ADN #650 : c o c o

ADN : Acide du noyau des cellules vivantes, constituant l’essentiel des chromosomes et porteur de caractères génétiques. Aujourd’hui, c’est c o c o qui, pour la sortie de son projet evergreen vient nous parler des titres qui composent son ADN musical…

c o c o

Josman Intro

Le meilleur morceau de l’année selon moi. Un piano qui me touche directement et qui atteint le cœur sans détour. Des paroles profondes, personnelles et universelles à la fois. Pour moi, c’est un grand succès.

Il m’a convaincu que le rap et les pianos mélancoliques, c’est définitivement un duo qui me plait et qui me transporte. J’ai toujours adoré les pianos-voix, comme vous pouvez l’entendre dans evergreen, mais ce morceau transcende le concept. C’est un peu comme s’il n’avait pas vocation à percer mais qu’il avait pop malgré lui, parce que l’essence de ce morceau touche tout le monde. Un titre intitulé sobrement Intro qui devient chanson de l’année, franchement c’est presque ironique. 

Young ThugFeel It

Des chœurs gospels qui transpercent et une ambiance qui fait écho au titre de la chanson : Feel It, « ressent-le ».

Ce morceau pour moi a marqué le début de ma vie d’adulte et ça me rappelle trop de souvenirs. Je ne pouvais pas me permettre de le zapper dans un top du genre.

Oxmo Puccino L’enfant seul

L’enfant seul, c’est un classique, à titre personnel et probablement pour la moitié des francophones tellement il est marquant.
J’adore écrire, j’aime les beaux textes et celui là, pour moi, c’est un des plus beaux du rap français. La douceur du morceau se heurte à la dureté des propos tenus et, pour moi, c’est super représentatif de ce que j’aime dans la musique : les mélodies et les mots peuvent aller de paire comme se contredire, et c’est ce qui la rend si intéressante. On peut dire des choses futiles sur une instrumentale dramatique comme on peut dire des choses graves sur des mélodies légères, ça me passionne. 

Chet BakerAlmost blue

Chet Baker c’est un de mes grands coups de cœur du Jazz. Je suis loin d’être un expert mais j’y suis assez sensible et je puise souvent mon inspiration dans d’obscurs disques des années 60/70 avant de commencer une instrumentale.
Ce morceau c’est le jazz triste, qui parle d’amour, de tristesse et d’addiction. Sans un mot, c’est un morceau instrumental, on ressent plus de choses que dans certains textes de rap de plus de 300 mots. Je pense que c’est important des fois, surtout dans notre milieu, de laisser les mots de côté le temps d’au moins une chanson pour profiter des instruments et de ce qu’ils expriment individuellement.

Chopin – Nocturne op.9 No.2

Mon père joue du piano depuis que je suis enfant. J’ai souvent entendu cette pièce résonner chez moi en grandissant et je tiens de mon père ma passion pour la musique. Il est naturel pour moi de citer ce morceau comme une inspiration, une pièce qui m’a bercé et accompagné pendant toute ma vie. Aujourd’hui, quand je commence à composer et que je me mets en face de mon piano, j’ai ce morceau en tête, quelque part entre l’autotune et les 808.

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