La musique ça s’écoute, mais parfois ça se regarde aussi. Chaque semaine La Face B vous sélectionne les clips qui ont fait vibrer ses yeux et ses oreilles. Sans attendre, voici la première partie de la 151ème sélection des clips de la semaine.
Iñigo Montoya – Totem
Chaque sortie de clip de Iñigo Montoya est un petit évènement pour La Face B. Tout d’abord, parce qu’on est quand même hyper fan du groupe, et surtout parce qu’on anticipe et on fantasme par avance l’endroit unique dans lequel ils vont nous emmener avec leurs comparses, ZEUGL.
Plus le temps passe et moins on imagine les uns sans les autres. Ces petits évènements sont presque la raison d’être d’une section comme « les clips de la semaine », une association presque amoureuse entre deux artistes qui donne tout son sens à la musique ainsi qu’à l’idée même de vidéo. Une relation de confiance et de liberté qui trouve encore tout son écho dans l’exceptionnel Totem, délivré cette semaine.
D’un côté comme de l’autre, on se retrouve dans une plongée folle, colorée, dansante et dangereuse. Avec Totem, on explore sur le dancefloor la relation de l’homme au sacré, au religieux et à ce besoin de se créer des idôles, réelles ou non. Des choses sur lesquelles on pose un sens, une force qui n’existe pas forcément. Iñigo Montoya maitrise toujours à merveille cette idée du décalage permanent, des sous-textes et des perturbations.
Et en parallèle, on a les géniaux ZEUGL, qui nous offrent un travail dingue à base d’émojis, une exploration du temps, de l’espace et des idoles . Une estéthique numérique qui permet tous les excès et nous entraîne dans un délire psychédélique qui nous explose autant la rétine que le cerveau.
De bon augure, en attendant la sortie de Iniglp01 et la grande fête qui se prépare pour le 02 décembre au FGO Barbara.
Flavien Berger – D’ici là
Il y a deux semaines, Flavien Berger nous prenait par surprise, nous annonçant dans un post instagram « beaucoup de nouvelles musiques à venir ».
Chose promise, chose due, le garçon le plus fascinant de la pop française est de retour cette semaine avec d’ici là. Fascinant, car il garde ce côté fantasque, cette façon magique de malaxer la musique pour la transformer en quelque chose de magique, d’unique et d’obsédant.
D’ici là est d’apparence facile, une chanson d’amour assez évidente et pourtant … Pourtant plus on s’y plonge, et plus on s’y perd, happé.es que nous sommes par les détails et la douceur d’un titre aussi évident à la première écoute qu’il en devient passionnant quand celle-ci ce répète. Parle-t’il d’amour ? de destin ? de choses inéluctables ? Chacun se fera sa propre idée, mais Flavien Berger joue avec le hasard pour nous entraîner sur des terrains de vie et de mort, de rêve et de réalité.
Ces croisements se répercutent dans la « vidéo-photograhique » de Robin Lachenal, aventure subjective en image par image. Réalisé à base de photographies basculées sur une pellicule 35 mm, ces images fixes prennent vie et se mouvent dans un monde où l’onirisme est roi et où le héros se laisse surprendre par des instants particuliers, des personnages qui se transforment et des lieux qui vont du haut des gratte-ciels (étage 666 svp), à la profondeur des souterrains glauques et dangereux, et tout ça pour la rencontre d’un être qu’on pensait avoir rêvé … Un retour en grande, grande forme pour Flavien Berger. Pouvait-on en attendre moins de sa part ?
Lil Uzi Vert – Just Wanna Rock
Devenu un médium incontournable pour lancer des tendances, la plateforme TikTok aura bien lancé ce nouvel ovni signé Lil Uzi Vert. Devenu rapidement viral sur le réseau social, Just Wanna Rock a maintenant une version vidéo complète réalisée par Gibson Hazard.
Tout droit venu d’une planète où avant-gardisme et efficacité ne semblent faire qu’un, l’artiste atterrit en plein New York dans un 4×4 aux allures de tank. Il n’est pas ici question d’invasions voulant dissoudre la population humaine, la mission de Lil Uzi Vert est bien plus saine. Effectivement, à coup de gimmicks bien placés et d’une instrumentale minimaliste hachée, il est venu répandre une énergie mystique sur notre planète.
Le résultat est équivoque : les humains se ruent vers ce nouveau phénomène et ne peuvent plus s’arrêter de bouger au rythme de cette production envoûtante. Le braquage effectué, il est temps pour le rappeur de remonter dans son vaisseau pour rentrer sur sa planète, avant de revenir nous fasciner avec de nouvelles sonorités.
Bon Enfant – Pâte à biscuit
Fraîchement lauréat du meilleur album rock à l’ADISQ 2022, Bon Enfant continue de dévoiler des images de son excellent Diorama.
Cette fois-ci, c’est Pâte à biscuit qui se retrouve mis en animation par Gaspard Eden. Morceau doux au tempo plus calme, Pâte à biscuit parle d’amour et d’attraction de manière aussi simple qu’imagée. Une ritournelle douce et rêveuse, portée par des chœurs aérien et une composition toute en douceur, qui nous entraîne dans un monde différent où tout semble aussi simple que dangereux.
La vidéo de Gaspard Eden pousse cette idée, nous offrant un trip coloré et étrange, comme une plongée dans la tête de l’héroïne, où les idées du morceau se retrouvent mises en images de la plus belle manière possible.
Une jolie mise en bouge, en attendant de les retrouver au Point Ephémère ainsi qu’aux Bars en Trans en décembre.
BOLIVARD – TOUT LE MONDE
Le docteur est de retour … Petite consultation cette semaine avec BOLIVARD, qui nous remet les pieds sur terre et nous rappelle qu’on est comme TOUT LE MONDE.
Drôle, douce-amer et entêtante, la musique de BOLIVARD est une rengaine qu’on aime écouter encore et encore. Toujours portée par des gimmicks de guitares parfaits et des montées en puissance bien dansantes, il nous entraîne dans l’exploration de la psyché humaine, avec beaucoup d’humour mais sans jugement aucun. Car comme toujours, il s’inclue dans ses réflexions, se fond dans la masse qu’il observe et nous offre une vision du monde bien moins manichéenne qu’elle n’y paraît.
Si nous sommes comme tout le monde, si nous avons au final presque tous les mêmes défauts, BOLIVARD ne déteste pas l’espèce humaine.
La preuve avec cette vidéo, qu’il a réalisé avec les programmes Dall-E et Stable Diffusion. Grâce à l’intelligence artificielle, le musicien génère des images douces et dingues qui prouvent que l’être humain est capable de choses magnifiques, colorées et lumineuses dès lors qu’il s’en donne la peine et qu’il a envie de travailler avec les autres.
Une nouvelle petite merveille, en attendant l’arrivée de son nouveau projet, prévu pour janvier 2023.
Storm Orchestra – Piece Of You
Faites chauffer les amplis, Storm Orchstra revient ! Le trio français le plus UK du moment dévoile cette semaine Piece Of You et annonce l’arrivée d’un nouveau projet.
Piece Of You, c’est 4 minutes de pure énergie, une tempête sonore en guitare-basse-batterie qui nous éclate les tympans et fait exploser les BPMS de nos petits coeurs. Forcément, ça parle d’amour par ici, de sentiments brûlants, et de deux âmes qui vivent ensemble envers et contre tout.
Et des brûlures, il y a pu en avoir sur le clip explosif de Julien Metternich, qui retranscrit à merveille à la fois l’énergie sans limite de Storm Orchestra et le sens des paroles de Piece Of You, avec toutes ces émotions qui ne demandent qu’à sortir de nos corps.
Poppy Fusée – La lune
On peut avoir la tête dans la lune et le besoin de garder les pieds sur terre, de rester parmi les siens et avec ceux qu’on aime. Avec La Lune, Poppy Fusée joue sur ce joli paradoxe. Ritournelle synthétique mais rempli d’émotion, le titre, qui donne son nom à son premier EP, nous raconte ses histoires de voyages mentaux, de regrets assumés et de douceurs partagés.
Oui Poppy a rêvé de la lune, des planètes et d’ailleurs, mais le monde qui l’entoure lui convient très bien, et c’est avec lui qu’elle s’épanouit totalement. D’ailleurs, pour la vidéo, elle nous offre une version un peu alternative de ce morceau, qui au fond parle d’une chose évidente et sincère : trouver l’amour et une paire d’yeux avec qui partager sa vision de l’univers.
Pour donner vie à cette histoire de planètes et de voyage, Poppy Fusée laisse carte blanche à Nevil Bernard, qui nous offre un trip animé absolument merveilleux. Faisant d’une jeune Poppy l’héroïne de son film d’animation, il place ici et là des clins d’oeils à l’univers de la musicienne et transforme progressivement le noir et blanc en couleur, alors que son personnage part à l’aventure et s’envole dans des histoires féériques et spatiales.
Le choix de l’animation permet ainsi au morceau de dévoiler toute sa féérie, de s’autoriser toutes les folies et toute la grandiloquence visuelle qui prend vie en lui.
Encore une mission réussie pour Poppy.
aupinard – bossa nova
Besoin de briser un peu la grisaille ambiante et la pluie qui pointe le bout de son nez ? Pas de problème, aupinard est là pour toi !
Le jeune homme continue de faire les présentations et dévoile cette semaine Bossa Nova. Sans surprise, on est face à une bossa nova dans la plus pure tradition brésilienne : petite guitare, rythme lancinant et voix de crooner sont au programme.
Aupinard nous raconte l’amour, direct et maladroit, tendre et souriant, en prenant sa télécommande pour un micro et son appartement pour le lieu parfait d’un clip.
C’est drôle, solaire et attachant, tout ce dont on a besoin en ces temps sombres et sérieux.
BICEP | WATER (FEAT. CLARA LA SAN)
Bicep est enfin de retour avec deux nouveaux morceaux : Water et Waterfall. Après la sortie de leur second album Isles en 2021, nous n’avions pas eu de nouveau morceau du duo irlandais, jusqu’à aujourd’hui. La particularité des deux morceaux est celle d’avoir la même idée de base, avant de partir dans deux directions totalement différentes. Water est en featuring avec la voix de Clara La San, qu’on avait déjà pu entendre sur Isles.
Le morceau est, comme on l’attend d’une production de Bicep, aérien et épique, teinté de mélancolie. Le clip, lui, semble révéler une urgence, un danger anxiogène, de par ses flashs lumineux de plus en plus intenses. Un jeu de métaphores semble se tisser au cours d’une course de brancardiers pour sauver la vie d’une jeune femme.
Un nouveau clip à l’ambiance unique très réussi pour Bicep.
Jive Me – Welcome to the War
À l’occasion de la sortie de leur deuxième album, Jive Me nous gratifie d’un nouveau clip. Welcome to the War, extrait de Welcome to the World, sorti cette semaine, et digne successeur de leur premier album éponyme. Ça claque en électro sans oublier de se doter d’un joli texte et d’un vrai message : comment préparer les enfants au monde qui les attend en grandissant ?
Accompagnés en général par leurs parents, eux-mêmes pas toujours les mieux pour faire face aux défis de la vie et donc pour y préparer leur progéniture, comment est-il possible d’expliquer la guerre, les inégalités, le rôle de l’action humaine dans le dérèglement climatique, quand ces concepts n’ont pas vraiment de sens ?
Ah, donc là il y a de jeunes Ukrainiens et de jeunes Russes que l’on fait s’entretuer parce que le grand chef suprême l’a décidé ? OK. La mise à l’image traduit ce malaise et ce décalage entre les générations, jusqu’à la symbolique de l’ours en peluche qui part en flammes. Puissant et poussant à la réflexion, on aime.
Andy Shauf – Wasted On You
Cette semaine fut chargée en retours marquants et celui d’Andy Shauf est l’un d’eux. Le canadien , plus actif que jamais, dévoilait cette semaine Wasted On You, premier extrait de Norm, prévu pour février 2023.
On retrouve dans ce titre toute la science musicale de l’artiste, celle qu’on apprécie plus que tout. Des ambiances douces et apaisantes associés à des paroles évidentes … Du moins c’est ce que l’on entend à la première écoute, puisque Shauf a, semble t-il, décidé de remodeler son œuvre, offrant une lecture plus différente et sombre de sa musique, qui ressort à mesure qu’on l’écoute. Il est ici question de mort, de transmission, d’héritage et d’amour gâché.
Ce qui est drôle, c’est que la sensation de dialogue qui émane de Wasted On You prend une image bien différente à la vision du clip de V Haddad, puisque le clip met en scène une conversation entre Dieu et Jésus (qui porte d’ailleurs ses plus beaux tatouages). Une manière de détourner un peu l’attention et d’offrir une image décalée et ambivalente du morceau et de ce qu’il raconte. Le tout est drôle et beau, attachant et rempli de ce petit doute qui nous fait nous questionner : mais où Andy Shauf veut-il nous amener ? Réponse bientôt.
SCH – Niobe
Le S est de retour et ne vient pas faire de figuration. Un an et demi après la claque JULIUS II, Julien Schwarzer, plus connu sous le nom de SCH, a annoncé la sortie d’une nouvelle mixtape, Autobahn. Pour célébrer ce nouveau projet, il offre à ses fans le clip de Niobe.
Visage de marbre, flow couleur sang et gestu maîtrisée, SCH se veut plus que sérieux dans Niobe. Sur une instru drill entraînante, le marseillais retrace son parcours en un seul couplet puissant et ultra efficace. Sans surprise, le clip, réalisé par Zaven, est ultra esthétique. On retrouve le rappeur kickant son texte dans un huis clos magnifique de couleur rouge. Le visuel donne un charisme fou, dont seul SCH semble avoir le secret.
Après Lif, c’est autour de Niobe de faire monter la sauce pour le nouveau projet du S. Avec ces deux titres, SCH à déjà mis la barre très haute pour Autobahn, qui est ultra attendu dans le monde du Rap FR.
EVERGREEN – AIDONO
Nous avions laissé les Evergreen il y a un mois, avec At Least I Tried, égarés dans une boucle temporelle faite d’une spirale de souvenirs amoureux. Nous les retrouvons cette semaine avec ‘Aidono’. Le duo y illustre la difficulté que l’on ressent au moment où on doit effectuer un choix, aussi futile soit-il. « I don’t know what I want / Or what I need ». Perdu dans la spirale de l’indécision, entre l’envie et le besoin, le choix peut-il être juste ? Nous retrouvons au détour d’une glace dégustée (Vanille-Fraise ou Vanille-Chocolat ?) l’atmosphère si colorée et légèrement surannée de la station balnéaire de Brighton captée par Raphaël Neal. Au diapason d’un rythme doucement funky, Evergreen nous mène une nouvelle fois et avec entrain dans son univers sonore si particulier. Après Sign In paru l’an dernier, Sign Out – leur prochain EP – sortira en janvier prochain. On a hâte.
CLAUDE — BIENTÔT LA NUIT
Claude interpelle et déroute. Projet musical chimérique avec une voix s’inscrivant dans tradition de la chanson française réaliste, qui se mêle à des flots de musique électro-dark. Dérangeant dans sa critique d’une société individualiste et cannibale, tant son discours acéré semble pertinent. A contrario du spleen de Baudelaire, si le ciel qui surplombe Bientôt la Nuit apparaît bas et lourd, il n’est plus question de couvercle qui pèse, mais plutôt de broche qui tourne. Le clip réalisé par Lucas Bâcle & Yoann Hebert revient sur cette métaphore du Kebab à la sauce delicatessen stambouliote, où se sent littéralement bouffé par les autres.
Avec Bientôt la Nuit, Claude nous livre une chanson qui, un peu comme un plat aigre-doux, nous désoriente d’abord avant d’en découvrir toute la saveur. Il fera son tout premier concert au Pop-Up du Label le 28 novembre. D’ores et déjà complet, les places ont toutes été consommées, trois autres dates ont été programmées dans la même salle en janvier (30) et février (6 et 15). Quant à nous, on se gardera bien de vous partager nos adresses Kebab autour de la Gare de Lyon.
shame – Fingers of Steel
Le groupe londonien shame a sorti ce mardi le clip de son nouveau single, Fingers of Steel.
Avec toujours ce post-punk nuancé, tantôt flottant, tantôt fracassant, les musiciens nous offrent un titre somme toute assez apaisé comparé à leur dernier disque, Drunk Tank Pink, sorti il y a tout juste un an.
Globalement, le morceau comme son clip sont une critique amère du fait qu’un groupe de musique aujourd’hui devrait passer plus de temps à soigner sa présence sur les réseaux – pour satisfaire des algorithmes voraces – qu’à…faire de la musique. Malheureusement, ce sentiment est partagé par énormément d’artistes de la scène émergente. shame pousse donc (enfin) le coup de gueule. C’est un fait, un groupe ou un.e artiste ne peut plus seulement créer sa notoriété sur des concerts, et leur présence médiatique est presque entièrement à leur charge. Elle sera boudée si il ou elle ne brosse pas les algorithmes dans le sens du poil. Tout ça est tourné en une dérision absurde et pathétique dans un clip de Ja Humby.
L’aliénation de l’artiste y est mise en scène de manière habile et cynique. On retrouve une esthétique presque à la Mr Robot, tandis que les membres du groupe œuvrent à maintenir le trending du groupe dans des conditions de travail qui s’apparentent à de l’esclavagisme moderne. Le chanteur du groupe, Charlie Steen, devient alors un leader despotique obnubilé par sa propre personne et assoiffé de réussite, qui ici n’est traduite qu’en nombre de ‘likes’ et de followers.
L’une des images les plus frappantes du clip est ce plan où l’on voit les instruments du groupe recouverts d’une épaisse couche de poussière et de toiles d’araignées. Plus le temps de faire de la musique, l’heure est à la com. Heureusement, les britanniques retrouveront rapidement la raison et par là même, leurs instruments. Mise à nu, autocritique franche, ce clip fait du bien autant qu’il fait mal.
On pourra se délecter de ce très chouette Fingers of Steel en attendant la sortie de leur troisième album, intitulé Food for Worms. Il sortira le 24 février chez Dead Oceans. On espère que d’ici-là, le groupe nous aura réservé d’autres surprises.
Neop0p, Amne – ALIVE
Après l’ambiance glaciale qu’offrait son EP Sparkless Forest, Neop0p est déjà de retour dans un univers bien plus coloré avec le single Alive. Ce qui se ressent également dans le visuel qui accompagne ce morceau, et qui regorge de couleurs. Un univers encore peu exploré par le jeune artiste, qui montre sa volonté d’étendre sa musique. Pour ce faire, il a pu compter sur le producteur Amne, qui confère également de nouvelles inspirations à son art.
En livrant une ballade aux accents électroniques, il est logique de reprendre cette idée dans le clip ; ce qu’ont fait à merveille Jaykill et Jean Gavary, de l’équipe Entre4murs. Entre prises de vues réelles et animations, le visuel évolue à la manière d’une bande dessinée. La trame de cette histoire pourrait être guidée par le parallèle fait entre l’enfance du jeune artiste et sa vie actuelle, avec comme point commun une grande part laissée à la rêverie et la liberté.
La musique de Neop0p montre donc qu’elle peut s’ouvrir et que son processus créatif n’est pas limité, ce qui augure de belles surprises pour la suite.