Une fois de plus, l’International parvient à susciter vive impatience et passion enivrée. Le samedi 26 novembre se réunissait dans ma cave préférée toute une meute de renards. Au cas où vous n’auriez pas encore entendu parler d’eux par ici (vraiment ?), ils se nomment Wild Fox et Stuffed Foxes. Et ensemble, ils ont tout saccagé. Retour sur cette soirée d’anthologie.
Ce samedi, si la plupart des copaines étaient dispersé.e.s dans diverses salles parisiennes, moi, c’est ici que j’étais. Concert coché dans l’agenda depuis déjà de nombreuses semaines, je n’avais qu’une hâte : les voir, enfin, réunis.
Wild Fox
Si on me disait déjà beaucoup de bien des Wild Fox, c’était pourtant ma première fois en live. Et quelle joie. Quelle allégresse. Le quatuor angevin ne nous laisse aucun répit. C’est la tempête. Rafale de mots, rafale de guitares.
Jack et Josic s’époumonent dans leur micro, se donnant le change, sans jamais se perdre. Les guitares retentissent, tandis que Lucas à la basse, sous son apparente décontraction, cache un jeu divin. Jean, grand rugbyman derrière ses fûts, ne perd rien de la fête et rattrape coup sur coup. Ils sont beaux, ils sont jeunes et talentueux. Enchaînant leur répertoire, de Chester à Hometown, sans oublier Lock et son entêtant « it’s gonna be alright ». On y croit.
Stuffed Foxes
Vous n’avez toujours pas compris que ce sont mes chouchous ? Non ? Très bien.
Ils sont six, ils viennent de Tours et une semaine avant, je prenais le train avec mon complice pour aller les voir dans leur ville natale. Si ce que nous avons expérimenté là-bas reste de l’ordre de l’indicible, il se dégageait néanmoins ici une ambiance toute aussi particulière. Une foule compacte, des visages connus et beaucoup de sourires. Surtout les miens. Car je ne me lasse jamais de les voir. Comment se lasser quand tout est sans cesse bousculé ? Seul sept petits jours me séparaient du dernier concert et pourtant, ils présentaient ce soir-là, à l’International, un set entièrement transformé. Alternant premier et second album, jouant ENFIN Modern Mother & Gods, pour mon plus grand plaisir. De la reverb’, Léo caché derrière ses cheveux bouclés et une scène totalement investie par mes renards favoris. Une transe qui invite à la danse. Celle des oublié.e.s, des désabusé.e.s et des paumé.e.s.
WFSF
C’est dans une ambiance festive que les Wild Fox au complet et qu’une grande partie des Stuffed Foxes envahissent, comme ils le peuvent, cette petite scène que l’on connaît si bien. Un EP, en guise de rappel, déjà chroniqué ici. Yves et Remords. Yves pour nous faire sauter au plafond. Remords pour nous foutre à terre. On en voudrait encore. Encore. Parce que dix minutes et onze secondes, c’est bien trop court. Alors, pour conjurer le temps et le sort, on a conjugué Yves avec Remords et c’était plus-que-parfait.
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