ADN : Acide du noyau des cellules vivantes, constituant l’essentiel des chromosomes et porteur de caractères génétiques. Avec ADN, La Face B part à la rencontre des artistes pour leur demander les chansons qui les définissent et les influencent. De retour aujourd’hui avec leur titre Sommeil, et de passage au MaMa Festival le 13 octobre prochain, le duo GRANDE nous raconte ses influences musicales.
Emilie Zoé – Tiger song
GRANDE : Émilie Zoé c’est une artiste dont on se sent assez proches. On adore sa sensibilité, les émotions qu’elle raconte dans ses chansons et son son de guitare et de batterie.
On l‘a découverte avec ce morceau, qui nous a un peu obsédé.e.s et qu’on a écouté en boucle pendant loooongtemps. A un moment, on tournait dans une voiture qui tombait en lambeaux et qui n’avait plus qu’un lecteur CD pour écouter de la musique (on nous avait volé notre antenne), donc on avait dû choisir des disques à amener avec nous, et bien sûr, « The very start » en faisait partie.
Savages – Fuckers
GRANDE : On écoute Savages depuis des années, on est assez fans de la vibe lesbienne 3000 du groupe et du charisme à toute épreuve de Jehnny Beth.
Fuckers nous a servi d’inspiration pour « Silence », un titre qu’on joue en live depuis cette année et qui devrait figurer sur le prochain album. On adore la fin à rallonge avec cette énergie qui ne fait que s’accumuler. On adore aussi le message d’émancipation : « don’t let them fuckers get you down »
Donna Lewis – I love you always forever
GRANDE : Déjà, ce titre est trop cool. La mélodie est hyper efficace et la rythmique se construit petit à petit pour arriver au refrain, comme un film à suspense.
C’est un morceau qu’on avait envisagé de reprendre, on avait même commencé un arrangement, mais finalement, comme beaucoup de projets, on est plein de bonnes intentions, puis le temps passe et… Enfin voilà, on n’a pas repris le morceau.
Nirvana – Something in the way
Gabriel : J’écoutais Nirvana tous les jours entre mes 12 et mes 16 ans, avec une grosse préférence pour l’album « Nevermind » (15 ans plus tard je préfère « In utero », mais bref). Donc sans vraiment m’en rendre compte, cette musique s’est insufflée en moi et s’est gravée dans mon inconscient.
Récemment, j’ai réécouté ce titre et ça m’a frappé de constater comment j’avais intégré ces couleurs dans mon écriture.
Mike Oldfield – in high places
Chloé : C’est un des titres que j’avais sur mon Walkman cassette et j’ai un souvenir très précis de voyage en bagnole pour aller dans le Jura où je m’étais mis la cassette en boucle.