On a rencontré Esken à un concert au Pop-Up du Label. Clown sur scène, roi de l’auto-dérision, c’est aussi un artiste émergent ambitieux qui sait où il va.
LFB: Comment ça va ? Quelles retombées après le concert de mercredi ?
Esken: Je me sens très très bien. Je suis vraiment satisfait de l’ambiance du concert, on était sold-out et il y a eu des gens qui me connaissaient, des gens qui ne me connaissaient pas, c’était rempli, bonne ambiance et je commence vraiment à faire des concerts de plus en plus pro. Où moi je sais que mon set il est quali, je fais de A à Z sans me détruire la voix. On a un set réfléchi avec un accompagnement à la guitare maintenant, un peu de scénographie, on fait interagir le public, j’ai un bon rapport au public. Donc en fait j’ai l’impression d’avoir atteint un plaisir supérieur maintenant, à plus que me dire bon bah je suis sur scène maintenant, je kiffe vraiment proposer un show cool donc ça on est très content. On continue à beaucoup travailler et à faire beaucoup de répétitions avec Nysa, faire des nouveaux morceaux, et l’idée c’est de l’améliorer de plus en plus. Mais pour le format d’une scène comme ça, on il y a peu de scénographie finalement, on est sur une petite scène (ndlr. celle du pop up du label), on a vraiment atteint un stade qualitatif cool quoi.
Mega content.
LFB: Tu as participé à l’émission The Artist, qu’est-ce que tu retires de cette expérience ?
Esken: Je retiens principalement des rencontres. Au début, je le faisais,… J’ai accepté parce que j’accepte toutes les opportunités qu’on me propose, je suis tout le temps en quête de nouvelles expériences, mais je me suis dit “put***, je vais vraiment prendre en visibilité avec The Artist ! Genre ça va péter”. Pas du tout en fait. Mais ce qui a été choquant et ultra enrichissant, c’est le nombre de rencontres que j’ai faites. J’ai rencontré 21 artistes différents, j’ai rencontré l’équipe de prod., des jurys, des professionnels de la musique. Donc ce que j’en retiens c’est beaucoup de rencontres, une expérience vraiment enrichissante et des contacts finalement, du réseautage qu’a pu se faire. Entre temps j’ai une manageuse, je suis devenu pote avec certains des participants, donc surtout des rencontres, surtout l’humain, plus que le côté tremplin, visibilité.
crédit : Zoé Renard
LFB: Parce que tu as aussi participé au tremplin Radar, est-ce que t’en retires la même chose ?
Esken: Exactement la même chose pour le tremplin Radar. Ces tremplins ne sont pas suffisants à eux-mêmes, souvent ils te font rencontrer des gens qui ensuite auront un effet domino sur ta carrière et une communauté qui va s’agrandir. Mais j’ai gagné quelques centaines d’abonnés sur insta avec Radar et The Artiste, quelques auditeurs en plus, mais vraiment rien qui puisse me faire dire “oh put**n il a fait ce tremplin depuis il a percé”, c’est plutôt le tremplin qui fait que, ça dépend comment tu t’en sers. Si je n’avais par exemple parlé avec personne, ça aurait été un tremplin quasi inutile et c’est parce que justement je me suis rapproché sur The Artist comme sur Radar, des gens qui ont participé au projet, j’en suis ressorti vraiment vraiment grandi quoi, avec une équipe, que ce soit médias, musique,…
LFB: Quel est ton procédé d’écriture ? Comment ça se passe ?
Esken:Je bosse la quasi totalité de mes morceaux avec Nysa, qui est mon binôme sur scène.
Donc ce qu’on fait c’est qu’on se retrouve dans son studio chez lui. Il commence la composition d’une prod, c’est lui qui est chef de composition de la prod, moi je l’aiguille, je co-compose le truc. Je l’aiguille mais c’est vraiment lui qui a les bases et les notions de solfège. On fait la prod ensemble, ensuite il gère la structure, pendant ce temps quand il commence à y avoir les rythmes et les accords, je commence à écrire, je suis beaucoup passé ces deux dernières années, à une écriture spontanée. Je vais chez lui on fait la prod, j’écris le jour même, selon ce que je peux écrire, l’inspiration et l’énergie. Et ensuite on enregistre parfois le jour même et on des trucs qui sont très frais où tout a été fait en un jour: prod, parole, instrument et après on se revoit pour gérer tout ce qui est arrangement, débâcle, parfois changer une parole ou deux. Mais ça se passe souvent en un jour bien intense, on se retrouve à 13h et on termine vers 2h du matin, mais où on fait tout ensemble de A à Z. C’est donc super instinctif.
LFB: Quelles sont tes inspirations à la fois pour l’écriture et musicalement parlant ?
Esken: Les sujets, je résume souvent ça à mon rapport à la vie, à la mort, aux fêtes et aux femmes. Ce sont vraiment les 4 points principaux. La vie est tout ce qu’elle implique du coup c’est très large, la mort également, la fête parce que c’est mon quotidien, de sortir, faire la fête, célébrer, tout ce que ça contient aussi, altération de l’état, alcool, drogue, et compagnie; et les femmes parce que mes expériences amoureuses passées et présentes notamment, sont une grande grande source d’inspiration pour mes morceaux. J’écris vraiment beaucoup sur mes expériences amoureuses ou sur ma mère, sur les femmes en général, ou sur ma sœur…
En terme d’artistes, ma grosse référence est Mac Miller, que j’ai suivi pendant très longtemps, Kanye West, Tyler the Creator, A$AP Rocky, un peu cette scène américaine qui tente des trucs qui me plaît beaucoup, même si je n’ai pas non plus une connaissance approfondie de cette scène, mais en tous cas eux sont vraiment mes “gars sûrs”. Concernant la scène francophone, j’ai grandi avec Orelsan, j’aime beaucoup voir comment il évolue, et je me reconnais dans le côté changement à chaque projet, de pas faire une discographie lisse et linéaire mais plutôt un truc ou tu te renouveles à chaque fois. Sinon il y a beaucoup de choses que j’écoute qui n’ont pas d’impact sur ma créativité, ma création, je suis un gros fan d’indie pop, de funk, de jazz, ce sont des trucs qui inspirent mes émotions mais qui ne se ressentent pas tant dans ma musicalité. Ma musicalité je la résume à rap chanté eletro pop.
LFB: Tu nous disais que tu avais écrit le morceau “Bulle” pour ta sœur, ça nous évoque Oscar Anton qui lui fait des morceaux avec sa sœur, est-ce que c’est quelque chose dont tu as envie, qui est prévu ?
Esken: Ma petite sœur chante, mais en anglais. Donc j’ai déjà co-écrit des chansons avec elle. Première expérience d’écrire en anglais pour moi. J’écris déjà pour d’autres artistes et pour moi mais en français, mais anglais j’avais jamais fait donc: intéressant. Mais sinon c’est sûrement quelque chose qui va se faire. Sa voix est déjà présente sur “Haute dose” par exemple, dans le refrain, et on va sûrement finir par faire un morceau ensemble. Le goal c’est de faire une Roméo Elvis / Angèle, le délire du frère rappeur et de la petite sœur qui chante. Après elle est encore aux prémices de son projet, là où moi justement j’ai envie de me servir de mon expérience dans le milieu qui commence à être assez large pour l’aider à se développer.
LFB: D’où t’es venue l’idée du projet “Hybride” ?
Esken: J’avais envie de m’auto-discipliner. Parce que la création artistique pour moi c’est quelque chose qui est très spontané, mais qui en même temps a une nécessité si tu as vraiment l’intention de voir cela comme un projet professionnel, ça a la nécessité d’être encadré. Il faut s’encadrer. Il ne faut pas juste se laisser divaguer et se dire, je crée quand je crée, je me lâche et tout. Il faut se donner un rythme. Et du coup ce challenge là a été de se dire, on se fait un morceau par mois avec une pochette par mois (réalisées en collab’ avec Zoé), le même beatmaker quasiment à chaque fois, et on bosse et on se voit chaque semaine, on fait plusieurs morceaux. L’idée c’était vraiment de s’auto-discipliner, d’expérimenter des sonorités, voir ce qui me plaît ce qui me plaît pas, au risque même d’avoir des fans qui m’envoient des messages en mode “oulaaah, euh ce morceau là que t’as sorti pas sûr quoi”. Je m’en fiche en fait, j’expérimente, je produis du contenu, j’essaye d’être un maximum présent pour ensuite prendre un peu de recul sur l’année qui va suivre pour pouvoir sortir des trucs plus cohérents, plus travaillés, plus réfléchis par rapport à cette année d’expérimentations qui vient de passer quoi.
LFB: Est-ce que tu vas poursuivre ce travail expérimental ?
Esken: Oui je vais continuer d’expérimenter, ça c’est sûr. Parce que je pense que c’est quand on est pas encore vu du grand public qu’il faut profiter de ce moment pour faire ce qu’on veut, toujours réfléchi mais on a rien à perdre, au pire le morceau floppe, il floppe, il n’y a pas de label derrière, il n’y a pas de pression. Donc je vais continuer d’expérimenter, mais je vais essayer de là où les morceaux étaient fait de manière très spontanée, le mode de travail dont je t’ai parlé il y a trois questions, va changer en 2022. Un morceau prendra plus 3-4 jours, où chaque parole est vraiment réfléchie, chaque sonorité précise, un mix qu’est cohérent avec tel ou tel morceau, ça va vraiment évoluer en 2022 quoi.
LFB: Alors petit retour sur le live, qu’est-ce que ça t’as fait de reprendre les concerts?
Esken: Beaucoup de bien, j’ai fait 10 ans de théâtre avant même de commencer la musique, j’ai toujours écrit, et tout. Donc vraiment la musique c’est la synthèse de tout ce que j’aime. Et donc la scène c’est le feu d’artifices à chaque fois, qui est la conclusion, même si j’en fais plusieurs, de tout ce que j’aime. Ça a éclos quoi. Et donc à chaque fois c’est un pur kiff, ça dépend aussi du public forcément, du nombre de personnes dans la salle, qui me connaît qui ne me connaît pas, s’ils sont réceptifs ou pas. Mais là en l’occurrence, ce dernier live était complètement fou. Les gens étaient réceptifs comme je voulais qu’ils le soient, et moi ça me fait beaucoup de bien. Je sais qu’une de mes grandes qualités que je peux mettre dans mon CV, c’est que je pense vraiment bien gérer la scène. Et je n’ai qu’une envie c’est d’en faire le plus possible à fond. L’objectif en 2022, ou en tous cas à l’avenir c’est d’être la première partie d’un artiste, et de commencer à partir en tournée en France avec lui et de faire découvrir du public comme ça.
LFB: Tu nous avais dit que tu faisais des études de ciné que tu as arrêtées, est-ce que tu as toujours une appétence pour ce domaine ? Pourquoi as-tu arrêté ?
Esken: En fait la fac de ciné, c’est comme RADAR, c’est comme The Artist, j’y étais pour certaines raisons, j’en suis partie pour d’autres, ce que j’en ressors ce sont encore une fois les rencontres. C’est là que j’ai rencontré Osiris qui est un rappeur qui m’a introduit à Nysa, et donc c’est grâce à cette fac de ciné que je bosse maintenant avec Nysa. Mais à côté j’y étais parce que je veux gagner ma vie en racontant des histoires. Donc via la musique, mais aussi via le cinéma, le scénario, la bande-dessinée, la radio, ce que tu veux. Je résume souvent mes ambitions et mon projet professionnel par “Je veux vivre de ma plume et de ma parole.” Donc en fait le ciné je me suis rendu compte que je n’avais qu’un seul cours de scénario, que le reste c’était de la théorie, où je dis souvent aussi qu’on me faisait lire des livres sur des films que je ne voulais pas voir. J’ai en fait rencontré pas mal de gens, j’ai compris ce que je voulais faire et ne pas faire, donc ça été enrichissant de ce point de vue là, mais je n’ai même pas été jusqu’à la licence quoi.
LFB: Mais est-ce que du coup tu réalises, tu co-diriges tes clips ?
Esken: Alors certains oui. Et j’ai comme objectif à partir des prochains de complètement être dans le scénario et dans la réal. D’avoir évidemment une équipe derrière, mais d’être complètement autonome, de co-réaliser, toujours laisser une place à l’autre. Mais même je dirais que j’ai l’objectif d’écrire, que ce soit que moi. Parce que c’est un truc qui m’amuse beaucoup, c’est une autre manière pour moi de créer, plus je suis le “personnage principal” du truc donc si j’ai pas le contrôle direct sur mes clips, je vais finir par avoir une image que je ne veux pas avoir. Même mon clip “Nos âmes dansent” que j’aime beaucoup, je sais que j’ai été un peu timide quand il a été question de préciser “ah ça je veux bien, ça je ne veux pas, etc” et que je me suis rendu compte trop tard que ça allait me donner une image que je voulais pas avoir. Donc là petit à petit je suis en train de réfléchir à ce que je veux représenter et je sais que dans mes prochains clips je garderai ça en ligne de mire. A l’avenir je vais beaucoup m’amuser sur mes clips et tenter plein de choses. Je sais que ça ne m’intéresse que moyen le playback avec les copains en fond, ou montrer une énième soirée. Je trouve qu’il y a des bonnes idées un peu partout dans les clips mais que c’est pas encore assez concret, notamment à cause de la petite timidité de me dire” non mais je ne vais quand même pas oser faire ça ou ça”. Et donc des professionnels du milieu, des directeurs de label, des directeurs artistiques carrément m’ont dit: “je trouve cette image bien, mais je la trouve encore un peu tiède. C’est-à-dire que tu ne vas pas au bout des choses” et je suis totalement d’accord avec ça. Il y a un truc à faire, il y a quelque chose à déclencher.
LFB: C’est intéressant parce que tu as à la fois un discours d’artiste, mais aussi presque un discours de publicitaire, de communiquant: “quand tu dis quelle image je veux avoir ? Quel message est-ce que je veux faire passer ?” Est-ce que c’est toi qui gère ta communication ?
Esken: C’est moi qui gère tout. Depuis très récemment j’ai une manageuse maintenant, mais qui n’aura jamais de droit de veto sur ma communication. Et donc à côté c’est moi qui gère mes réseaux à 2000% et je sais que j’ai envie d’être très spontané. De garder ce côté humain et cette proximité avec ma communauté tant que je peux répondre à tout le monde, je sais qu’il y a des gens qui pensent “ non je ne réponds pas” qui préfère garder une certaine distance. Je sais que je réponds à tout le monde, cette communauté que j’appelle “les jeunes génies” sont tous les gens que je côtoie, c’est une sorte de grande communauté, donc ma communication est beaucoup basée sur l’humain. Mon but, c’est de me dire que le jour où je ferai L’Olympia, il y aura au moins la moitié des personnes présentes avec qui j’aurais déjà discuté minimum. Après quand on parlera d’énormes scènes ce ne sera plus possible mais je me dis que depuis toujours… Par exemple, depuis des années je fais des flyers, je vais en soirée et je distribue mes trucs. Je veux vraiment que ce soit basé sur l’humain, je vois un peu le truc en côté shonen en mode je suis Luffy, je vais d’île en île, je deviens pote avec tout le monde et petit à petit je deviens le roi des pirates quoi.
LFB: Est-ce que la COVID a changé quelque chose pour toi ?
Esken: La Covid a changé quelque chose pour tout le monde, ça a changé la vie de tout le monde, en bien, en mal… Je pense que beaucoup d’artistes ont ressenti ça aussi. C’est pour ça que c’est aussi très compliqué de faire de l’artistique parce qu’en fait, c’était le moment parfait pour créer, mais du coup tu ne crées pas. J’ai eu beaucoup moins d’inspi pendant les premiers mois de la pandémie parce que c’était “ vas-y écris, t’as le temps, c’est le moment”. Et tu as ce truc de pression. Les moments où tu écris le plus, c’est soit quand j’arrive à me forcer, récemment j’ai réussi à m’auto-discipliner, mais sinon c’est à 2h du matin. C’est quand c’est pas le moment et qu’il faut dormir. Et là comme c’était le moment pendant les trois premiers moi, j’étais en mode pas de motivation, quand tu te demandes à quoi la vie ça sert tu n’écris pas beaucoup, tu peux toujours écrire sur ça mais tu te demandes à quoi cela sert dans tous les cas, autant que je joue aux jeux vidéos, que je reste avec mes potes, ça sert à rien de toutes façons. Il faut trouver une utilité aux choses, et c’est vrai que le début de la pandémie a un peu retiré un sens à tout ça, plus il a mis une sorte de pression “vas-y tu as trois mois pour écrire, c’est maintenant, c’est maintenant” et du coup je ne l’ai pas fait. Après on a tous été obligés de s’adapter parce qu’on s’est rendu compte que c’était une situation qui allait durer mais au tout début ça m’a mis une grosse claque: “tu ne contrôles pas du tout quand tu veux écrire ou pas, donc il va falloir que tu bosses là-dessus pour pouvoir te forcer à écrire”. Parce qu’il y a une idée reçue comme quoi se forcer à créer serait une mauvaise chose, ce n’est pas vrai. Pour moi, se forcer à créer, ça peut déclencher des trucs plus inconscients encore.
LFB: 2021 a été une grosse année pour toi, est-ce que tu peux nous en dire plus sur la suite?
Esken: Janvier, 21 janvier même sortira donc “Hybride tape” donc la mixtape qui regroupe les 12 titres de 2021 plus 3 titres bonus. A côté de ça des sorties de singles, préparés, réfléchis, budgétés, clippés, donc vraiment des trucs impactants, là où Hybride, c’était on sort des sons tous les mois, bam bam, là ce seront des singles impactants où on aura 10-15 titres, on en choisira un, on le bosse comme des monstres, on le clippe comme des monstres, on a un budget communication et on pousse le truc. Parce qu’à un moment il faut frapper fort quoi, plutôt que pleins de mini-coups. Donc des singles comme ça et à côté la tape “Jeune génie” qui est un projet complètement différent, composé de collabs “Esken ft. …”. Ce sera 8 titres avec une intro que moi et 7 titres collabs avec des artistes que j’apprécie humainement et artistiquement.
LFB: Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour 2022 ?
Esken: Que la communauté s’agrandisse, que ça s’élargisse. Parce que j’ai une petite communauté solide, j’ai des gens qui me suivent depuis 5 ans. Que je fasse plus de scènes, que je fasse des belles chansons, c’est tout con mais que j’arrive à faire mes plus belles chansons à l’heure actuelle et si possible un truc un peu plus précis, que j’arrive à faire la première partie d’un artiste avec tournée dans toute la France quoi. Vraiment partir dans un tourbus ça c’est le dream. Souhaitez-moi ça pour 2022.
LFB: Est-ce que t’as des recos culturelles ?
Esken: Beaucoup de musiciens, j’ai envie de plug les copains. Ajaz, incroyable, qu’a sorti 2 EPs complètement fous, on a un featuring ensemble, Varou qui est très fort aussi, Olga kiav,… Après dans ceux que j’écoute énormément mais qui ne sont pas mes copains, il y a Moussa, qui est monstrueux pour moi, très très fort. Sinon en ce moment je regarde One Piece.
LFB: Et du coup je reviens au début parce que j’ai oublié mais pour ceux qui ne te connaissent pas, est-ce que tu peux te présenter ? La boucle est bouclée comme ça
Esken: Je m’appelle Esken, j’ai 22 ans, je fais du rap chanté électro pop, j’ai sorti un morceau par mois en 2021, j’aime beaucoup la scène et il faut venir me voir sur scène pour comprendre mon univers et d’ici 3 ans je vais faire l’Olympia voilà. A très bientôt !