Retour sur le concert de Steve Gunn à Paris, qui s’est tenu dans des conditions intimistes car en acoustique et en solo sur la petite scène du Point Éphémère, mais toujours en compagnie d’un petit noyau de fidèles adeptes des guitares mélodiques de l’américain.
Que la tentation était grande de rester au frais devant son ventilateur en ce mardi soir de début de canicule. Mais cela aurait été une belle erreur, car la rencontre avec Steve Gunn, de retour à Paris au Point Éphémère, a fait souffler un vent de fraicheur et de quiétude sur nos têtes engourdies par la chaleur écrasante.
Un premier rendez-vous raté en février du fait d’un certain virus et ses multiples variants au nom de code imprononçable a rendu l’attente un peu longuette pour les fans de l’auteur compositeur folk. Quel plaisir alors de le retrouver en solo, seulement armé de ses guitares, pour nous présenter en partie Other You, disque sorti il y a un an maintenant, qui propose un folk-rock doux et racé, aux odes délicates et particulièrement mélodieuses. Ainsi, dans la salle nichée le long du canal St Martin, les plus courageux ont bravé le thermomètre et ont fait le choix pertinent de passer une bonne heure et quart en compagnie du timbre doux et profond de Steve Gunn.
Un premier rendez-vous raté en février du fait d’un certain virus et ses multiples variants au nom de code imprononçable a rendu l’attente un peu longuette pour les fans de l’auteur compositeur folk. Quel plaisir alors de le retrouver en solo, seulement armé de ses guitares, pour nous présenter en partie Other You, disque sorti il y a un an maintenant, qui propose un folk-rock doux et racé, aux odes délicates et particulièrement mélodieuses. Ainsi, dans la salle nichée le long du canal St Martin, les plus courageux ont bravé le thermomètre et ont fait le choix pertinent de passer une bonne heure et quart en compagnie du timbre doux et profond de Steve Gunn.
Les morceaux de Other You nous sont dévoilés dépouillés au maximum car simplement interprétés à la guitare. Fulton, Morning River ou On The Way prennent une patine plus subtile ainsi présentés, et le chant délicat de Steve Gunn apporte une touche émotionnelle aux morceaux. Le musicien reste fidèle à lui-même : d’une extrême réserve sur scène, le regard sérieux car incroyablement concentré sur son récital, il remercie néanmoins à plusieurs reprises le public d’avoir fait le déplacement dans ce contexte post-covid, de grèves multiples et de canicule précoce. « Cela fait bien trop longtemps » nous annonce-t-il, en offrant quelques sourires entre deux chansons.
Les titres plus anciens tels Way Out Weather , Wildwood et le magnifique Morning Is Mended se révèlent à fleur de peau, interprétés en acoustique et sans aucun backup hormis le chant fragile mais toujours juste du chanteur. Ce dernier titre vient clôturer un set en s’étirant sur 6 minutes de douce mélancolie qui apaise instantanément les esprits et les corps, un peu en ébullition sur la fin du set.
Les titres plus anciens tels Way Out Weather , Wildwood et le magnifique Morning Is Mended se révèlent à fleur de peau, interprétés en acoustique et sans aucun backup hormis le chant fragile mais toujours juste du chanteur. Ce dernier titre vient clôturer un set en s’étirant sur 6 minutes de douce mélancolie qui apaise instantanément les esprits et les corps, un peu en ébullition sur la fin du set.
Malgré une solide carrière de quinze années maintenant, et avec un CV des plus prestigieux, du fait, entre autres, de sa présence au sein des Violators de Kurt Vile, Steve Gunn continue en solo de se présenter à nous en toute humilité, que cela soit en tête d’affiche ou en première partie d’amis tout aussi talentueux, tels Kevin Morby. Son univers folk bohème très érudit est une valeur sûre et mériterait un rayonnement bien plus conséquent dans notre contrée. Nous y travaillons.
Setlist :
Fulton
Morning River
On The Way
Way Out Weather
Wildwood
Water Wheel
New Familiar
Ark
Morning Is Mended
Fulton
Morning River
On The Way
Way Out Weather
Wildwood
Water Wheel
New Familiar
Ark
Morning Is Mended