Parcels à Lille, toujours un succès

3ème visite de Parcels à l’Aéronef de Lille, toujours aussi époustouflants. En 6 ans, la progression est évidente et nous permet d’apprécier le groupe pour ce qu’il est : un morphing constant qui se réinvente sans cesse.

Photos : Martin Sojka / @tintamar_music

Avant que retrouver nos Australiens préférés, nous découvrons le rock Féminin de My Ugly Clementine. Les dames ouvriront quelques dates de la tournée de Parcels et il se trouve que c’est leur première fois en France. Leur rock est rafraîchissant et réveille tranquillement la salle pleine à craquer en ce mercredi soir. Trente minutes de qualité et très bien éclairées (c’est assez rare sur les premières parties pour le signaler), qui nous permettent de découvrir les titres de leur dernier album et les facettes de leur musique.

Petite pause, passage au bar, placé·es à 20h55, prêt·es à danser. Au fil des minutes, il nous semble que la musique d’ambiance proposée en interlude ne ressemble pas à des morceaux que nous connaissons. La réflexion fait son chemin et il apparaît de plus en plus évident que ce que nous entendons est une composition spéciale qui amène progressivement l’entrée des musiciens. Splendide introduction, enchaînement évident, tout se met en place. Les morceaux s’enchaînent très vite, une nouvelle fois revisités. On découvre également une nouvelle disposition scénique beaucoup plus ramassée, sur une estrade où les 5 musiciens se tiennent très rapprochés. Visuellement, l’effet fonctionne très bien, avec une barrière de lumière qui entoure la plateforme et s’insère de façon très cohérente avec l’esthétique de plus en plus électro des sets lives du groupe. Ils reviendront par la suite en devant de scène et même dans une formation très rapprochée façon Bohemian Rapsody du plus bel effet. Au final, on aura eu droit à quasiment deux heures de show, même si plusieurs morceaux de leur dernier double album n’ont pas été joués. On gardera toujours le plaisir de découvrir de nouvelles versions de Gamesofluck ou Iknowhowifeel et d’avoir vu une nouvelle fois le meilleur groupe du monde (en toute objectivité).