Nouveau retour gagnant pour Sparks à Bruxelles qui persistent sans relâche dans leur volonté de nous offrir des albums pop inventifs, raffinés et extrêmement addictifs depuis cinq décennies.
Sparks est un groupe qui figure d’une façon ou d’une dans notre environnement musical. Par leurs albums, leurs chansons, leurs vidéos, leurs nombreuses prestations télé et surtout par leur look, les frères Mael courent un marathon effréné depuis 50 ans contre lequel ni les échecs ni les années qui passent ne représentent un obstacle.
La recette ? Une persévérance à toute épreuve et une volonté affirmée de ne jamais regarder en arrière. Rajoutons à cela le génie débridé et irrévérencieux de Ron Mael, compositeur iconique du duo et l’incroyable charisme et énergie de Russell Mael, le cadet au chant ainsi qu’à la production qui est la voix et l’éternelle source de jeunesse du groupe.
La recette ? Une persévérance à toute épreuve et une volonté affirmée de ne jamais regarder en arrière. Rajoutons à cela le génie débridé et irrévérencieux de Ron Mael, compositeur iconique du duo et l’incroyable charisme et énergie de Russell Mael, le cadet au chant ainsi qu’à la production qui est la voix et l’éternelle source de jeunesse du groupe.
25 albums studios, plus de 800 chansons au compteur, quelques gros succès et beaucoup de flops, des vidéos à l’esthétique pour la majorité d’entre elles contestable et un film musical tout juste césarisé qui vient enfin couronner l’amour des frères Mael pour le cinéma. Voilà une courte biographie qui explique l’inconditionnelle loyauté du public pour Sparks et le renouvellement incessant des cohortes d’admirateurs. Et ça n’est pas une pandémie mondiale qui a sû freiner les ardeurs de nos septuagénaires : preuve en est le dernier album A Steady Drip, Drip, Drip et le film Annette, sortis respectivement en 2020 et 2021.
Il était donc prévisible de retrouver Ron et Russell sur scène maintenant que le live renait, parcourant durant quelques mois le globe à la rencontre de leur public. Conditionnés à l’application d’un protocole sanitaire un peu plus strict (demande du groupe à ce que le public garde le masque afin de les préserver au maximum et éviter toute annulation, la tournée ayant déjà subi deux reports), nous retrouvons les frères Mael à Paris et à Bruxelles pour deux représentations qui font la part belle aux derniers travaux du groupe tout en régalant les fidèles de tubes et de perles plus rares issues de leur titanesque discographie.
Il était donc prévisible de retrouver Ron et Russell sur scène maintenant que le live renait, parcourant durant quelques mois le globe à la rencontre de leur public. Conditionnés à l’application d’un protocole sanitaire un peu plus strict (demande du groupe à ce que le public garde le masque afin de les préserver au maximum et éviter toute annulation, la tournée ayant déjà subi deux reports), nous retrouvons les frères Mael à Paris et à Bruxelles pour deux représentations qui font la part belle aux derniers travaux du groupe tout en régalant les fidèles de tubes et de perles plus rares issues de leur titanesque discographie.
Suite au concert parisien au prestigieux Casino de Paris, qui dans ses dorures a permis de confirmer la grande admiration de Ron et Russell pour la culture française (« nous avons tout de même eu un César, nous sommes un peu français » soulignera malicieusement Russell dans un français parfait), nous retrouvons le groupe à Bruxelles à l’Ancienne Belgique, dont la configuration mixte avec parterre mi-debout mi-sièges n’a en rien entamé la motivation du public présent. Preuve en est, les presque deux heures de concert ont vu l’intégralité des spectateurs assis, debout ou perchés aux balcons partager la même énergie, créant ainsi une ambiance survoltée.
Tous les âges sont présents et comme il est précisé dans le documentaire The Sparks Brothers, sorti l’été dernier et signé Edgar Wright, la communauté de fans de Sparks est inclusive, toujours prête à accueillir de nouveaux adhérents, sans aucune véhémence ni prétention, fait rare chez une formation avec une telle longévité. Les tee-shirts vintages, les bannières en l’honneur du groupe et les petits clones de Ron Mael adoptant tenue noire stricte, lunettes rondes et béret offrent une foule joyeuse. Le set débute sur le titre So May We Start, morceau ouvrant le film musical Annette et plus tard dans le show We Love Each Other So Much chanté par Marion Cotillard et Adam Driver verra Russell en donner une interprétation encore plus efficace que l’original.
Tous les âges sont présents et comme il est précisé dans le documentaire The Sparks Brothers, sorti l’été dernier et signé Edgar Wright, la communauté de fans de Sparks est inclusive, toujours prête à accueillir de nouveaux adhérents, sans aucune véhémence ni prétention, fait rare chez une formation avec une telle longévité. Les tee-shirts vintages, les bannières en l’honneur du groupe et les petits clones de Ron Mael adoptant tenue noire stricte, lunettes rondes et béret offrent une foule joyeuse. Le set débute sur le titre So May We Start, morceau ouvrant le film musical Annette et plus tard dans le show We Love Each Other So Much chanté par Marion Cotillard et Adam Driver verra Russell en donner une interprétation encore plus efficace que l’original.
Le tracklisting sur cette tournée ne suit aucune logique hormis celle de se partager entre singles incontournables et morceaux plus atypiques qui font la joie des fans les plus férus. On notera ainsi le retour de Music That You Can Dance To sur l’album éponyme, accompagné du rarissime The Shopping Mall Of Love qui voit Ron se lever pour déclamer les paroles, ce qui en soit est un grand privilège du fait que le personnage se veut statique et sans expression derrière son clavier.
Dresser la liste des albums présents serait peu parlant, nous préciserons seulement que chaque décennie est représentée, avec un petit focus sur les albums estampillés XXIe siècle qui pour la bonne information des collectionneurs, ressortent tous (de Balls à Exotic Creatures Of The Deep) en vinyles et CDs entre fin avril et fin mai. Ainsi la poésie moderne de I Married Myself, The Rhythm Thief, Edith Piaf (Said It BetterThan Me) et All That rappelle que Sparks ne se reposent jamais sur leurs lauriers. Le talent de composition et cette capacité à avoir un train d’avance sur ce qui sera tendance permet au duo de ne jamais dépareiller, particulièrement depuis les années 2000.
Dresser la liste des albums présents serait peu parlant, nous préciserons seulement que chaque décennie est représentée, avec un petit focus sur les albums estampillés XXIe siècle qui pour la bonne information des collectionneurs, ressortent tous (de Balls à Exotic Creatures Of The Deep) en vinyles et CDs entre fin avril et fin mai. Ainsi la poésie moderne de I Married Myself, The Rhythm Thief, Edith Piaf (Said It BetterThan Me) et All That rappelle que Sparks ne se reposent jamais sur leurs lauriers. Le talent de composition et cette capacité à avoir un train d’avance sur ce qui sera tendance permet au duo de ne jamais dépareiller, particulièrement depuis les années 2000.
Celui qui fait le show est toujours Russell Mael. Arborant pour l’occasion un costume surtaillé d’un jaune rappelant certains gilets, Russell ne cessera durant l’intégralité du concert d’arpenter la scène de long en large, occupant tout l’espace et créant une dynamique qui magnétise la foule. Les incroyables danses et bonds du jeune chanteur de bientôt 75 ans (écrire ce chiffre en visualisant le bonhomme relève de la fiction) ainsi que sa voix tantôt falsetto, tantôt suave, participe à la mystique entourant Sparks. Et c’est également l’admiration mutuelle entre les musiciens et les fans qui transforme les concerts en célébration un brin messianique.
Le concert parsème son lot de singles emblématiques avec Tips For Teens et sa pop juvénile et Angst In My Pants, son pendant badass pur rock 80s. Les années 70 dans toute leur splendeur sont représentées par Get in The Swing et Under The Table With Her et leur production rutilante par Tony Visconti ainsi que le poignant Never Turn Your Back On Mother Earth.
Le concert parsème son lot de singles emblématiques avec Tips For Teens et sa pop juvénile et Angst In My Pants, son pendant badass pur rock 80s. Les années 70 dans toute leur splendeur sont représentées par Get in The Swing et Under The Table With Her et leur production rutilante par Tony Visconti ainsi que le poignant Never Turn Your Back On Mother Earth.
S’en suivent la vague de hits made in Sparks constituée de l’hypnotique My Baby’s Taking Me Home, le tube de l’école Moroder qu’est Number One Song In Heaven et This Town Ain’t Big Enough For Both Of Us, hymne de Sparks qui a réellement fait tout débuter.
Pas une seconde de répit grâce à un choix équilibré de morceaux rythmés et d’autres plus apaisés, le concert défile bien trop vite et le public bruxellois lui-même ne cessera les ovations pour Ron et Russell qui encore une fois, capitale francophone oblige, exprimeront en français dans le texte leur gratitude pour tous ceux qui depuis tant d’années continuent de les soutenir et de leur permettre de persévérer dans leurs aventures.
Pas une seconde de répit grâce à un choix équilibré de morceaux rythmés et d’autres plus apaisés, le concert défile bien trop vite et le public bruxellois lui-même ne cessera les ovations pour Ron et Russell qui encore une fois, capitale francophone oblige, exprimeront en français dans le texte leur gratitude pour tous ceux qui depuis tant d’années continuent de les soutenir et de leur permettre de persévérer dans leurs aventures.
Annoncé en spoiler en fin de rappel, les frères Mael terminent en ce moment leur prochain opus et sont déjà en train de préparer une nouvelle production cinématographique, requinqués par le succès d’Annette. Nous avons donc encore du temps pour profiter de l’intarissable génie créatif de Sparks et pour continuer à prêcher leur bonne parole auprès des néophytes.
Setlist :
So May We Start
Angst in My Pants
Tips for Teens
Under the Table With Her
Get in the Swing
I Married Myself
I Predict
Wonder Girl
Stravinsky’s Only Hit
Shopping Mall of Love
Johnny Delusional (FFS cover)
We Love Each Other So Much
Edith Piaf (Said It Better Than Me)
Lawnmower
Music That You Can Dance To
The Rhythm Thief
Never Turn Your Back on Mother Earth
When Do I Get to Sing « My Way »
My Baby’s Taking Me Home
The Number One Song in Heaven
This Town Ain’t Big Enough for Both of Us
Suburban Homeboy
All That
So May We Start
Angst in My Pants
Tips for Teens
Under the Table With Her
Get in the Swing
I Married Myself
I Predict
Wonder Girl
Stravinsky’s Only Hit
Shopping Mall of Love
Johnny Delusional (FFS cover)
We Love Each Other So Much
Edith Piaf (Said It Better Than Me)
Lawnmower
Music That You Can Dance To
The Rhythm Thief
Never Turn Your Back on Mother Earth
When Do I Get to Sing « My Way »
My Baby’s Taking Me Home
The Number One Song in Heaven
This Town Ain’t Big Enough for Both of Us
Suburban Homeboy
All That