ADN : Acide du noyau des cellules vivantes, constituant l’essentiel des chromosomes et porteur de caractères génétiques. Avec ADN, La Face B part à la rencontre des artistes pour leur demander les chansons qui les définissent et les influencent. Alors qu’il vient de dévoiler Parachute, son deuxième album, l’artiste français nous a partagé son ADN musical.
The 1975 – The Birthday Party
The 1975 représente un gros pourcentage des sons que j’écoute quotidiennement car il y a une telle diversité musicale au sein de chaque album, mélangeant productions électroniques, pop songs romantiques, tirant influences de chaque mode musical mais complètement détourné à leur image. Le groupe a une identité forte, autant musicalement que visuellement. Je pense qu’ils m’ont donné envie de passer au stade supérieur de création pour mon deuxième album « Parachute ». J’ai pris parti au sein des clips où j’ai co-réalisé et joué dedans, j’ai essayé d’amener une grande diversité musicale. J’ai osé utiliser ma voix de plusieurs manières, m’inspirer de plusieurs courants, les adaptant à ma propre manière. Ce groupe m’a rappelé que les passionnés poussent la création toujours plus loin.
Shlohmo – Same Time
Un ami artiste m’a fait découvrir ce son en 2014 lorsqu’on discutait de beauté et nature de sons. J’étais toujours en quête de propreté lorsque j’enregistrais mes pistes et ce son a été comme un déclic. J’ai pris conscience que les enregistrements ce n’était pas qu’un instrument. Mais une pièce tout autour et toute une atmosphère. Et cet environnement donne véritablement du charme aux compositions. J’ai arrêté depuis d’être en quête de propreté mais plutôt d’authenticité.
Orelsan – Notes Pour Trop Tard
Quand Orelsan a sorti son dernier album, j’étais à Paris, essayant de composer entre études et musique. Pourtant, la musique sonnait comme une énorme évidence. Un zénith de Paris était prévu et était complet, une tournée mondiale était en préparation. Mais j’avais toujours comme un frein a lâché mon ancienne vie. Même si dedans, Orel dit : »L’école est un calvaire, y a pas grand-chose à faire. Arrêter, c’est partir trop tôt dans une autre galère. Tèj ton sac à dos en l’air, t’auras l’poids d’la société sur les épaules, Un patron, ton père et ta mère. » Ce son m’a aidé à être plus à l’aise avec mes choix. J’ai pu enfin assumer le fait que je voulais faire de la musique mon métier. Le son s’adresse vraiment bien aux adolescents je trouve, et a dû en aider plus d’un.
Flume – Drop The Game
Au delà du son Drop The Game qui est un de mes préférés, Flume m’a influencé pendant plusieurs années car je n’avais jamais entendu un artiste aussi novateur. J’ai aimé associer la musique à de la recherche. J’ai beaucoup vibré sur quasi toute sa discographie.
Bonobo – Migration
Bonobo est le tout premier artiste « électronique » que j’ai connu. J’ai aimé le fait que sa musique sonne comme produite ailleurs. Elle est hors du temps et de l’espace. J’ai voulu m’inspirer à mon tour de ce concept: hors du temps, hors de l’espace.