ADN #853 : Arielle Soucy

ADN : Acide du noyau des cellules vivantes, constituant l’essentiel des chromosomes et porteur de caractères génétiques. Avec ADN, La Face B part à la rencontre des artistes pour leur demander les chansons qui les définissent. Arielle Soucy est de retour avec un super double single en anglais. L’occasion idéale d’en savoir plus sur ses influences musicales.

Crédit : Etienne Barry

On the breeze – Dirty Projectors


Lors de la sortie de 5 EPs du collectif en 2020, j’ai compris que l’union fait la force, car cette musique ne ressemble à rien d’autre sur la planète.

La balance entre la complexité-simplicité, virtuosité-expressivité, est tout simplement parfaite que ce soit dans la production, l’écriture, la poésie, les arrangements, la voix etc. J’adore aussi l’approche minimale et intime du projet. Ce sont des créateurs libres et leur plaisir transparaît dans leur musique.

L’EP au complet est incroyable.

Spirographe – Avec pas d’casque


Avec pas d’casque est un des groupes québecois que j’ai le plus écouté. J’adore la façon dont ils manient la langue québécoise de façon simple mais imagée.

Entre candeur et profondeur, l’approche DIY rend les chansons imparfaites, ce qui rend justice à leur beauté intrinsèque. Cette esthétique m’a donné envie d’entrer dans un processus un peu plus dénudé et vrai.

Dans celle-ci, ce qui me charme c’est la guitare un peu désaccordée, les grandes pauses qui laissent place aux sons de nature environnants et bien entendu, la paisible poésie forestière de Stéphane Lafleur. Peut-être une des sources de mon petit coté ‘’Slacker’’

Everytime – Louis Cole


Ce que j’adore de cet artiste c’est sa façon d’intégrer le jazz-fusion à la chanson. Son univers est tout simplement exquis et unique; il nous lance constamment des surprises, mais sa voix charmante et ses paroles bien ficelées de vérités contrebalancent son intensité avec de la douceur.

Cette balade aux saveurs 80’s un peu décalé me touche directement au cœur avec sa progression harmonique et ses paroles parfaitement douces-amères. Un de mes artistes préférés au monde.

Gottes zeit ist die allerbeste (BWV 106) – J.S BACH


Pour les amateurs de musique classique, cette Cantate est un classique absolu. Je suis personnellement tombée en amour avec cette pièce alors que je devais la chanter avec une chorale amateure. J’ai toujours eu le désir profond de transcrire l’effet que la musique baroque me fait dans ma propre musique et c’est pour cette raison que j’ai choisi cette pièce. Sans évidemment prétendre pouvoir capturer la pureté et la virtuosité de Bach, encore aujourd’hui je suis inspirée par le “ flow” mystérieux de cette musique. Encore une fois ce choix illustre mon penchant vers le minimalisme sonore mais dans celle-ci c’est le mélange de la flûte à bec, la viole de gambe et les chœurs sont d’une pureté divine qui m’obsèdent!

Like I am Time – Jesca Hoop


Ceci est une découverte récente, mais à la première écoute de cet album, j’ai cru rencontrer mon âme sœur musicale. Cette artiste ne se donne aucune limite dans ses constructions mélodiques et harmoniques donnant un équilibre parfait entre le folk et le jazz. Le tout empreint de poésie fantasque et éco-féministe. Sa voix et ses chansons me bercent et me stimulent en même temps.

Bonus : La playlist douce-amère d’Arielle Soucy :

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