ADN #439 : Solal ROUBINE

ADN : Acide du noyau des cellules vivantes, constituant l’essentiel des chromosomes et porteur de caractères génétiques. Avec ADN, La Face B part à la rencontre des artistes pour leur demander les chansons qui les définissent et les influencent. A l’occasion de la sortie de son premier EP éponyme le 13 mai prochain, Solal Roubine nous partage ses inspirations.

Paper Plane – MIA

Cette chanson c’est l’insolence à l’état pur dans le texte. Je m’identifie tellement, des fois j’ai envie de tout casser mais avec le sourire et sur un ton d’humour et c’est ce que fais cette chanson… La prod m’avait fait aussi comprendre qu’on peut mélanger pleins de styles de musique pour obtenir quelque chose de Pop sans que ce soit aseptisé, j’aime la pop quand elle est pleine de caractère et grinçante comme ça.

Les Gens qui doutent – Anne Sylvestre

Une des plus belle chanson française de l’histoire pour moi, c’est génial de parler de ceux dont personne ne parle. Le texte est sublime et on peut reconnaitre quelqu’un dedans ou se reconnaitre soi même alors forcément elle touche le cœur.

Same Effect – BENEE 

C’est l’artiste que j’ai le plus écouté en 2021 de l’indie pop et bien plus tellement c’est riche de belles mélodies et de prods trop cool !! C’est avec ce projet que je me suis dit : en fait tu peux faire dans un même album des tracks trop différentes en terme de style mais l’identité de l’interprète peut faire le lien et faire que ça reste cohérent. No limites.

Can’t get enough for your love, babe – Barry White

C’est la classe, c’est le groove mais en douceur. Je ne peux rien dire à part qu’après 5 secs de cette chanson je suis heureux et j’ai envie de danser. Et ça me rappelle mon enfance quand j’accompagnais mon père avec son orchestre… Mon père me chantait cette chanson pour me faire rire avant de dormir gamin aussi haha. Mon amour pour la Soul – DiscoFunk américaine a démarré comme ça je crois.

Génération Assassin – Booba 

Je viens du 92. Booba c’est comme Maradona en Argentine dans mon coin hahah. Le texte de cette chanson c’est une suite de punch-lines qui font sourire tellement c’est arrogant et puissant. Quand tu as grandi en écoutant du Booba, tu sais que des fois dans la musique, quand tu veux dire quelque chose tu peux juste le dire sans passer par quatre chemins et ne pas avoir honte de qui tu es. Le « parking d’Auchan » cité dans cette chanson c’est là où j’allais faire mes courses quand j’étais gamin. Je ressens une certaine nostalgie à travers une chanson un peu hardcore… pourquoi pas, non ?

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