Parce qu’on commence à bien s’entendre, aujourd’hui est l’occasion pour nous de vous présenter le nouveau single d’un artiste signé chez Géographie Records (mais si, on vous avait déjà partagé en exclusivité le premier titre de Paper Tapes). Born Idiot, puisque c’est d’eux dont il s’agit, nous offre le troisième single de leur deuxième album qui sortira le 20 novembre. Après Blue Is My Color et I’d Rather Lie, c’est au tour de My One True Sin de se laisser doucement approcher.
Pop de quand on s’ennuie, Born Idiot sait faire passer le temps. Entre langueur et groove, le quintet d’origine Rennaise continue de développer son univers comme un introverti qui a envie de se laisser aller et de danser frénétiquement sur la musique qu’il aime sans se soucier de la présence ou du regard des autres qui l’entourent. Seul avec lui-même, sa mélancolie et ses pensées, il ferme les yeux pour mieux savourer pour se rendre compte qu’il n’a en réalité pas bougé de chez lui, que son casque est toujours sur ses oreilles et qu’il est chaudement installé sous son plaid, dans son canapé. Mais il en faudrait plus pour gâcher son plaisir, cette évasion permise ce groupe qu’il s’enthousiasme de continuer à découvrir et qu’il aimerait bien voir en live. Oui, même s’il faut sortir, il a envie de découvrir ses héros.
C’est un peu tout ça ce titre venu des contrées Bretonnes. Ça se savoure comme une patisserie au beurre à laquelle on a pensé toute la journée dans les transports en commun. Par moments, ils nous rappellent un peu leurs cousins Nordistes de Jelly Bean, et on se dit qu’un plateau avec les deux formations, ça aurait sûrement de la gueule. Mais là n’est pas la question, là on parle de My One True Sin et c’est peu de dire qu’on tient là une pépite. Production au poil, composition inspirée et toute en cohérence avec les premiers singles parus, tout ça ne donne que plus hâte de découvrir l’intégralité de ce nouvel album successeur d’Afterschool et de l’EP Coco Trip.
Un petit mot quand même sur le travail de Camille LeTreust aka 1000rouges, qui illustre avec une grand justesse les couvertures liées à la sortie de ce deuxième opus, présentant des oeuvres à la fois colorées et un peu ternes, simples mais avec un fort sens du détail et qui vient sublimer les compositions.