Color/Blind, la dualité selon Dampa

Depuis plus de 30 ans, le prix Société Ricard Live Music sort de son chapeau chaque année un artiste sur lequel il a décidé de miser. Connu et reconnu, ce prix permet au gagnant d’effectuer une tournée française mais aussi de sortir un premier EP dans des conditions optimales. Alors que les précédentes années faisaient sonner les guitares, avec MNQNS et Lysistrata notamment, c’est un chemin différent que l’année 2019 a décidé d’emprunter. Ils s’appellent DAMPA, ils viennent de dévoiler la deuxième partie de leur EP Color/Blind et on vous en parle juste en dessous.

Hervé, prose combat

En ce 10 avril, la pluie a décidé d’accompagner nos pas tombant sur notre blouson depuis un ciel gris et terne aux couleurs de l’automne. La veille, on avait à nouveau croisé la route d’Hervé sur scène, en première partie de Cléa Vincent et c’est dans un café à l’ancienne qu’on le retrouve ce jour-là. L’occasion de le découvrir un peu plus et de parler de son premier EP Mélancolie FC, de son amour pour Bashung et Christophe et de son esthétique très travaillée. Rencontre avec un garçon qui a des choses à dire et à vivre.

Une conversation avec Rendez Vous

Avant toute chose, on voudrait faire un petit mea-culpa pour le retard. C’est fin février qu’on a rencontré Rendez Vous à Lille. On s’est posé avec eux pour parler de leur premier album Superior State. C’est dans leur loge juste avant un concert qui s’avérera incroyable qu’on les a rencontrés. Un entretien à l’image de leur musique : frontal et sans filtre. Morceaux choisis.

Local Natives, retrouvailles sur Violet Street

S’il y a bien un mot qui nous revient en tête lorsqu’on pense à Local Natives, c’est l’émotion. Depuis dix ans, le groupe a toujours su tirer de sa musique la sève qui pousse vers la chair de poule pour nous offrir des petites pastilles pop que l’on écoute à l’infini sans jamais vraiment s’en lasser. Les voilà aujourd’hui de retour avec Violet Street, un album intimiste et porté par l’amour qui marque une nouvelle étape réussie dans la carrière des Californiens.

Une lettre à Loyle Carner

Il y a parfois des albums qu’on aime mais dont on a énormément de mal à parler. Des albums sur lesquels il y a beaucoup à dire mais dont on ne trouve pas le bon angle d’ouverture. Mais finalement, on a tellement envie d’en parler qu’on essaie de trouver un moyen différent d’exprimer ce qu’on a à dire. Aujourd’hui, j’ai décidé de troquer le « on » par le « je » et d’écrire une lettre à Loyle Carner pour parler de Not Waving, But Drowing.

La Nuit des Perséides, l’ode à l’oisiveté par Biche

Le mois de Mai frappe à notre porte et il est temps pour nous de réaliser un point que vous aurez sans doute tous remarqué, on aime beaucoup trop les noms de groupes mignons. De Voyou à Oré en passant par Petit Prince ou Miel de Montagne, on a un amour certains pour les noms de groupe qui auraient pu être ceux des doudous de notre enfance. Bon la plupart du temps, il faut dire que ces groupes font aussi une musique sacrément cool ce qui explique notre enthousiasme. Aujourd’hui Biche vient se rajouter avec bonheur à cette longue liste, eux qui nous présentent leur premier album, La Nuit des Perséides.

Raw Honey : la douceur sucrée et lumineuse de Drugdealer

Les années 60 & 70 furent une terre bénie pour le rock’n’roll. Groupes cultes, expérimentations, albums et chansons monstrueuses. Tant et si bien que ces années sont devenues des références et qu’il est toujours assez risqué de s’attaquer de manière frontale à ce passé si glorieux. Risqué oui mais pas impossible comme nous l’avait prouvé The End Of Comedy, premier œuvre sublime de Drugdealer. Trois ans plus tard, le collectif formé autour de Michael Collins revient avec Raw Honey, un album doux comme le miel et chaleureux comme une journée de printemps sans fin.

Kim fait voyager le ukulélé

Youpi, revoilà Kim Giani ! Mais avait-il seulement disparu ? Le musicien pop le plus prolifique de la scène française revient avec un nouvel album. Honnêtement on ne sait plus le combien, on a finalement arrêté de compter. Cette fois-ci, et un peu comme il l’avait fait avec son Banjo Tape, c’est désormais au ukulélé qu’il a décidé de redonner ses lettres de noblesse. Un instrument qu’on adore souvent détester. Mais ça c’était avant.

Laissez votre cœur aux bons soins de Ed Mount

Il y a un an, on vous faisait découvrir Ed Mount et son premier EP Spaces Cries. Le parisien y développait une pop synthétique aux rythmes accrocheurs et réjouissants. Le voilà de retour avec Left My Heart, cinq nouveaux titres qui font clairement monter la température et nous invitent à danser à l’horizontal.

Bagarre : Passé, présent, futur.

On vous voit venir, on sait ce que vous allez dire : encore une interview de Bagarre ?! Et bien oui et pour deux raisons : déjà, on n’abuse jamais des bonnes choses et ensuite l’actualité s’y prête ! Le gang le plus cool de la pop France termine actuellement sa tournée pour Club 12345, bosse sur leur nouvel album et vient de sortir l’excellente Kabylifornie. L’occasion de se poser avec eux pour parler du passé, du présent et du futur.

Hyacinthe, rave d’un monde meilleur

Depuis quelques années déjà, le rap est devenu la nouvelle pop. Comme tout mouvement populaire, il finit par se rationaliser autour de deux lignes, de deux courants plus important que les autres : ceux qui cherchent leur inspirations du côté de l’Amérique et ceux qui vont flirter avec la chanson française. Pourtant il existe une troisième voie, plus sinueuse et imprévisible, c’est celle qu’a décidé d’emprunter Hyacinthe avec son nouvel album RAVE.

Disiz La Peste : « Sans la musique, je serais probablement en hôpital psychiatrique »

On a déjà dû le dire, mais si on écrit, c’est pour rencontrer les gens qu’on admire. Et pour être tout à fait honnête, dans notre esprit, Disiz La Peste est bien au-delà de l’admiration. On l’a aimé, on l’a perdu, on l’a retrouvé. Notre relation avec Disiz pourrait se rapprocher d’une amitié. Toujours est-il qu’il est dans nos vies depuis presque 20 ans. On était donc à la fois excité et anxieux à l’idée de le rencontrer, surtout pour un album aussi important que Disizilla. On s’est donc posé après son concert à Lille pour parler de souvenirs, du fait de devenir un monstre et de musique forcément.