ADN #308 : Kon Sinatra

Dawg Sinatra : Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours entendu ce morceau. C’est mon père qui le saignait et il le saigne toujours autant aujourd’hui, vingt ans plus tard. Il était partout, au réveil, dans la voiture donc forcément j’ai été obligé de le kiffer.
C’est un morceau qui m’a jamais quitté, je crois qu’il doit avoir une valeur sentimentale de ouf mais je suis un grand fan de ce morceau, je l’écoute encore une fois par semaine minimum.

C’est peut-être mon plus vieux souvenir musical et aujourd’hui, le refrain et la topline me saisissent toujours autant. Je m’en suis jamais lassé.

Dawg Sinatra : Ca c’est mon gars Bonjour Ismaël qui m’a fait découvrir Arca, je devais être au lycée, ça fait quelques années déjà. C’est ce morceau en particulier qui m’a marqué, je pense que c’est du à la profondeur de la voix. La première fois que je l’ai écouté je me suis mangé une tarte, ça m’a évoqué un milliard de sentiment en même temps. C’est le genre de morceau qui ne te laisse pas indifférent. Tu l’écoutes une fois et tu te dis « Merde, qu’est ce que je viens d’entendre ».

J’étais même pas persuadé d’avoir aimé au début mais en fait, j’étais obsédé par ce morceau, je n’ai fait que de le replay pendant des mois.

Dawg Sinatra : Alors lui, il m’a matricé d’une force. Je devais avoir huit piges, un truc comme ça et je l’ai entendu sur Def Jam, pas le premier sur PS2, je jouais à celui sur la XBOX360, un jeu iconique. Je prends T.I contre je ne sais plus qui et là j’entends ce morceau. Carrément j’ai arrêté de jouer !

C’était en 2007, du coup j’avais pas d’outils pour écouter le morceau quand je voulais, j’avais pas de Walkman ou de MP3. Du coup, j’allumais la XBOX et e laissais le match défilé juste pour l’entendre.

Dawg Sinatra : Si on me demande mes inspirations, j’étais obligé de parler de Dirty Sprite 2.
J’ai choisi ce morceau pour l’entrée :
« I just fucked your bitch in some Gucci flip flops »

En 2015, j’étais assez grand pour comprendre ce qui disait.
J’ai trop saigné ce morceau !

Dawg Sinatra : J’étais obligé de citer un morceau de Gucci Mane. J’ai choisi celui-là parce que c’est la première fois que je me suis prit vraiment le refrain catchy. Après l’instrumentale fait aussi un gros taff. Gucci et Metro Boomin souvent ça ne déçoit pas.

Depuis que le morceau est sorti, je crois que je l’écoute une fois par semaine facile. Il me doit des sous tellement je l’ai streamé.

Kon Queso : Quand j’ai commencé un peu à jouer de la guitare et donc à faire de la musique c’était un des morceaux qui me matrixait le plus. Je voulais absolument apprendre à le jouer à la guitare.

C’est ça qui m’a poussé un peu à creuser et à apprendre la théorie, les gammes, etc. J’ai appris à le jouer en entier, c’est un morceau que je trouve vraiment beau.

Kon Queso : Nujabes ça a été quelqu’un de très important pour moi dans le fait de faire de la musique. Il m’a poussé à m’intéresser au rap et aux instrumentales, aux samples, etc parce que la plupart de ses mixtapes c’étaient des instrumentales. Du coup, je pense que c’est un morceau qui m’a donné le déclic et m’a fait m’intéresser à fond au rap.

Kon Queso : MF Doom, quand j’ai découvert je me suis pris une claque tellement forte que je me suis dit que j’allais en faire mon blaze. J’hésitais entre Kon Karne et Kon Queso même si je préfére le morceau Kon Karne à Kon Queso mais pour le blaze c’était mieux.

Kon Queso : C’est là que j’ai commencé à vraiment capter la science de la trap, avec cette époque là. J’ai appris à kiffer aussi bien l’état d’esprit trap ou juste les sonorités.

Kon Queso : Or Noir c’est la que j’ai commencé à comprendre qu’il y allait avoir un vrai truc avec la drill de Chicago et la trap en France. Bouchon de Liège c’est mon morceau préféré du projet, je le connais par coeur.

C’est là que j’ai fait le pont entre ce qu’il se passe en France et ce qui se passe à Atlanta et Chicago.