L’année 2021 a été marquée par de nombreuses sorties de BLOWSOM. Avec sa pop entraînante et ses fameuses lunettes rouges, le parisien nous a fait danser dans son univers décalé que l’on aime. On a donc profité de cette fin d’année pour partir à sa rencontre.
La Face B : Comment ça va ?
BLOWSOM : Super bien et toi ?
LFB : Plutôt bien aussi ! La première question que je voulais te poser, c’est : comment tu définirais BLOWSOM à quelqu’un qui ne te connaîtrait pas ?
B : Aujourd’hui, c’est un projet d’artiste de musique que je contrôle sur tous les points. C’est un projet indépendant. Ça, je trouve que c’est important de le dire parce que j’ai aucune maison de disque derrière moi. J’ai créé mon propre label et tout fonctionne un peu autour de ça. C’est un peu de l’indie-pop indépendante. Moi je pense que je fais de la pop. Après, c’est influencé par pas mal de trucs différents : rock, musique alternative, plein d’influences très années 80, beaucoup d’influences un peu différentes.
C’est un projet qui est très libre parce que je suis vraiment maître de quasiment tout. Je sors ce que je veux, quand je veux. C’est moi qui ait le contrôle sur les clips. Je co-réalise les clips, la direction artistique, les photos, un peu toute la mise en scène du projet. C’est moi qui fait la promo. Tout ce qu’on peut voir sur les deux dernières années du projet, c’est vraiment hyper personnel et c’est hyper libre, authentique, assumé, etc. Ce que je kiffe vraiment avec ce projet, c’est d’avoir cette liberté, de vraiment pouvoir faire ce que je veux. Je suis hyper autonome sur la musique parce que je fais tout, tout seul dans mon studio, même le mix maintenant. Je délègue la mastering évidemment parce que c’est important.
Du coup, c’est un projet qui est très personnel et où je peux vraiment m’amuser.
LFB : Sur ton dernier EP et les deux titres que tu as sorti depuis, j’ai senti une réelle évolution au niveau des sonorités. Par rapport à ce que tu faisais avant, on est moins sur de la musique électronique mais plus pop. Comment tu expliques cette transition ?
BLOWSOM : Ça fait pas mal de temps que j’y pense. Et je pense que ça prend un peu de temps avant de se ressentir vraiment dans la musique. Mais BLOWSOM, au tout début, c’est un projet où moi je voulais presque être DJ. C’était pas DJ, mais c’était vraiment musique très dansante, c’était des batteries hyper synthétiques, beaucoup moins de vrais instruments. C’est surtout au niveau des rythmiques que pour moi, ça se ressent. Après, je me suis rendu compte que j’étais musicien, que j’aimais bien jouer de la batterie. Dans l’industrie de la musique, il y a énormément d’artistes qui se remettent à utiliser des vrais instruments, avoir des musiciens sur scène en live, des vrais sons de batterie, ça revient beaucoup et je trouve ça trop bien. C’est ce que j’ai toujours fait.
Du coup, le projet s’éloigne un peu de la musique électronique même s’il y a encore des synthétiseurs. Mais effectivement comme tu le dis, dans le dernier EP, ça avait déjà pris une tournure un peu plus organique. Et là, avec les nouveaux morceaux qui arrivent, c’est vraiment dans cette direction là que je veux aller. Du coup, c’est complètement volontaire et aussi en live, je suis accompagné de musiciens maintenant. Donc c’est vraiment cette volonté de rendre le projet beaucoup plus vivant au niveau de la musique, des instruments, des arrangements, etc. et aussi visuellement, avoir un vrai groupe en live là où il y a quelques années, j’étais tout seul sur scène et je faisais un peu tout. Ça faisait un peu DJ, karaoké bizarre et c’est ça dont j’ai voulu m’éloigner un peu en fait.
LFB : Tu as sorti Médicament, qui est ton premier morceau en français. Tu en as d’autres qui sont prévus ou tu attendais de voir la réaction de ton public ?
BLOWSOM : En fait, Médicament, pour moi c’est vraiment un morceau comme les autres. C’est vraiment dans la continuité. Je ne me suis pas du tout dit « ouais ok, ça y est, je fais un turn over, je passe en français ». J’aimais bien cette idée de sortir un truc en français sans trop en parler. J’aimais bien ce côté où on se dit « bon ba voilà, celui-là est en français » parce que moi je fais pas trop de français de base. Ce truc-là m’est venu en français. J’en ai fais pas mal de morceaux en français mais c’était le premier où j’étais assez satisfait du résultat pour me dire que ça pourrait sortir et que les gens pourraient kiffer.
Et j’ai pas envie que les gens le prennent comme un switch où maintenant je fais que des titres en français. Pas du tout. Il y en a un qui va surement sortir aussi, qui est mi-français, mi-anglais, peut être un peu plus tard en 2022. C’est une petite parenthèse pour montrer quelque chose de différent. Je trouve que ma voix sonne vachement différente aussi en français. Du coup, c’est une autre facette du projet que je trouvais intéressante de montrer. Maintenant, de plus en plus, quand j’écris des textes, parfois ça vient un peu en français aussi. Donc voilà, c’est en fonction du truc. Mais encore une fois, c’est tellement libre et je ne me mets aucune pression. Il y a plein de gens qui me disent « non mais fait que du français, c’est beaucoup mieux ». D’autres qui me disent l’inverse. Donc je m’écoute moi et je me dis que si ça vient en français et que je suis content, tant mieux. C’est vraiment à la cool.
LFB : J’ai beaucoup aimé personnellement. Et du coup, peut être que le fait que tu ne te mettes pas de pression là dessus rend le morceau plus qualitatif.
BLOWSOM : Pour moi, le plus important, c’était que des gens qui n’aiment pas forcément ma musique parce qu’ils écoutent beaucoup de français puissent comprendre ma musique via ce morceau. Il y a beaucoup de gens qui m’ont dit que c’était leur préféré. Peut être qu’ils n’aimaient pas trop les autres et que le français l’a rendu plus accessible pour eux. Et en même temps, je voulais que les gens qui aiment bien mes morceaux de base rentrent carrément dedans et se disent « oh c’est cool, ça change ». Et franchement j’ai eu des assez bons retours sur ce morceau. Donc je suis hyper content et effectivement, c’est cool que ça plaise aussi à ceux qui n’aiment pas forcément le français et que ça s’entende pas trop non plus qu’on change de langue. J’avais pas envie que ma façon de chanter soit hyper teintée. J’essaie de le faire un peu naturellement mais peut être que le prochain sera différent mais en tout cas, c’est comme ça que j’ai vu le truc.
LFB : Sur Instagram, on a pu voir que tu étais assez à l’aise avec les instruments. Du coup, je me demandais quel était ton processus créatif ? Est-ce que tu commences par un instrument en particulier ? Est-ce que tu vas d’abord écrire les paroles et ensuite adapter ?
BLOWSOM : J’ai la chance d’avoir une batterie électronique pour jouer des trucs, j’ai des claviers, guitares. Donc j’ai beaucoup d’instruments à disposition. Je joue moyennement un peu de tout donc je suis un peu un bricoleur. Je touche un peu à tout. Et maintenant avec un ordi, tu peux faire sonner très vite un truc même s’il a pas été très bien joué donc c’est quand même super pratique.
Dans le processus créatif, je crois que souvent, ça commence avec des idées. J’ai une idée d’accord, avec une mélodie. Je me dis que ça pourrait faire un bon refrain. Je pense que c’est assez old school en fait : accord de guitare ou accord de piano, une topline. Et très vite, je vois comment je vais jouer la batterie, quelle va être la ligne de basse et puis après j’essaie de construire un peu autour de ça. Mais le moment où c’est cool, où je sens que c’est un morceau que je vais garder, c’est quand il y a une espèce d’ambiance qui s’installe. Parce que je fais vraiment de la musique tout le temps, quasiment tous les jours. Et il y a des moments où tu gardes rien, c’est nul. Donc le processus créatif peut varier. Ça peut même être une boucle de batterie, une boucle d’accords. Pour moi, ça démarre juste d’un truc qui paraît un peu intéressant et souvent avec une boucle, quand j’ai plein d’idées qui arrivent, c’est que je sais que je vais bosser longtemps dessus et que ça va mener à une démo. Et après si ça vieillit bien, si ça me plaît, je vais essayer de finir le morceau. Le texte vient toujours après. Une fois que j’ai la topline, souvent j’ai des mots qui viennent, du yaourt un peu et ça m’aide à voir déjà comment phonétiquement je veux que le texte sonne et du coup ça me donne des mots. Et après je me dis « ah ouais, je pourrais parler de ça ». C’est dans ce sens là quoi.
LFB : Du coup, tu n’as pas de rituel à proprement parler ?
BLOWSOM : Non franchement. Souvent quand ça fait longtemps que j’ai pas fait de morceau, je commence à me mettre une pression en mode « bon, faut faire des trucs et tout maintenant ». Du coup il y a ce truc de se forcer, je me pose, j’ai une session beat, je mets un son. Parfois, ça fonctionne, parfois pas du tout. Se forcer, c’est pas forcément très bon. Parfois je fais complètement autre chose. J’ai prévu un truc dans la journée et j’arrête tout parce que j’ai une idée. Il n’y a pas de règles. J’ai l’impression que souvent, pour les morceaux que j’ai fini et que j’ai sorti, c’est des trucs qui sont arrivés un peu d’un coup. J’écoutais des morceaux, d’autres choses et je me suis dit « putain, j’aimerais bien faire un truc un peu comme ça mais avec aussi ça ». Ça me donne une idée d’un espèce de mélange de trucs. J’ai tout de suite envie, souvent je fonce, de poser des trucs pour poser les idées. Essayer de ne pas oublier. J’enregistre direct sur mon téléphone toutes les idées de topline que j’ai, des trucs qui seuls, n’ont aucun sens. Ensuite produire un peu le truc, instrumentaliser un peu le tout. Mais je n’ai pas vraiment de recette qui fonctionne à chaque fois.
LFB : Pour le moment, tu n’as sorti que des EP et pas encore d’album. Est-ce que c’est un format vers lequel tu vas aller ?
BLOWSOM : L’album ? Ouais évidemment. J’ai trop envie de faire un album un jour. Mais ça me fait un peu peur en vrai d’en faire un trop vite parce que j’ai tellement envie que ça soit un truc de ouf… Dans le sens où je veux qu’il y ait une tracklist hyper cohérente. J’aimerais bien que mon album soit distribué à la FNAC. Je pense que pour le moment, j’ai encore du taff de développement pour me faire connaître encore plus. Et l’album, j’ai envie que ce soit un gros cap, en mode une page qui se tourne sur tout ce que j’essaie de faire depuis quelques temps. Du coup j’ai hâte mais j’attends encore un petit peu. Je ne sais pas si je vais refaire des EPs et tout. Surement parce qu’il faut quand même sortir des trucs. Peut être des playlists, des mixtape, je ne sais pas. Mais ouais l’album, j’ai envie d’attendre et que ça soit une espèce d’entité. J’ai déjà plus ou moins des noms d’album. J’attends vraiment le bon moment et j’ai envie d’avoir plein d’idées, que la pochette soit vraiment réussie et ouais j’attends que ça prenne une ampleur beaucoup plus grosse que pour le moment. Mais j’y pense de ouf et puis ça va arriver je suis sûr. Peut être d’ici quelques mois. J’espère en tout cas que ça va venir.
LFB : Pour la sortie de ton dernier EP, j’ai vu que tu avais sorti un vinyle en quantité assez limitée. Du coup, je me demandais la place que tu accordais à ces sorties physiques. Est-ce que pour le moment on est plus sur un objet de collection que sur un canal de diffusion de ta musique ?
BLOWSOM : C’est clairement ça ouais. C’est clairement plus un objet de collection. J’en ai gardé quelques uns que je vais vendre à des concerts qui arrivent. De toute façon, j’en vends pas beaucoup des vinyles dans tous les cas. Donc c’est vraiment pour mes potes qui veulent avoir un vinyle ou les quelques fans que j’ai qui l’ont acheté donc c’est cool. Mais ouais c’est plutôt un objet de collection. J’ai mis un petit mot sur chaque vinyle, etc. C’est vraiment très restreint pour l’instant. Comme je te disais, effectivement, le jour où il y aura un album, le but sera d’avoir un super bel objet en vinyle et en CD aussi, qu’on puisse acheter un peu partout. Mais pour l’instant, je les vends sur bandcamp donc c’est très intimiste. Mais ça me faisait plaisir quand même d’avoir l’objet physique, de pouvoir avoir dans les mains un truc sur lequel j’ai beaucoup bossé.
LFB : Tu diffuses donc ta musique via les plateformes de streaming et tu es aussi super actif sur les réseaux sociaux. Comment tu t’en sers concrètement ?
BLOWSOM : Tout simplement, ça me sert à essayer de toucher des nouvelles personnes via tout ce que je poste dessus. Je pense que tu parles certainement d’Instagram parce que c’est là où je suis le plus actif. J’essaie de montrer un peu aux gens comment je fais mes musiques, ce que je fais tous les jours dans mon studio. J’essaie de le montrer de façon un peu marrante parce que c’est vraiment comme ça que mes journées se passent. J’ai sorti une espèce de série de vidéos que j’ai appelé les factory sessions où je prends des mots que j’ai ou des trucs que je fais le jour même, des bouts de musiques. Parfois c’est 30 secondes, parfois c’est une minute. Et j’explique un peu comment je les crée. Quel instrument j’utilise, comment je switche des arrangements et tout. Ça c’est une façon de faire découvrir aux gens ma musique parce que je pense que c’est un format qui se partage bien, qui se montre bien, qui est un peu amusant à regarder. Du coup, pour moi, ce qui est génial avec les réseaux sociaux, c’est que si ton contenu met en valeur ce que t’as envie de montrer, c’est quelque chose qui peut se partager et devenir visible par énormément de gens assez rapidement quoi.
Après, j’annonce mes dates de concert, les actualités pour les gens qui me suivent déjà. C’est cool de leur dire où je joue, si j’ai des vinyles qui viennent d’être mis en vente, etc. Mais surtout le but c’est que… C’est incroyable mais tout passe pas Instagram en fait. Là j’ai une date de concert, je sais très bien que les gens viennent d’Instagram. Tu peux linker Instagram avec tout ce qui a un rapport avec ton projet donc c’est hyper important d’être actif. Après je ne me force pas du tout. Je fais des vidéos quand ça me plaît, quand je pense que c’est utile ou quand j’ai envie de montrer des trucs.
LFB : Cet été, tu as sorti plusieurs live sessions, 13 il me semble ?
BLOWSOM : C’était pendant le mois de septembre ouais. Je me suis dit que j’avais plein de démos qui étaient dans mon ordi et que je ne m’en servais pas. Donc j’ai essayé de les rebosser tous les jours et d’en faire une petite version d’une minute, de filmer un peu mon studio et de montrer un peu instrument par instrument comme je les aies créées. Et du coup j’ai essayé d’en faire trois par semaine pendant tout le mois de septembre. Je me suis donné un peu ce défi. C’est du taff parce qu’en une journée, il fallait que je fasse toute la musique, que j’exporte, que je filme le truc, que je le monte et que je le poste. Mais en vrai, c’était marrant.
Donc voilà, ces petites vidéos, c’était dans ce but là, surtout de montrer aux gens ce que j’avais dans mon ordi. Ce qui est marrant, c’est que j’avais très rapidement la réaction des gens sur un truc que j’avais fait la veille. Donc c’était hyper cool pour ça. Et il y a pas mal de morceaux de factory session qui sont devenus de vraies sorties. Mon dernier titre, Rosiana, est à la base une factory session que j’ai finie. Il y en a peut être d’autres qui vont sortir bientôt.
C’était une façon d’avoir un contact hyper rapide et un feedback sur ces idées de morceaux hyper vite. J’ai eu des retours plutôt positifs sur beaucoup de vidéos. Donc ça me guide un peu sur ce que les gens kiffent. Ça m’a un peu aidé à savoir ce qui valait le coup de finir ou pas.
Donc ouais pour répondre à ta question, Instagram c’est vraiment le lien direct avec les gens qui écoutent ma musique. Donc tout ce qui peut les divertir et tout ce que je peux montrer qui va pouvoir être partagé et peut être découvert par d’autres gens, j’utilise un peu Instagram pour ça en grande priorité.
LFB : Pour la sortie de tes deux derniers morceaux, tu les as accompagnés de clips qui sont quand même assez différents sur la construction. Est-ce que tu peux nous parler de leur conception ?
BLOWSOM : Carrément. Déjà, j’ai vraiment l’impression que c’est hyper important de sortir un clip par morceau parce que visuellement, apporter de l’image sur un morceau, ça lui donne une vie qui est complètement différente d’une écoute sur Spotify. Bon, il y a toujours une pochette pour t’aider mais je trouve qu’il y a une façon de faire vivre le morceau qui est vachement plus intéressante avec un clip. Souvent j’ai des idées de trucs que j’aimerais bien voir ou qui accompagneraient bien le morceau. Des trucs assez simples même, comme le dernier clip que j’ai fait.
Du coup, j’appelle mon pote César Tresca qui est photographe, réalisateur et qui m’aide sur ces clips. Souvent j’arrive avec une idée et je dis que ça peut être marrant de faire comme ça. Et lui prend mes idées, il les enrichit. Il se dit que dans telle situation, on devrait avoir tels accessoires, qu’on devrait tourner dans tels endroits. Au final, dans la réalisation pure et dure, quels angles on va prendre, comment on va monter le truc pour que ce soit réussi, etc. Je bosse avec César sur ça et c’est vraiment à deux qu’on construit les clips. Mais souvent j’ai des idées assez précises, même de réalisation de caméra, de zoom, des trucs que j’ai en tête et on se parle, on se comprend bien. On a une vision qui est vachement complémentaire.
Tu vois par exemple, le dernier clip, depuis le début je lui disais que je voulais trop faire un plan séquence, juste d’un truc où je me réveille et où je ne fais que danser comme un con sur une plage. Enfin bref. Je lui ai dit ça et que j’aimerais trop avoir des mouvements de caméra super rapides, un peu en mode cam-épaule tu vois, une espèce de course-poursuite un peu. Je lui donne des idées un peu comme ça, j’écris tout au propre, je fais un espèce de PDF de mémo avec toutes mes idées, des idées de plans, je lui montre des visuels. Et il concrétise un peu le tout avec des trucs faisables.
Mais ce qui est cool, c’est encore une fois qu’on a aucune limite. Genre on arrive à peu près à faire tout ce qu’on a en tête et il n’y a rien qui nous bloque. Si on a avait des budgets de malade, on ferait des trucs d’américains tu vois. Mais en tout cas, j’essaie d’avoir des idées un peu simples, un peu marrantes qui vont bien avec le morceau. Et c’est une super collab’ en fait. Je continue à fond de bosser avec lui. On a toujours plein d’idées. C’est comme ça que les clips se font en gros.
LFB : J’ai remarqué que tu n’avais pas donné de concerts depuis un moment. Tu as fait quelques premières parties je crois.
BLOWSOM : Ouais, j’ai fait une date en novembre.
LFB : Tu as annoncé une date début février à Paris. Est-ce que tu en as prévu d’autres ?
BLOWSOM : Alors en tête d’affiche, il n’y a que cette date à Paris. Mais j’ai pas mal de concerts en soutien avec d’autres groupes qui vont arriver à Paris et peut être à d’autres endroits différents. Ce sont des trucs qui sont en train d’être confirmés donc je peux pas donner de dates précises. Mais il y en a plein qui vont arriver et je me réjouis de ouf de ça parce que ça fait bien longtemps que j’ai pas fait de concert. Et c’est vrai que pour montrer sa musique, il n’y a rien de mieux que jouer en live et partager ça avec des gens en direct. Transmettre un peu les émotions qu’on a quand on écrit des chansons, quand on voit la réaction du public en live, c’est une sensation qui est indescriptible. Donc je suis trop content.
Il y a plein de dates qui vont arriver, que je vais annoncer dès que possible. Mais ouais, c’est en cours de validation.
LFB : Pour ta date début février, tu as déjà préparé le live ?
BLOWSOM : Ouais ouais. Je sais à peu près les morceaux que je vais jouer. Ça va durer un peu plus d’une heure. Pour les premières parties, je ne peux pas avoir un full band avec moi. Je serai juste avec un batteur. Mais pour début février, j’aurai un groupe. On sera quatre : un bassiste, un guitariste, un clavier et moi je serai à la guitare et aussi un petit peu au clavier, au chant. On va vraiment monter un truc de groupe quoi. C’est ce que j’ai toujours voulu faire donc on va bosser dur, on a beaucoup de répétitions qui sont prévues. J’espère que ça va être réussi. En tout cas, on va bosser pour que ça le soit.