ADN #918: Tetha

ADN : Acide du noyau des cellules vivantes, constituant l’essentiel des chromosomes et porteur de caractères génétiques. Avec ADN, La Face B part à la rencontre des artistes pour leur demander les chansons qui les définissent. A l’occasion de la sortie de son EP Biafine on my scars, Tetha nous parle de ses influences.

DAVID BOWIE – Lady grinning soul

Quand j’étais ado, j’écoutais énormément de rock et de pop des années 70 et 80. En fait, j’avoue que j’écoutais que ça, et je voulais rien savoir de ce qui se passait après, ce qui ressemble à un comportement particulièrement boomer, j’en ai conscience….

À cette époque, j’étais fascinée par David Bowie, Pink Floyd, King Crimson, Kate Bush… Aujourd’hui, c’est vrai que j’écoute moins, mais quand je réécoute mes classiques, ça me fait du bien, et je comprends pourquoi toute cette musique m’a autant influencée.

SKRILLEX – Scary monsters and nice sprites

C’est l’artiste qui m’a sortie de mon délire de boomeuse et m’a fait découvrir complètement autre chose et entrer peu à peu dans un monde beaucoup plus électronique.

Je me souviens encore de la première fois où je l’ai écouté : j’avais 14 ans, et ça m’a littéralement pété le crâne. Ces textures, cette richesse rythmique, cette énergie… Je préfère le Skrillex d’aujourd’hui, mais ça reste un gros guilty.

EARTHEATER – How to fight

Eartheater est, je pense, une de mes artistes préférées. Je trouve que ce qu’elle écrit est tellement puissant.

Ici, dans ce morceau, la phrase « I’m still building mountains underground » me touche profondément. Elle me parle, et je la trouve incroyablement forte. Ça m’évoque la thérapie : un chemin long, parfois interminable, où les progrès se font par baby steps, mais qui promettent quelque chose de prospère et puissant pour la suite, j’en suis convaincue.

J’adore sa manière d’écrire. Et je parle ici seulement des paroles, mais sa voix, ses arrangements, son songwriting et ses toplines me bouleversent. Je ne connais personne d’autre (à ma connaissance) qui arrive à créer cette espèce de dark folk mélancolique, ultra produite et juste. Bref, je l’aime trop.

NILS FRAHM – Them

J’écoute très souvent Nils Frahm. Ses morceaux m’apaisent instantanément, et je travaille souvent en les ayant en fond sonore, même pour écrire des paroles. Ça me plonge tout de suite dans une introspection sereine, propice à l’écriture.

Ce titre est mon préféré, tiré du film complètement fou Victoria de Sebastian Schipper. Ce film, entièrement réalisé en un seul plan-séquence, est non seulement une prouesse technique mais aussi d’une intensité et d’une justesse incroyable. Grosse reco si vous ne l’avez pas vu !

JAMES BLAKE – Like the end

Je suis absolument fan de James Blake, et une grande partie de sa discographie me fascine.

J’aurais pu choisir plein d’autres titres, mais j’ai envie de parler de celui-ci, sorti il y a une ou deux semaines. On entend qu’il est très influencé par Radiohead (on dirait une version actuelle de Creep) et il est juste sublime. Sa voix, les parties de batterie, les mélodies… C’est beaucoup trop bien.

070 SHAKE – Under the moon

L’énergie de 070 Shake me termine. Elle est trop authentique ! J’adore beaucoup de ses morceaux, et celui-ci en fait partie. Son flow est fou, tout simplement.

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