Si vous nous connaissez, il n’est plus la peine de le cacher : on aime beaucoup Bandit Bandit. Le duo a dévoilé au début de l’été son second EP Tachycardie, on les a de nouveau rencontrer pour parler musique, évolution, sujets sociétaux et Serge Gainsbourg.
La Face B: Salut Bandit Bandit, Comment ça va ?
Bandit Bandit: Ça va bien! On est un peu fatigué, en gueule de bois !
La Face B: La dernière fois que l’on s’est parlé, le premier EP venait de sortir. Là, il y a le second qui arrive. Finalement on a eu une pause assez longue, un an et demi. J’ai l’impression que niveau popularité au niveau des retours, ça va continuer à grimper. Avec le deuxième EP qui arrive, est-ce que vous vous considérez toujours, comme la dernière fois que l’on s’était parlé, comme des outsiders? Ou vous avez l’impression d’être différents?
Bandit Bandit: C’est marrant parce que l’on en parlait tout à l’heure avec Anne-Laure (leur attachée de presse ndlr). Déjà, on a la chance d’avoir une super attachée de presse qui a continué à bosser même c’était la fin du monde comme dans Walking Dead !
Effectivement, par rapport à la grosseur du groupe, nous on nous voyait encore comme des émergents et elle leur disait qu’en fait on était un petit peu plus que ça. Maintenant, on est assez identifié donc c’est super plaisant d’entendre ce genre de choses et de savoir que les gens savent qui on est. Sans pour autant se prendre pour Johnny Hallyday!
Bandit Bandit (Hugo): La sensation que j’avais c’est que la promo du premier EP était vachement longue. Il y a eu beaucoup de retours sur un temps réparti.
Bandit Bandit (Maëva): On l’a sorti en deux temps l’EP aussi, c’est pour ça.
Bandit Bandit (Hugo): Oui c’est vrai. Le numérique et le physique plus tard. Je pense qu’en fait c’est grâce aux concerts.
Bandit Bandit (Maëva): Même pendant le confinement. On a fait de la promo. On faisait des lives bourrés en direct pour Midi Libre d’ailleurs, c’était cool!
La Face B: J’ai l’impression que le premier EP, servait à mettre en place une espèce de mythologie autour de vous deux. Celui-ci semble beaucoup plus intime et centré sur l’humain. Plus que sur votre propre histoire.
Bandit Bandit (Hugo): Oui, assez. Tachycardie c’est la suite logique du premier EP. Ce sont des titres que l’on joue depuis longtemps sur scène. Donc il y a des morceaux qui traitent encore de l’autre histoire. Il y a les sujets qui sont un peu autocentrés mais c’est sûr qu’on regarde le monde autour de nous, les questions que l’on se pose avec Maëva sur la société actuelle.
C’est vrai que les morceaux que l’on a écrits pour la suite sont beaucoup moins autocentrés. Je pense que l’on avait besoin de mettre tout ça, notre histoire sur papier, sur nos chansons pour nous soigner. Tout ce que l’on n’a peut-être pas réussi à se dire à un moment donné avec Maëva, maintenant on se sent bien et on est heureux tous les deux. On a envie d’autres choses et de traiter de sujets qui nous touchent tout simplement.
Bandit Bandit (Maëva): Et qui touche les gens, plus largement.
La Face B: Ce qu’il y a d’intéressant quand tu écoutes l’EP, c’est que le seul morceau où tu es peu de lead vocal avec Maëva, c’est justement le morceau qui parle de vous. Comme l’EP parle majoritairement « sujets féminins », j’ai l’impression que tu as pris le lead vocal sur ces sujets-là. Qui sont des sujets qui te touchent peut-être plus et où tu es plus à même d’en parler.
Bandit Bandit (Hugo): Ça touche tout le monde mais c’est vrai que c’était plus à Maëva d’en parler.
Bandit Bandit (Maëva): Mais à contrario, le texte majoritairement c’est toi qui l’a écrit.
Bandit Bandit (Hugo): C’est ça qui est rigolo en fait. C’est le fait d’écrire un texte en pensant tellement à Maëva que j’écris comme si j’étais Maëva !
Je pense que l’on est tous concernés même si je ne vis pas les syndromes prémenstruels, je le vis à travers Maëva. Justement, j’écris la chanson à travers elle. C’était intéressant de le faire.
La Face B: Du coup, toi ça te semble logique aussi de prendre, entre guillemets, la parole sur ce sujet-là ?
Bandit Bandit (Maëva) : Oui oui, carrément ! Je crois que les chansons qui traitent des règles par exemple ce n’est pas le sujet principal dans la musique. On n’en a peut-être même jamais parlé, peut-être les Riot Girls… C’est marrant car on en parlait tout à l’heure où l’on avait l’impression d’être outsiders. Dans les années 90, ce n’était pas un sujet qui était évoqué souvent et pourtant 50% de la population mondiale le vis tous les mois! Et ce qui est bien avec les textes de Bandit Bandit, c’est qu’à chaque fois on offre une nouvelle lecture. Il y a plein de gens qui n’avaient pas du tout compris en regardant le clip où en écoutant la chanson. Dans tous les cas, il y a une nouvelle lecture qui est assez intéressante, je trouve, qui permet à la personne qui écoute ou qui lit de comprendre comme elle le souhaite.
La Face B: J’avais noté que l’EP était un EP sur la femme mais avec un F majuscule.
Bandit Bandit: Il y a ça, mais il y a le corps aussi. Il y a vraiment un rapport avec le corps même le fait que Tachycardie, c’est vraiment un truc presque médical par rapport au corps.
La Face B: Mais le corps dans ce qu’il y a de cyclique, de mouvement et de choses qui se répètent. On est encore sur de la métaphore comme tu le disais mais je trouve qu’il y a peut-être une recherche qui est plus poétique et plus poussée dans les paroles que sur le premier EP.
Bandit Bandit (Hugo): C’est vrai que l’on a pris goût d’écrire avec Maëva . Au début, on a appris petit à petit. Il y a des textes à venir encore clairement plus engagés. Ça revient naturellement et on aime ce truc-là. On est tombé amoureux, de l’écriture, jouer avec les mots, ce que je ne pensais pas possible, surtout dans le rock. Ce n’est pas un truc spécialement mis en avant le texte justement je trouve ça cool, pourquoi pas?
La Face B: Est-ce que ça vous libère aussi d’une certaine manière d’être moins dans l’ego? Ce que pouvaient peut-être vous reprocher au départ certaines personnes malveillantes. De beaucoup parler de vous. Vous continuez à parler de vous mais j’ai l’impression que vos textes touchent plus les gens. Ce sont des choses qui touchent tout le monde.
Bandit Bandit (Hugo): Clairement nous on s’était dit que pour le premier EP on parlerait de nous mais c’est une histoire d’amour. Beaucoup de gens sont touchés par les histoires de l’amour, que ce soit en bien ou en mal. C’est une thématique assez universelle. Les rencontres 2.0, il y en a beaucoup rien qu’aujourd’hui. Je pense que tu as raison. Le fait que ce soit moins nombriliste, ça peut parler plus aux gens. Et ça peut énerver un peu moins les gens malveillants.
La Face B: Pour moi, il y a une autre révolution. Autant sur le texte que sur le son. C’est un EP qui est plus en bloc. Il y a une espèce de mur du son qui est moins éparpillé dans les ambiances. Je me demandais comment est-ce que vous avez travaillé ça ?
Bandit Bandit (Hugo): Sur la scène, c’est sûr, en live !
Bandit Bandit (Maëva): Ce sont des morceaux qui ont grandi en live donc tout naturellement ça s’est construit pendant le live. Dans le live, on pense tenir une cohérence tout le temps. Le premier EP, il y a des titres que l’on n’avait quasiment jamais joués en live. Des titres comme Never Know, de base c’était censé être un gros morceau rock que j’ai écrit, c’était éclaté! Lorsque qu’on l’a enregistré, on ne trouvait pas ça ouf et on l’a tourné en acoustique, avec la boite à rythme derrière.
Bandit Bandit (Hugo): Moi j’aimais bien l’idée de carte de visite pour un premier EP. Avec Bandit Bandit, le Covid nous a aussi arrêtés et on a écrit beaucoup de choses. On a poussé les idées à leur paroxysme car on avait le temps. Ce qui est cool c’est que l’on peut faire plein de choses différentes. Dans Tachycardie, la cohérence était voulue. Le premier chapitre de Bandit Bandit est comme ça. Par la suite, on aspire à faire plein de choses différentes.
Par exemple, on a joué pour les 50 ans de FIP avec des cordes, un truc que l’on n’aurait jamais pensé faire. Ça nous conforte dans l’idée de se dire que l’on peut aller plus loin dans les côtés fous. Dans la dimension pop aussi! C’est hyper excitant de se dire ça! Ne pas rester dans un truc, se cantonner. Là, c’est le premier chapitre. On est très fiers, maintenant on va voir ce que l’on va faire pour la suite.
La Face B: Justement, le fait que vous étiez reconnus par vos concerts et que vous étiez sur une lancée à faire énormément de concerts, est-ce que cette pause forcée ne vous a pas aidée à peaufiner Tachycardie ?
Bandit Bandit (Hugo): Bien sûr! On pensait avoir le mix final avec le covid mais vu que tu es chez toi, tu réécoutes le disque et tu te dis qu’il y a peut-être des choses à faire. Ce sont des morceaux qui ont été retravaillés en live. On avait des versions studios qui étaient trop longues car on les a pensés live. Avec le real, on s’est dit qu’il fallait aller à l’essentiel. On a utilisé les titres, on a remixé des choses et le son est devenu un peu plus massif. J’ai l’impression que la prod est plus poussée que le premier EP. Forcément, on a eu le temps de modifier des choses.
La Face B: Ça permet d’avoir un projet studio et un projet live avec des chansons qui peuvent évoluer de manières complètement différentes.
Bandit Bandit (Hugo): Absolument. D’ailleurs, c’est ce que l’on a fait pour la dernière résidence. On re-travaille des morceaux du premier EP. C’est ça qui est aussi excitant, de se dire que les morceaux peuvent avoir une deuxième vie!
La Face B: Ces morceaux-là, vous les jouez depuis le début. Est-ce qu’il y a quelque chose d’excitant à vous dire que vous avez terminé le premier chapitre de Bandit Bandit ? Vous avez une page blanche qui va vous permettre de surprendre le monde.
Bandit Bandit (Maëva): A fond ! Il a complètement compris le projet ce monsieur ! (rires) On a la tête dans les nouveaux morceaux, dans les prod. Vu que l’on a tout à faire et que l’on s’autorise pas mal de libertés, on a trop hâte et c’est un peu chiant car on a quand même notre EP qui sort et on a tellement la tête dans ces nouveaux morceaux que l’on a l’impression de les délaisser un petit peu. Même au niveau de la promo, on se rend compte que très facilement on va pouvoir parler de ces morceaux-là, qui ne sortiront pas avant un ou deux ans. C’est un peu frustrant mais c’est trop excitant.
Bandit Bandit (Hugo): L’EP devait sortir bien avant donc c’est vrai que pour nous ils ont vieilli et visiblement on n’est pas les seuls artistes à être dans ce cas-là. On a la tête sur la suite! Même si le covid a ralenti le truc, entre le temps où tu enregistres et le moment où ça sort, tu as déjà écrit le reste et c’est ce cycle où tu es toujours en train de regarder vers le futur. C’est cette frustration absolue d’avoir des titres trop bien que tu as envie de jouer sur scène!
La Face B: Le futur plus ou moins proche, c’est d’être encore plus perméable à la société et au monde qui vous entoure.
Bandit Bandit: Pour ne pas te le cacher, il y a des choses qui sont déjà là, des chansons qui sont complètement sur l’humanisme, la tolérance, les féminicides… C’est venu naturellement en parlant avec des gens. Ce sont des choses qui nous ont touchés et il fallait qu’on le pose sur papier.
La Face B: Je vais être obligé d’en parler, vous avez été impliqué de manière plus ou moins importante sur plusieurs sujets vis à vis de MusicToo et même dans votre entourage. D’avoir pris des actions assez concrètes par rapport à tout ça. On l’a vu dans les semaines qui sont passées où vous avez encore témoigné sur certaines choses. Comment est-ce que vous voyez l’évolution de tout ça ?
Bandit Bandit (Hugo): Déjà, on ne veut pas forcément s’exprimer à ce sujet-là en tant qu’artistes. Par-contre sur l’engagement que l’on a nous, ça on peut en parler. Il y a des choses qui évoluent dans le bon sens mais ça prend beaucoup de temps.
Bandit Bandit (Maëva): MusicToo ça a été quelque chose que l’on a longtemps attendu. Ça fait presque cinq ou six ans que je travaille dans la musique et dès le début on m’a toujours dit de ne pas s’approcher de telle ou telle personne.
Il y a des choses qui se savent. Tout le monde sait et personne ne dit rien. MusicToo c’est une aubaine pour les victimes qui se taisent depuis trop longtemps et pour ces harceleurs ou ces agresseurs qui eux agissent en toute impunité. Là, on attend surtout qu’il y ait des personnes qui tombent. Surtout, ce qui est important, c’est que désormais, j’ose espérer que les mecs qui avaient des comportements borderlines, vont se poser la question avant d’agir.
Bandit Bandit (Hugo): C’est à ça que ça sert!
Bandit Bandit (Maëva): Que même si ces personnes-là ne tombent pas, qu’en soirée, en festival, ils se disent qu’on les voit. Et que maintenant on va arrêter de se taire. On a des alliés, hommes, qui sont là aussi pour ouvrir leur gueule. Que si jamais il se passe quoi que ce soit, si le mec ne se pose pas la question en amont parce qu’il est trop défoncé ou trop bourré, qu’importe, qu’il y ait des gens qui l’ouvrent.
La Face B: J’aimerais parler de votre reprise de Bonnie and Clyde. Est-ce vous qui avez eu l’idée de la faire ou c’est quelque chose que l’on vous a proposé ? Avez- vous hésité avant de faire la reprise ?
Bandit Bandit (Maëva): C’était au tout début du groupe. On n’avait pas assez de sets alors on s’était dit qu’on allait faire une reprise et Bonnie and Clyde ,c’était juste logique.
Bandit Bandit (Hugo): Surtout, la presse s’est emparée de ce nom-là pour nous! Avant même qu’on ait choisi de l’enregistrer en studio. Pour l’instant, c’est juste pour le live. C’était drôle le ping-pong qu’il y a eu. Au début, on n’arrivait pas à la faire. On a mis tellement longtemps. Ça a été une longue recherche pour trouver le bon ton. Je pense qu’on n’avait pas assez trouvé notre style pour le faire tout simplement.
Après, si on a hésité, non. Je pars du principe que même si c’est un monument Gainsbourg, moi j’adorerais qu’on reprenne mes chansons plus tard. Lui-même, a toute sa vie repris des chansons. C’était le premier à sampler des choses. Nous, on essaye de faire cette réécriture avec tout le respect qu’on a pour la chanson originale.
Bandit Bandit (Maëva): On savait déjà que des gens allaient crier au scandale, c’était couru d’avance. Pour la plupart, on a eu de supers retours. On n’a jamais eu autant de promo pour une sortie. On n’a pas du tout hésité. On s’est posé la question de la mettre ou non sur le disque. Au final, on a choisi de ne pas le faire. Comme un single 0.
Bandit Bandit (Hugo): Comme la presse s’en est emparée, on s’est dit que la boucle est bouclée. On leur donne un petit peu ce qu’ils veulent.
La Face B: Il y a aussi une évolution dans la pochette de l’EP et dans les clips.. Pareil, sortir un peu du cliché et affirmer des influences qui sont différentes. Beaucoup plus 60s, assez proche du cinéma italien.. Est-ce que c’était important pour vous, autant que la musique, que le visuel évolue avec le temps ?
Bandit Bandit (Maëva): Totalement! On adore les clichés. On adore les clichés rock. Tu regardes Hugo, il est habillé tout en noir, il a des boots alors qu’il fait 40 degrés. Effectivement, je suis très amoureuse de l’image, des photographes en tout genre, de films.. J’avais vraiment envie de faire raisonner le côté pop de Bandit Bandit. Notamment, toutes nos références aux 60s, 70s et rendre ça plus glamour.
Bandit Bandit (Hugo): Moi, j’aime bien le mot iconique. Justement, pour Désorganisée, Maëva est une icône, dans une robe bleue incroyable. Plus en avant que moi, pour le coup. C’est clairement voulu par-ce que c’est quelque chose qui la concerne.
Bandit Bandit (Maëva): Après, les mocassins ça te va à ravir aussi!
Bandit Bandit (Hugo): On avait envie de ça aussi. Assumer.
Bandit Bandit (Maëva): Créer une sorte d’imagerie iconique. Comme les duos, Françoise Hardy – Dutronc.
La Face B: Ce qu’il y a d’intéressant c’est que tu vois que ça va dans le sens de l’évolution. Même dans le fait de laisser l’image prendre le pas sur vos personnes, sur la pochette. Avoir quelque chose de plus mystérieux, en rapport aux thématiques de l’EP.
Bandit Bandit (Maëva): On est un peu plus psychédélique même je trouve!
Bandit Bandit (Hugo): Oui, c’est étrange! Cette pochette, on s’est fait surprendre car ce n’était pas du tout notre idée de base. Quand on a vu la photo, on s’est dit “oh putain ça défonce!” Il y a pleins de gens qui se font leur propre histoire sur cette pochette. Beaucoup plus que moi et c’est ça qui est intéressant finalement!
Bandit Bandit (Maëva): Pablo nous a parlé d’un truc en mode ça représenterait le cœur, avec la personne qui est à l’intérieur. On ne sait pas vraiment si c’est un intrus..
La Face B: C’est ce qui est intéressant aussi. Laisser place à l’interprétation. Le sens il est à qui veut le prendre, il n’est pas donné.
Bandit Bandit (Maëva): Je trouvais ça bien aussi de ne pas mettre nos gueules une deuxième fois sur l’EP. On est bien mignons mais ça va quoi!
La Face B: Le retour sur le live, vous le craignez ou ça bouillonne?
Bandit Bandit (Maëva): On a trop hâte! On en a fait un au Cent-quatre, où on a fait que trois chansons et on était absolument frustrés! On a hâte de retrouver les garçons, le van, d’avoir mal au dos, se coucher trop tard, ne pas assez dormir. Que ça se fasse debout, de faire mon premier slam! Me jeter dans le public, arracher les collants, avoir mal au dos le lendemain!
La Face B: Limite les choses que tu aimais le moins, tu as hyper hâte de les retrouver!
Bandit Bandit (Maëva): Carrément!
La Face B: Est-ce que vous avez des coups de cœur récents à partager avec nous?
Bandit Bandit (Hugo): Il y a l’album de Viagra Boys que j’ai kiffé. L’album de Birkin écrit par Daho m’a bien chauffé aussi.
Bandit Bandit (Maëva): Toutes les rencontres que l’on a eu au Chantier des Francos. Il y a eu un truc assez exceptionnel et c’est aussi l’époque qui a fait ça. Il y a une vraie cohésion avec les artistes du Chantier des Francos. Une sorte de colonie de vacances incroyable. On était le seul groupe de rock et on s’est encore plus nourri de toutes les rencontres que l’on a pu faire.
Bandit Bandit (Hugo): Ce ne sont pas nos codes. On a beaucoup plus appris finalement que si on avait été qu’avec des rockeurs C’était hyper enrichissant. On est fans de l’EP de Clara Ysé, Terrier, Chien Noir..
Bandit Bandit (Maëva): Niveau série, ça fait 5 ans que je suis sur Big Bang Theory donc comment te dire, que je regarde en boucle! En films, on en a pas tant regardé que ça. Très livre surtout. J’ai énormément lu. J’ai pris une claque intersidérale avec Fille de Camille Laurens. J’ai vraiment chialé et c’était trop bien! Beauté Fatale de Mona Chollet aussi. Qui m’a mis une énorme baffe et qui m’a fait énormément de bien quant à mon regard envers mon propre corps et les dictatures que cette société nous inflige. Ça fait un an que je lis comme une vorace! Riad Sattouf que j’ai lu pour la première fois!
Bandit Bandit (Hugo): Punk Rock Jesus, une putain de BD. Franchement, il faut en faire une série, l’histoire elle est top!