Parmi les dernières pépites du label découvreur de talent Cookie Records, Later. nous avait réchauffé le coeur avec son premier EP On Time. On avait prévu de les rencontrer, mais le confinement étant là, c’est par mail qu’on a cherché à en savoir un peu plus sur le quatuor qui vient de dévoiler son nouveau single Highway 10.
La Face B : Salut Later. Comment ça va ?
Later. : Ça va ! On a pas l’habitude de se retrouver séparés aussi longtemps tous les 4 mais on essaie de créer et de passer le temps à distance ! C’est pas facile d’être dans une dynamique de groupe lorsque que chaque membre se retrouve tous seul ! On va essayer de tous se retrouver lorsque les règles de confinement seront plus souples ! Mais on arrête pas de faire de la musique !
LFB : Puisqu’on est la pour vous découvrir, est ce que vous pouvez vous présenter à nos lecteurs ?
L : Bonjour c’est Later. (voix de radio sexy), nous sommes quatre jeunes Parisiens et nous faisons de la musique. Nous nous efforçons de mélanger nos influences et d’en obtenir un résultat sympa.
LFB : Vous venez de sortir votre premier EP,On Time, qui a une vraie couleur d’ensemble. C’était important pour vous de proposer un projet cohérent ?
L: On a pas essayé de se restreindre ou d’être réellement cohérent sur cet Ep, les choses se sont faites naturellement. Même si les maquettes sonnent différemment, il y a des éléments qui reviennent souvent dans nos morceaux comme le Rhodes où les cocottes de guitares ! La voix singulière de Charles-Marie aide énormément à la cohérence entre nos morceaux aussi.
LFB : Si votre pochette présente un jour d’été, votre musique me donne plus la sensation d’un coucher de soleil, quand la fraicheur fait son apparation. Êtes vous d’accord avec cette image ?
L : On accepte ! Lorsqu’on a trouvé la cover, l’idée principale était l’évasion. Et bien-sûr, on peut s’évader à n’importe quelle heure de la journée, c’est vrai qu’un couché de soleil c’est toujours propice à écouter de la musique chill sur la plage. Sinon par rapport à notre musique, on entend souvent dire qu’elle est sensuelle et un peu mélancolique, ça colle plutôt bien avec l’ambiance du couché de soleil.
LFB : Il y a une bonne dose de mélancolie dans votre musique qui fait autant penser à Jungle et à Parcels. Vous sentez vous proches de ces groupes ?
L : (Ah bah voilà ahah) C’est des groupes qu’on écoute beaucoup et qu’on respecte énormément, c’est chic, moderne et pourtant on ressent l’influence de toute la musique qu’on aime des années 70, 80. Si certains font le lien entre cette musique et la nôtre ça nous fait très plaisir !
LFB : On a l’impression à l’écouter que votre EP est un véritable album de musicien, le genre de musique faite pour évoluer en live. Avez vous hâte de défendre ces titres sur scène ? Envisagez vous la scène de manière totalement différente du studio ?
L : On travaille en ce moment sur le live, ça nous demande beaucoup de temps, mais on a terriblement hâte ! On souhaite vraiment restituer le son studio sur scène avec un doux mélange entre acoustique et sonorités plus électroniques. On veut aussi s’amuser avec l’arrangement des morceaux et s’accorder des espaces de libertés et d’improvisation pendant les lives !
LFB : Et justement, à une époque ou la plupart des jeunes groupes choisissent le français, vous avez décidé de chanter en anglais. Pourquoi ce choix ? Avez vous des velléités internationales ? (rires)
L : On a pas vraiment pensé au succès international tout de suite ahah ! C’est avant tout la langue de nos inspirations, on écoute tous principalement de la musique anglophone. Et puis Charles-Marie est entièrement bilingue et les premières idées qui lui viennent sont très souvent en anglais. Mais nous ne sommes pas fermés au français, on ne sait jamais !
LFB : Vous aviez déjà dévoilé auparavant deux titres de l’EP via Cookie Records. Comment s’est faite la rencontre avec le label ? Que vous apporte t’il ?
L : On a simplement envoyé une démo à Alexis, le fondateur du label ! Il a accroché direct et a répondu à notre mail en même pas 10 minutes. C’était pour notre deuxième single Don’t u know. Ensuite ils nous ont suivi pour le premier EP et nous venons de nous engager pour le deuxième ! C’est une belle histoire !
LFB : C’est quoi le futur pour Later. ? Qu’est ce qu’on peut vous souhaiter pour l’avenir ?
L : On prépare actuellement notre deuxième EP ainsi que le live ! Donc on espère beaucoup de retours positifs et de bonnes vibes ! Les évènements vont être un peu modifier avec le confinement mais notre musique sera prête et le live aussi !
LFB : Avez vous des coups de cœur récents à partager avec nous ?
L : On écoute tous beaucoup de trucs tous les jours mais dans les artistes qui nous ont marqué dernièrement, il y aurai très certainement le dernier album de Franc Moody, l’EP de Swing et le dernier album de Childish Gambino aussi ! Théo a eu gros coup de cœur récemment, il s’agit du premier album du pianiste de jazz Grégory Privat, intitulé Soley .
LFB : Pour finir, une question un peu bête : pourquoi il y a un point après Later. ?
L : Le point c’est un peu l’affirmation de ce qu’on aimerait défendre à travers notre musique, le refus de se laisser embarquer par la frénésie d’un monde où tout va vite : « fais-ci, fais ça, maintenant », plus tard.