ADN : Acide du noyau des cellules vivantes, constituant l’essentiel des chromosomes et porteur de caractères génétiques. Aujourd’hui, c’est Double Zulu qui, pour la sortie de son dernier projet, Kaiju 2 vient nous parler des titres qui composent son ADN musical…
Despo Rutti – Les Sirènes Du Charbon
Double Zulu : Le jour où j’ai écouté ce morceau, j’ai compris que Despo allait devenir un de mes rappeurs préférés. Le fait d’être cru dans ses morceaux, de raconter sa vie avec des images qui me parlent, c’est ce qui me fallait à l’époque où j’étais beaucoup dans l’égotrip. J’aime les rappeurs dont je pourrai jamais faire ce qu’ils font et Despo était un des premiers.
Poliça – Warrior Lord
Double Zulu : Quand j’écoute ce titre, c’est pour me calmer, me détendre. Je me sens comme dans une bulle, rien ne peut m’atteindre, je suis absorbé par l’instrumentale.
Mention spéciale aux versions lives qui me transportent tout autant. Au point qu’on l’a samplé pour faire le titre Ce-vi sur KAIJU premier du nom avec Pablaw.
Orelsan – Notes pour trop tard
Double Zulu : Je me rappelle la première fois que j’ai écouté Orelsan, c’était son premier album Perdu D’Avance. Et son outro Peur de l’échec, j’avais l’impression qu’il l’avait écrit pour moi. Et depuis je pense qu’Orelsan est un des meilleurs « Outro-man » du rap français. La preuve avec Notes pour trop tard, où j’ai encore l’impression qu’il me parle, comme s’il connaissait ma vie. C’est grave bizarre, mais ça fait du bien de se dire qu’on est pas vraiment seul dans ce périple qu’on appelle la vie.
Drake – The Renaissance
Double Zulu : Alors c’est pas mon titre préféré d’Aubrey, mais il me rappelle une époque bien précise dans ma vie. J’avais 17-18 ans, j’étais en intérim à l’usine, et je devais marcher 30-40 minutes pour être au boulot à 6h du matin. Je marchais au bord de la route, au lever du soleil, et j’écoutais ce titre apaisant, me faisant oublier que j’allais me briser le dos pendant 7h. Ca m’a aussi fait réaliser qu’il fallait pousser les études, et qu’il faut respecter les gens qui font ces jobs pénibles pour gagner leur vie.
Koffi Olomidé – Djino
Double Zulu : Obligé de conclure avec de la musique congolaise, un des plus beaux héritages qu’on ait pu me donner, avec le fait de comprendre et parler le lingala. Mon père jouait ce morceau quand j’étais petit, 25 ans après, il est toujours dans mon coeur, et si Dieu veut je le transmettrai à mes gosses. Une chanson d’amour dont seul Koffi à le secret, intemporel.
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