Wild Classical Music Ensemble & Lee Ranaldo nous confient leurs influences musicales

ADN : Acide du noyau des cellules vivantes, constituant l’essentiel des chromosomes et porteur de caractères génétiques. Pendant deux jours, le Wild Classical Music Ensemble et Lee Ranaldo (guitariste de Sonic Youth) ont improvisé une œuvre musicale autour des sculptures géantes du plasticien belge Johan Tahon. Devenue une pièce d’art vidéo, et depuis un disque, Hell Gate, ils se produiront ce soir à La Dynamo (Pantin) dans le cadre du Sonic Protest Festival. Ils nous confient donc aujourd’hui les morceaux qui les définissent et les influencent.

My Generation – The Who

Damien Magnette (batterie et coordination artistique) : C’est le premier morceau de rock que j’ai entendu. J’avais 10 ans, et un ami avec qui j’ai commencé à faire de la musique m’a fait découvrir les Who. J’étais stupéfait par l’énergie, le chant qui imite un bégaiement, la batterie qui part dans tous les sens, et le bassiste qui fait des solos. C’est waouw, paf dans ta face pour le petit gamin que j’étais.

Death Valley ’69 – Sonic Youth & Lydia Lunch

Wout Wittewrongel (guitare) : L’une des chansons rock les plus folles que j’ai découvert vers l’âge de 16 ans et qui m’a époustouflé à tous les niveaux. Ca sonne pour moi comme un chaos contrôlé. Les cris de Lydia Lunch me traversent la moelle et sont devenus très addictifs pour mon ouïe à l’époque. A partir de là, la musique à la radio m’intéressait moins et j’ai commencé à faire moi-même de la musique sauvage

Mars – Helen Forsdale

Lee Ranaldo (guitare) : La chanson représente tout ce qui était libre, ouvert et punk à New-York, à la brève époque de la No Wave à la fin des années 70. Wild Classical Music Ensemble évoque le même esprit de grandes possibilités.