La musique ça s’écoute, mais parfois ça se regarde aussi. Chaque semaine, La Face B vous sélectionne les clips qui ont à la fois fait vibrer ses yeux et trembler ses oreilles. Tout de suite, la seconde partie du soixante dix-neuvième rendez vous des clips de la semaine.
Dombrance feat. Sarah Rebecca – AOC
Après avoir fait danser la politique française, Dombrance a posé son regard et ses notes sur l’Amérique avecson EP Make America Dance Again.
Et au milieu de sa sélection trône AOC, pour Alexandria Ocasio-Cortez, morceau le plus lumineux et positif de cette sélection qu’il élève un peu plus avec la voix sublime de Sarah Rebecca.
Ce morceau était un défi de taille pour Dombrance puisque contrairement à ses autres morceaux. En effet, celui-ci prend racine dans le discours que la politicienne a effectué pour le Green New Deal. Un morceau différent auquel il fallait donc un clip à la hauteur.
C’est désormais chose faite grâce aux géniaux Airnadette. Absent du morceau, le discours trouve ici toute sa place grâce au lip-synch effectué à la perfection et qui renforce encore plus la puissance émotionnelle de AOC.
Plus qu’un clip sur le discours et sur la politicienne, la vidéo de Célia Pilastre en se plaçant dans un conseil municipal français, ramène les aspirations du discours à nos aspirations du moment. Ainsi, elle délivre un moment à la fois poétique et tendrement drôle sur tout ce qui nous manque en ce moment : la fête, le vivre ensemble, la nature et l’humanité.
Un bon rappel des choses essentielles qui nous manquent tant.
Cabadzi – Puzzle
Cabadzi x BÜRRHUS : épisode 5. Le duo nantais est de retour cette semaine avec une nouvelle partie de sa série et cette fois-ci c’est Puzzle qui se retrouve mis en image.
Sans doute l’un des morceaux les plus lumineux de l’album, une histoire d’amour où toutes les pièces s’assemblent et font que le monde semble enfin retrouver un peu de sens. Dans les nappes un peu désespérées de leur dernier album, le morceau détonne par son allant, son rythme et son imagerie très positive.
Bien sûr, visuellement, on retrouve l’univers parallèle propre au projet où BÜRRHUS est cette multinationale qui tangue entre bien et mal.
Toujours mis en scène par Marian Landriève, ce nouveau clip met en scène une relation amoureuse « moderne », à mi-chemin entre la poésie du Her de Spike Jonze et la douce étrangeté d’une fiancée pas comme les autres de Craig Gillepsie. Une sorte de romcom 2.0, un peu douce-amère mais terrible actuelle et qui nous rappelle que Cabadzi n’a pas son pareil pour mettre en avant, la réalité dans toute son étrangeté.
Petit spoiler pour finir : on a longuement discuté avec Lulu, le chanteur du groupe et l’interview sera disponible la semaine prochaine sur le site.
Iñigo Montoya – Chasseur Chassé
Cette semaine, Iñigo Montoya terminait sa trilogie de maxi en présentant son InigMaxi03, présentant une nouvelle facette de leur prisme musical et surtout un vrai changement. Alors que le groupe s’amusait auparavant à se cacher en pleine lumière, Chasseur Chassé est un morceau, on ne peut plus explicite.
Sur des ambiances apocalyptiques lourdes et inquiétantes, le morceau se vit comme une sorte de journal télévisé des déviances humaines. Le duo nous raconte tout ce qui cloche dans ce monde qui file inéluctablement vers la fin. Obsession pour les écrans, rejet de la lecture, égoïsme pattant, tout y passe. Le tout est chanté d’une manière distanciée et monocorde, ce qui ne fait que renforcer l’hallucinante litanie des erreurs que l’on continue d’exécuter de manière automatique et irréfléchie.
À ce titre, le clip de leur comparse ZEUGL est une nouvelle fois une petite merveille du genre. Calant les images au rythme du morceau, la vidéo (qu’on aurait quand même envie de déconseiller aux épileptiques, est une exploration assez direct des propos, le tout créé à partir d’émojis renforçant toute l’ironie de la vidéo et le propos du morceau.
Reste à espérer qu’un jour, le chasseur dominé chasse le dominant.
Paupière – Cœur monarque
Chic, Paupière est de retour. Le désormais duo annonce l’arrivée de son second album pour le 7 mai chez Lisbon Lux Records et nous offre cette semaine un clip pour leur titre Cœur monarque.
On retrouve ici tout ce qu’on aime chez le groupe, les synthés 80’s, cette vibe très up-tempo qui ferait danser un mort mais surtout cette façon d’écrire des morceaux à la fois imagés et ancrés dans le réel. Car derrière la simplicité des propos de Paupière se cache tout un tas d’histoires qu’on prend plaisir à décoder à force d’écoutes répétitives.
De répétitions, il en est aussi question dans le clip de Kevan Funk. La vidéo se jouant dans une pièce unique et s’amusant à l’aide de mouvement de caméras à faire tourner le temps et évoluer le récit. Ainsi, on a l’impression étrange d’avancer tout en voyant la même scène se répéter encore et encore. Cette idée permet ainsi de développer tous le propos du morceau et du clip : derrière les strass et les paillettes de la vie festive se cache bien souvent une solitude et des addictions qui peuvent fatalement devenir destructrices.
Une manière simple et intelligente de démonter les clichés du monde de la nuit et de montrer le versant plus sombre d’une réalité qu’on ne veut pas toujours voir.
Oracle Sisters – I Don’t Wanna Move
Oracle Sisters forme une ode à la culture sans frontière en mélangeant à Paris leurs origines multiples danoises, finlandaises, américaines, nord irlandaises, belges. De ce melting pot musical créé par Lewis Lazar, Julia Johansen et Christopher Willatt ressort des notes formant des mélodies folk joyeusement mélancoliques.
I Don’t Wanna Move referme le deuxième volet du très joli diptyque Paris I et Paris II – deux EP publiés l’été 2020 dernier pour le premier et début avril 2021 pour le second. Ils y présentent les deux visages d’un Paris onirique – utopique et solaire pour le premier et dystopique et lunaire pour le second. Comme l’étaient nos sentiments entre l’envie de construire un monde qui nous conviendrait mieux et notre impuissance face à la crise sanitaire et à ses conséquences.
Derrière la caméra, Victoria Lafaurie excelle, comme à son habitude, dans l’art de capter et de mettre en pellicule des moments aussi anodins soient-ils et de les rendre vivants et touchants. Le décor est minimaliste un mur blanc, un projecteur, une chaise, un escabeau. Il prend vie grâce aux jeux de lumières et d’ombres qui lui donnent une profondeur palpable. Les trois musiciens mêlent leurs voix et entrelacent leurs jeux pour réinventer des saynètes de films chimériques ou encore pour donner vie à la pochette de leur EP. Et alors d’un lieu clos et banal surgissent des histoires sans fin.
On y retrouve cette résilience si particulière qui était apparue au travers des montages DIY, concerts zoomés, réinterprétation de films instagrammées, re-visitations de peintures faites avec des bouts de ficelles – et qui avait envahi les réseaux sociaux qui étaient nos seules issues de secours dans le monde clos d’alors.
Même si les paroles sont imprégnées de mélancolie – la joie et l’inventivité des Oracle Sisters nous dévoilent le rayon de soleil dans un ciel qui nous paraît si gris.
Odezenne – Géranium
La troisième partie du triptyque est arrivée. Les Bordelais d’Odezenne ont une actualité riche depuis quelques semaines. Ils viennent de nous livrer un clip malin et décalé avec le titre Géranium. Pour commencer, Il y a eu par exemple une collaboration sur le dernier album de Rone (Sot-l’y-laisse). Et surtout, il y a le remarquable titre avec Rebeka Warrior sur le projet Mansfield TYA. Danse de mauvais goût donnait des images torturées sans nous donner le tournis. Pour le nouveau clip d’Odezenne, on retrouve le même décor car il s’agissait d’une réelle volonté de croiser les univers.
Ce caméo ingénieux nous invite à s’imprégner d’ambiances radicalement différentes. On bascule d’un titre plutôt lancinant, mystérieusement amoureux à un morceau plus léger. Jaco et Alix parviennent à nous faire rire. L’air malicieux, l’œil qui frise, ils nous embarquent dans un endroit champêtre avec des accessoires retors. Qu’il s’agisse d’avoir l’air songeur sur un lit, de fixer des larmes artificielles avec des gouttes déposées sous les yeux ou d’admirer une voiture maquillée au max, on a soudainement l’impression de voir le jeu des sentiments se dépouiller de toute spontanéité et de magie. Chacun fera le choix de pousser mémé dans les orties ou d’arroser un géranium. Il nous faudra encore de la patience avant l’arrivée du prochain album mais en attendant vous pouvez réserver votre place pour le Zénith le 11 février 2022
Global Network – Sacred Tune
Nouvelle année, nouvelle page pour Global Network. Révélé en 2020 à l’occasion de son passage au Printemps de Bourges notamment, le duo électronique avait sorti un premier EP Cool Moments comme une belle déclaration de naissance, résonnant de groove et de sonorités synthétiques.
Pour 2021, ils sortent un deuxième single, Sacred Tune, qui prend la suite de Black Roses. On retrouve les éléments très contemplatifs qui font la force de la formation mais comme pour le précédent single, ils délaissent les animations 3D qui avaient illustré le premier EP pour offrir des plans en extérieur et notamment en pleine nature. L’occasion de recentrer leurs textes et de s’interroger sur le futur de la planète et de l’humanité, sur fond de regrets. Le choix du noir et blanc permet ici d’appuyer le côté solennel du morceau, comme l’éloge funèbre d’un être cher récemment perdu. La montée est fabuleuse et le voyage vaut le détour, on vous conseille de vous arrêter un moment pour contempler le monde avec Global Network.
Slim & The Beast – Her Room
Le trio folk Slim & The Beast change un peu ses habitudes, et c’est pour le meilleur.
On les connaissait très centrés autour de leurs guitares qu’ils troquent aujourd’hui pour un piano dans Her Room. Un choix pertinent puisqu’il s’agit de rendre hommage à l’intimité des personnes dont on est amoureux.se. La délicatesse des accords joués se marie bien avec les choix d’images, dont les plans laissent toujours une partie floue ou invisible, comme pour respecter la pudeur des lieux visités, encore embués de timidité et de découverte.
On aime beaucoup, et on a très envie d’écouter ça en se faisant des câlins parce que l’amour, c’est chouette et que ça fait du bien. Bref, l’hymne du dimanche matin au réveil pour bien démarrer la journée.
Chet Faker – Whatever Tomorrow
Le retour du roi des Hipsters se poursuit. Après le diptyque Get High / Low, voilà Whatever Tomorrow, troisième extrait de l’album Hotel Surrender de Chet Faker ou Nick Murphy ou appelez-le comme vous voulez. Toujours cette même voix lassive, sensuelle et parfois presque endormie, ce même groove contagieux qui donne des frissons et l’envie de secouer la tête en fermant les yeux.
À peine quelques secondes et on est déjà en train de chanter “Whatever Tomorrow, Whatever that means” à tue-tête, comme un hymne intemporel qui saisit et qui transporte. On était déjà enthousiastes à l’idée du retour du chanteur Australien, mais l’impatience grandit à mesure que les sorties se suivent et dessinent le contour d’un très bel opus.
À l’image on retrouve Chet Faker emprisonné dans un vieil écran de télévision, se projetant dans une époque révolue où on ne se souciait pas tellement de quoi demain serait fait.
François Ier – Prelude
Accoucher d’un projet, c’est laisser des mois de créations finalement sortir de son corps et de sa tête pour le laisser vivre.
Cette image d’accouchement pour un artiste, c’est le parti pris de François Ier qui après avoir écumé des centaines de vidéos d’archives pour trouver une matière à travailler est tombé sur celle d’une naissance. Un visuel parfait pour illustrer le prélude de son nouveau projet.
Plutôt que de diffuser des images crues, l’artiste a choisi de représenter la vidéo en dessin, ce sont pas moins de 1200 dessins en 3 ans et la technique de la rotoscopie qui ont permis à l’artiste de nous livrer cette vidéo hypnotisante et pleine de sens.
Plus qu’un simple clip, il s’agit d’une introduction au premier Opus de François Ier qui sortira en Juin et qui est le résultat de plusieurs années de travail.
On se laisse donc happer par la dimension épique et presque transcendantale de ce morceau tout en admirant ce que peut d’entre nous ont pu déjà visualiser dans leur vie.
Après cette naissance, on attend la suite du projet avec grande hâte…
Yndi – Noir Brésil
Yndi est de retour après nous avoir délivré Novo Mundo et sa prestation d’Amazona chez Colors.
Elle nous offre aujourd’hui un morceau et un clip en hommage à ses ancêtres et à ses souvenirs qui pavent le chemin de son inspiration.
Noir Brésil c’est un montage de photos, plein d’images qui se suivent et se superposent, comme si nous rentrions dans le coeur des souvenirs de l’artiste.
On suit le fil de ses souvenirs brésiliens dans une dynamique propre aux manga japonais, avec des animations pleines de mouvement et de couleurs. On accompagne ainsi la destinée de Yndi, qui défile à travers le temps et les images et qui chute indéfiniment vers ce qui symbolise sa terre et ses coutumes.
C’est un clip profondément spirituel qui nous touche par son rythme, sa nostalgie et la voix toujours plus douce de l’artiste.
C’est encore une fois un plaisir sans nom que de voyager à travers l’art de Yndi, on en redemande encore et encore !
Serge Gainsbourg – La chanson de Prévert
Si on nous avait dit qu’un jour, on parlerait d’un titre de Serge Gainsbourg dans notre sélection des clips de la semaine, on ne l’aurait pas cru.
Et pourtant ce jour est arrivé, puisque cette semaine nous avons eu le bonheur de découvrir une vidéo toute neuve pour célébrer les cinquante ans de La Chanson de Prévert, l’un des titres les plus populaire du grand Serge.
Issu d’un des premiers albums de Gainsbourg, la chanson en guitare voix respecte tous les classiques de l’époque mais vibre, grâce à la poésie intemporelle de l’auteur, d’une étrange actualité, comme si le temps n’avait pas d’emprise sur la musique que l’on écoute. C’est tout simplement beau et bouleversant, c’était le cas il y a 50 ans , ça l’est aujourd’hui et ça le sera sans aucun doute en 2071.
Pour rendre hommage à un esthète, il en fallait forcément un autre. Autant dire qu’on n’est pas surpris de voir Michel Gondry s’attaquer visuellement à ce morceau de la chanson française. Le roi de la débrouille devenu réalisateur reconnu nous offre donc un sublime clip animé, doux étrange et poétique, autant à son image qu’à celle de Gainsbourg.
On se laisse porter par la beauté du son et de l’image et on sèche les quelques larmes qui coulent spontanément devant La Chanson de Prévert.
VIKKEN – Pour une amie
Il y a peu, on avait placé VIKKEN dans notre sélection des chouchous pour les iNOUïs du printemps de Bourges, et ce n’est pas pour une amie qui va changer la donne, bien au contraire.
Ce nouveau morceau, qui annonce un premier EP, est un véritable uppercut qui s’empare des questions d’identité pour les mettre au coeur d’un morceau qui prend au tripe, nous retourne et nous force à nous interroger.
On le savait déjà, le milieu de la musique électronique a toujours été au cœur des interrogations et des combats de la société moderne et l’artiste perpétue cette tradition.
Loin du manichéisme, VIKKEN incarne ici des voix, qu’elles soient intérieures ou extérieures, et qui expriment toutes la violence d’une question qui semble simple au premier abord mais qui ne l’est jamais vraiment : « qui êtes vous ? ». Si vous vous êtes déjà posé la question, vous trouverez en pour une amie, un écho à la fois musical et troublant, que ce soit face à vous même où à l’absence d’empathie et d’ouverture d’esprit qu’on peut trouver en face de nous, même dans un monde qui se dit de plus en plus moderne.
La vidéo de François Rousseau & André Atangana fait exploser toute la force du morceau, alternant couleur et noir et blanc, plans ressérés sur les visages et mouvement parfaitement chorégraphiés dans lequel vous retrouverez des visages familiers.
Sans aucun doute l’un des titres et clip les plus important du moment. Ne le ratez pas.
KLON – Santa Barbara
Aujourd’hui, on prend la route à destination de Santa Barbara, ses étendues de sable blanc et son soleil qui tape fort. Une escapade balnéaire où KLON mêle fantasme et rêve teintés d’innocence, sous fond de mélodies entêtantes et captivantes.
Aux commandes de ce clip, on retrouve Aube Perrie (L’Impératrice, Angèle) qui dresse des visuels à l’esthétique léchée et aux couleurs d’un été tant désiré, accentuée par l’insouciance et la malice des beaux jours.
Ici, le collectif prouve une nouvelle fois l’étendue d’un talent sans fin qui nous laisse à chaque fois un peu plus admiratifs à leur égard. Leur premier EP est d’ailleurs prévu pour le 11 juin prochain et on a vraiment très très (très) hâte !
Gaspard Augé – Force Majeure
Les concerts ont peut-être disparu temporairement mais la musique, elle, continue de vivre. Et quel plaisir de trouver le nom de Gaspard Augé parmi les nouveautés de la semaine !
La moitié de Justice s’est en effet émancipée de son fidèle compère Xavier de Rosnay, le temps d’un disque. Mais pas de panique, les rythmes futuristes et les claviers délicieux qui font la réputation de l’un et de l’autre sont toujours au rendez-vous.
Avec Force Majeure, Gaspard Augé tease les prémices d’une suite qui s’avère très prometteuse, le tout accompagné d’une courte vidéo d’un peu plus d’une minute qui nous laisse un peu sur notre faim.
Derrière ces visuels signées Filip Nilsson, on retrouve le réputé mélodiste dans une forge traditionnelle spécialisée dans la fabrication de cymbales. Des images qui démontrent une tradition qui résiste avec brio au temps et la modernité croissante – un choix judicieux en somme et qui manifeste l’intemporalité de la musique et très certainement, du premier effort solo de Gaspard Augé. Vivement la suite !
Zoo Baby – Limonade
On termine notre sélection de la semaine par un dernier petit détour au Québec. Cette semaine, Zoo Baby a enfin dévoilé son premier album en Europe et en profite pour nous offrir une vidéo pour son titre Limonade.
Et autant le dire, on est plus que charmé par la musique de ce Quebs qui nous balance un groove bien senti et un texte drôle et poétique qui cache bien son jeu.
Visuellement, c’est la mèche en avant et bien peignée qu’il se présente face à Ariel Poupart. Un clip à l’esthétique très 80’s, format carré en sus, où l’on suit Zoo Baby dans différents rôles dans une vidéo qui oscille en permanence entre hommage et parodie.
En tout cas, on va le répéter, garder bien le nom de Zoo Baby en tête, vous risquez d’en entendre parler très souvent.