ADN : Acide du noyau des cellules vivantes, constituant l’essentiel des chromosomes et porteur de caractères génétiques. Avec ADN, La Face B part à la rencontre des artistes pour leur demander les chansons qui les définissent. A l’occasion de la sortie de leur dernier album Ce que nous sommes et de la reprise de leur tournée, iAROSS, par la voix de son chanteur Nicolas Iarossi, lève le voile sur ses influences.
On naît on vit on meurt – Odezenne
Quand j’ai découvert Odezenne c’était avec l’album OVNI. J’ai tout de suite trouvé une filiation avec mes envies, et esthétique, cet équilibre entre le rap, le rock, la pop. Pour moi c’est un groupe qui a mélangé les styles pour en créer un nouveau. Leur propre « son signature ».
J’aime le côté nonchalant à la Gainsbarre dans les textes et la manière de les chanter. Dans On nait, on vit on meurt il y a ce lien direct avec Radiohead, cet arpège de gratte transe avec la whammy. Je retrouve ça dans la production du morceau aussi. J’aime le sens du texte, On nait on vit on meurt, comme une comète, tout ça n’a pas d’importance.
Coming to get you Nowhere – This Is The Kit
J’aime les arrangements soignés, les empilements de sax autour de la voix, les envolées lyriques mais jamais forcées de la chanteuse. C’est une chanson qui m’a beaucoup accompagné pendant la création de l’album. C’est toujours très doux. Avec une filiation directe avec Feist dont je suis très fan.
Eux – Abd Al Malik
J’ai découvert ce morceau dans le tram à Marseille. Je me souviens encore de la sensation. Un texte puissant qui dénonce le racisme dans les stades.
Un texte que j’aime pour sa transparence et son élégance avec la puissance de l’interprétation d’un Jacques Brel. « Eux, c’est nous ».
Always strangers – Tinderstick
J’ai redécouvert Tinderstick avec cet EP durant la période de création. J’aime la classe des arrangements, un mélange entre Tom Waits, Beirut et David Bowie. J’adore ! Et cette voix semi posée chantée, dans une ambiance fumeuse. Cet EP a tourné en boucle longtemps !