’extérieur se diront « c’est quoi ces noms bizarres ? » et ça, je trouvais ça intéressant d’avoir l’impression d’être à l’intérieur du crâne de quelqu’un, et de voir ce que pouvait évoquer cette grande intimité. Quand on a fait le disque, quelqu’un nous a dit que le très intime ne peut pas toucher les gens et nous on pense le contraire, que l’intime c’est ce qui nous relie très fort. L’inconfort serait l’intime alors et c’était l’inconfort qui était recherché.
LFB : La sincérité est aussi une qualité qui prime dans vos textes. Être sans filtre est-ce un moyen pour vous d’être plus épanouis dans votre art ?
Raphaël : Ça reste toujours des chansons donc le filtre est esthétique, ce n’est pas une conversation réelle donc il y a déjà une distance qui est faite par l’objet chanson. Pour ce disque, il fallait que ce soit le plus brutal possible, même si ce n’est pas le mot exact car je ne pense pas que les gens ressentent la musique de cette façon. Pour nous, il y avait cette dimension-là, il ne fallait pas que ce soit joli, il fallait que ce soit maladroit, un peu trop même. Quand je le réécoute, je le trouve un tout petit peu trop et c’est exactement comme ça qu’on le voulait.
LFB : La mort et le deuil sont évoqués avec justesse dans votre titre Derrière le soleil. Considérez-vous ce morceau comme un morceau pansement ? Voire inévitable pour mettre des mots sur des émotions difficiles à extérioriser ?
Raphaël : C’est une chanson sur la mort de notre père, je l’ai écrite en la pensant comme une prière, une cérémonie qui allait nous accompagner sur un bout de vie, nos moments de scène, d’où ce refrain qui est crié et répété comme une prière. C’est un hommage plus qu’un pansement.
Théo : C’est un hommage que l’on n’a pas vraiment eu à ses funérailles, dans un endroit à Saint-Étienne tout cheum, avec une cérémonie catholique religieuse qu’il ne voulait pas. C’était nécessaire dans le sens où tu remets un peu du rêve, d’irréel et de grandeur dans l’hommage et la mémoire de quelqu’un qui était très artiste.
Raphaël : C’est un sanctuaire, on sait qu’il y est. C’est un titre très vocal, avec beaucoup de projections et on est très heureux avec ce type d’hommage très personnel. On ne voulait pas un morceau trop triste mais plutôt solaire d’où le titre Derrière le soleil, car on sait qu’il y a quelque chose derrière le soleil mais on ne peut pas le voir car ça nous aveugle et c’est l’image de la mort sur la vie. Il n’y a plus personne mais c’est encore une lumière et ça se mélange à la musique. Puis notre groupe s’appelle Terrenoire et notre père est enterré à Terrenoire. Il y a des choses qui s’additionnent symboliquement pour nous, qui donnent beaucoup de sens à la vie et la musique.
LFB : Terrenoire se veut comme un projet à la recherche d’un équilibre entre la lumière et l’obscurité. Le maintien de cet équilibre est-il complexe ?
Théo : Je ne sais pas si on se pose tant la question, si on respecte l’équité totale comme dans une élection municipale ou une liste électorale. On sait que nous sommes habités de ces deux énergies en nous donc il y a toujours ces moments où ça oscille. Ce n’est pas malheureux de faire des choses obscures ou claires, c’est en nous.
Raphaël : On aime bien les choses comme ça en musique aussi, les choses qui vont nous émouvoir le plus, les choses chargées de ces deux énergies où la zone de tension entre les deux me paraît belle. Il faut accepter cette zone de tension à l’intérieur et donc évidemment dans ce que l’on fait. Entre ce que l’on est et ce que les gens reçoivent, c’est différent car je pense que les gens reçoivent quelque chose de beaucoup plus doux et tendre.
LFB : Votre album rassemble des fêlures propres à vous. Trouvez-vous dans la fragilité de ces fêlures le nécessaire pour affronter vos peurs ?
Raphaël : Oui, ça dépasse la musique. Les moments d’épreuves nous font grandir, forcément. Et c’est un peu bateau de dire ça mais c’est vrai. C’est comme un muscle, il se renforce quand on tire dessus et qu’il se déchire un peu. On fait un métier où l’on plonge à l’intérieur de ces fêlures-là et on essaie de les cicatriser à la feuille d’or, on essaie d’en faire des trucs jolis et c’est très étrange comme vie car c’est un cadeau immense. On revient à l’ombre et la lumière, il y a quand même un amour de l’ombre pour pouvoir s’y plonger en permanence comme ça et pouvoir remonter à la surface ces trésors-là, il y a un chemin de vie et de mort, en permanence. C’est une vie qui demande beaucoup d’énergie et c’est à la fois ce qui nous nourrit en permanence.
Théo : C’est bien d’être de bonne disposition au début ou d’avoir fait un travail d’intérêt philosophique sur ce qu’on est, ce qu’est le bien et le mal. Car les artistes torturés il y en a, ceux qui se font du mal en faisant leurs propres choses et nous on sent bien que ça nous élève, que ça nous grandit et nous construit, ça nous tire pas vers le bas. Parfois les gens ça les détruits de faire ça, ça fait trop mal.
LFB : Votre destination espérée qu’est le Black Paradiso se présente comme une quête perpétuelle mais surtout existentielle. À quelle étape en êtes-vous aujourd’hui ?
Raphaël : Le Black Paradiso a été un idéal conceptuel dans l’EP qui est devenu notre label, notre maison d’édition et un studio. Cette idée d’endroit qui viendrait nous préserver a moins cette dimension d’absolu, elle s’est un peu effacée. Ce n’est pas une bonne philosophie de se dire qu’il y a une île perdue dans laquelle on va pouvoir disparaître car ça ressemble plutôt à la mort à vrai dire. Il va falloir s’arranger avec ce qui est existant là et avec la force de ce qu’on est en capacité de fabriquer, de construire, d’ériger autour de nous et autour de notre musique car notre vie est régie par le fait d’en faire. On a des artistes en édition avec lesquels on travaille dont La Belle Vie, un groupe de Saint Etienne. Ce sont des choses qu’on avait posées au début et en grandissant on avait envie de pouvoir aussi travailler avec d’autres, des gens qui viennent de notre coin ou qui racontent des choses qui nous plaisent et petit à petit faire école. Je dirais que le Black Paradiso en est là maintenant, il est un peu plus dans la terre et moins dans les nuages.
LFB : Les morceaux de cet album sont nés entre New-York et Paris. Quelle a été l’influence de ce périple outre-atlantique sur vos créations ?
Théo : On a plutôt mixé les titres à New-York et cette ville a apporté un kif absolu, surtout notre rencontre avec Fabrice Dupont, un immense mixeur français qui vient de Clichy, mondialement connu et qui a bossé avec des artistes extraordinaires. Se confronter avec des gens qui font ce métier depuis trente ans c’est vraiment incroyable car on passe une semaine de masterclass avec des géants et c’est super.
Raphaël : On voulait aussi vivre ce moment un peu retentissant, prendre l’avion et faire passer la musique dans des bandes à un autre endroit, de l’autre côté de l’Atlantique. On n’est pas trop dans le rêve américain avec mon frère mais il y avait quelque chose de génial, c’était comme donner encore plus de pouvoir à l’intérieur de ce disque.
Théo : On s’est vraiment trop fait kiffer, il y avait des petits ricains qui faisaient des prods aussi.
Raphaël : Oui, il y avait Frank Ocean qui travaillait pas loin dans ce studio et également l’un des gros réalisateurs de Paul McCartney au bout du couloir. On a rencontré des artistes incroyables.
Théo : Puis on a eu des anecdotes d’artistes américains, c’était à mourir de rire. On a eu des moments de légendes trop drôles que personne ne connaît et qui nous ont trop fait rigoler. On se dit que parfois la musique c’est vraiment un monde de tarés.
Raphaël : C’est quand même une ville de musique New-York, les gens adorent ça très très fort et ils sont vraiment très très bons là-bas. C’était juste avant le confinement et l’un des plus grands moments de notre année c’était à New-York où l’on était libérés de la création du disque. On entendait juste parler de ce coronavirus étrange, on ne savait pas trop ce que c’était puis on est rentrés en France et ça a été la dégringolade immédiate. Pendant trois quatre jours, on était tous au fond du gouffre. (rires)
Théo : Lockdown soixante-douze heures après aux Etats-Unis.
Raphaël : Ça s’est vraiment joué à dix jours sur notre planning, sinon on serait restés à New-York, ce qui aurait été assez cool mais qui nous aurait rendu extrêmement pauvres. (rires)
LFB : Avez-vous une anecdote à partager sur la conception de cet album ?
Raphaël : Une particulière, oui. Sur la manière dont on l’a conçu, au tout début. En novembre 2018, on s’est réunis avec Théo, on est partis en Normandie et on s’est dit « Bon, on va faire un album mais qu’est ce qu’on va faire ? » On était épuisés, on venait de perdre notre père, de signer en licence avec le label Neuve. Il y avait une attente de la part des gens pour que l’on continue, que l’on crée mais nous on était épuisés, on n’avait plus d’énergie, rien du tout. On est partis trois jours en essayant de concevoir le disque et à la fin du séjour on s’est dit que l’album serait un atrium, un album atrium. Pour la petite histoire, atrium ça vient du latin ater qui veut dire noirci et on trouvait que ça marchait bien avec l’idée de Terrenoire car à l’intérieur d’un atrium, il y a toujours un foyer, un feu au milieu et des fresques familiales sur les côtés.
Théo : C’est comme un cloître d’église, c’est un espèce de grand square avec un trou dans le toit qui laisse passer l’eau de pluie et la lumière.
Raphaël : Il y avait la lumière qui venait au dessus, des fresques très intimes et familiales autour comme dans les atriums puis des piliers, donc on est partis avec cette idée mentale, on a écrit à partir de ça. Les forces contraires, chaque pilier qu’ils soient l’amour, la mort, la mer et la lumière sont les quatre piliers qui allaient sous-tendre le disque. Il y avait une force lumineuse et une force obscure, et on est partis avec cette image mentale en Normandie, à côté de Honfleur, dans une petite maison perdue et on s’est dit que l’on allait faire l’album atrium. Il y aussi une chanson qu’on sortira peut-être plus tard qui s’appelle L’état de nos corps et qui parle de ça, de cet atrium. Le disque devait s’appeler La mort, La mer, L’amour et La Lumière mais on n’arrivait pas à le dire donc a opté pour ce concept qu’était les forces contraires, plus emblématique, plus fort, comme un bon titre de roman.
LFB : Enfin, avez-vous quelques coups de cœur récents à partager avec nous ?
Raphaël : J’ai vu Cyrano de Bergerac avec Gérard Depardieu et ça m’a mis une claque dans la tronche ! C’est Théo qui me l’a fait voir, je l’avais jamais vu car ça me faisait pas envie et il faut voir ce truc-là, c’est extraordinaire, c’est le panache. Il y a une espèce de force contraire aussi entre ce comédien et le personnage de Cyrano de Bergerac, entre son côte bagarreur, lourdaud, pataud et l’élégance, le raffinement dans une seule et même personne, ce qui marche très bien avec Gérard Depardieu. Et quelque chose de plus fleuri sinon, c’est Léo Ferré qui reprend Rimbaud et Verlaine, un truc qui s’appelle Rêve pour l’hiver qui est très beau, un poème si connu orchestré par lui et je suis obsédé par ce truc en ce moment, je l’écoute tout le temps comme la musique du Château Ambulant.
Théo : Moi c’est Spider-Man : Into the Spider-Verse, un film d’animation de Spider-Man. Il est extra, extra-or-di-naire !
Raphaël : Il faut absolument voir ce Spider-Man !
© Crédit photo (couverture d’article) : Pierre-Emmanuel Testard, à suivre ici et là.