ADN #821 : NØNNE

ADN : Acide du noyau des cellules vivantes, constituant l’essentiel des chromosomes et porteur de caractères génétiques. NØNNE vient de sortir son premier EP, Nothing’s Goin’ On. A cette occasion, le trio nous a confié les morceaux qui le définissent et l’influencent.

Crédit photo : Aaron Benjamin

Doritos & Fritos 100 gecs

Les artistes me plaisent particulièrement quand ils sont décomplexés. Ce duo de weirdos mélange le punk, l’hyper pop et l’humour. J’adore cette guitare débile qui tourne en boucle, la basse en slap, les paroles complètement connes… Quand le morceau commence j’ai immédiatement envie de péter un plomb. Je trouve ça hyper soigné et libre, avec une énergie plus rock que le rock.

Bruise Pristine – Placebo

On nous fait parfois la remarque que NØNNE fait « trop Placebo ». Nous on trouve que Placebo c’était vachement bien avant (ouais des fois on a le droit de dire que c’était mieux avant). Du coup on le dit. Puis ça nous fait marrer d’enfoncer le clou. Voilà une preuve que c’était incroyable : Bruise Pristine. Ce son de guitare aiguisé, les riffs vilains, la précision de la drums, l’identité esthétique bien dégueu… Tout y est.

Touch Me Again – Petrol Girls

Ce morceau est une leçon de construction dans ses breaks, ses gimmicks… Ça fourmille d’idées. Les meufs ne font aucune concession que ce soit sur l’écriture ou l’énergie. Et puis les paroles bien sûr, toujours à propos aujourd’hui. Ce a cappella à la fin hurlé à plein poumons… « TOUCH ME AGAIN AND I WILL FUCKING KILL YOU ! ». On est prévenus.

Banquet – Bloc Party

Je me souviens d’avoir découvert Banquet quand j’avais 13 ans sur une compile Europe 2. Il y avait aussi Technologic de Daft Punk. Je mettais les deux morceaux hyper fort sur ma chaine hifi et je dansais comme une pouf. J’adore la façon dont ça drive, les guitares en miroir, la batterie reconnaissable entre mille (d’ailleurs Annabelle notre batteuse s’échauffe souvent en jouant ce morceau). Puis le refrain arrive, tu planes sur les guitares, tu chantes et t’as presque envie de pleurer. Du génie.

Lights On A Leash – Civil Civic

J’ai rongé cet album par tous les bouts à la sortie. J’étais fasciné par le dialogue entre la basse et la guitare. Les morceaux sont à la fois dansants et imprévisibles, riches et radicaux. J’écoute finalement assez peu de rock exclusivement instrumental mais ici les mélodies sont chantantes et pleines d’émotions. Chaque titre de l’album a une identité particulière, j’ai dû en choisir un : Lights on a Leash. Je le mets hyper fort sur l’autoroute quand je suis tout seul et quand ça arrive à 3:43 je crie comme un abruti.

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