ADN : Acide du noyau des cellules vivantes, constituant l’essentiel des chromosomes et porteur de caractères génétiques. Avec ADN, La Face B part à la rencontre des artistes pour leur demander les chansons qui les définissent et les influencent. Ils viennent de dévoiler leur nouvel EP Jelly Dreams, aujourd’hui c’est Hilldale qui nous dévoile ses chansons – ADN.
Fleetwood Mac – Dreams
Morceau relativement intemporel qu’on retrouve sur un album qui l’est tout autant, qu’on peut même qualifier de légendaire tant pour les morceaux qu’on peut trouver dessus que pour l’histoire chaotique de son enregistrement et de sa production. Quoi qu’il en soit, même si cette chanson est presque devenue une tarte à la crème, c’est quand même une excellente pop song notamment grâce à ce groove d’une efficacité assez redoutable.
The Pains of Being Pure at Heart – Young Adult Friction
C’est finalement un des groupes qui a ouvert la voie à tout ce revival pop shoegaze qui allait suivre dans les année 2010, et ce premier album est vraiment super. C’est aussi un groupe auquel on est particulièrement attaché car c’est avec eux qu’on a fait une de nos premières « grosse salle », c’était à Lyon il y a quelques années. On est resté en contact avec eux, des gens extrêmement sympathiques et chaleureux. Le groupe vient malheureusement d’annoncer sa séparation, chacun des membres poursuivant son chemin dans différents projets : The Natvral, Beach Fossils, Ablebody, Jerry Paper…
Cass McCombs – County Line
C’est sûrement un des songwriters contemporains les plus talentueux et les plus énigmatiques, qui mine de rien construit discrètement depuis presque vingt ans une œuvre relativement impeccable à la lisière du rock, de la folk, dans la tradition des poètes/songwriters américains. Ce morceau figure sur Wit’s End, son cinquième album. C’est une ballade d’une retenue et d’une délicatesse assez exceptionnelles.
Prefab Sprout – Goodbye Lucille #1
Un groupe qui a connu une drôle de trajectoire mais qui incarne dans les année 80 une certaine idée de la pop anglaise, aux côtés de toute une génération de groupes comme Everything But The Girl, The Style Council, Talk Talk… Une pop sophistiquée portée par l’art de la mélodie et de l’arrangement de leur leader Paddy McAloon. Quand on écoute leur deuxième album, Steve McQueen, on ne peut pas s’empêcher de se dire que ce groupe n’a pas eu le succès et la postérité qu’il mérite.
Weyes Blood – Something to Believe
C’est l’un des disques de pop les plus marquants de l’année dernière. On le doit à Nathalie Mering qui officie sous le nom de Weyes Blood depuis maintenant quelques années. C’est évidemment très inspiré de la pop orchestrale des 70’s, ça fait parfois penser à Kate Bush, aux Carpenters, à Joni Mitchell. C’est un disque dans lequel on a envie de se rouler tellement la production, les arrangements sont riches et soyeux. Tout est à sa place, tout sonne comme il faut.
The National – Mistaken for Strangers
Au milieu des années 2000, The National fait partie de cette génération de groupes new-yorkais bien ténébreux qui faisait un rock plutôt classe et un poil torturé, avec Interpol par exemple. On retrouve ce morceau sur le quatrième album du groupe, Boxer. C’est une chanson d’une profondeur et d’une nervosité qu’on a eu du mal à retrouver sur leurs albums suivants. Boxer est un album d’une l’élégance assez incroyable et il n’est pas tout à fait interdit de penser que ça reste leur meilleur à ce jour.