Joy as an Act of Resistance de Idles : Boys do cry

Musique et politique, acte 2 ! Quelques jours après vous avoir parlé du premier album de Kiddy Smile, on passe de la house au punk pour se diriger vers les terres brutales de Idles. Moins d’un an après leur premier effort, Brutalism, le gang de Brixton a visiblement toujours beaucoup de choses à dire avec ce Joy as an Act of Resistance où l’on parle de la vie, de l’actualité, d’amour et d’une forme de masculinité toxique qui doit définitivement disparaitre.

One Trick Pony de Kiddy Smile : Danser, Penser, Vivre & Aimer

Quand on parle de musique, on se dit souvent qu’on ne pourrait pas faire plus différent que le punk et la house. Pourtant, les deux genres ont un parcours commun : une musique qui vient d’une base populaire, au message politique fort et imposant, qui s’est vu un peu édulcorée par son succès grandissant, jusqu’à se voir copié et singé par la culture globale. Si on vous parle de ça, c’est tout simplement parce que le 31 août, sont sortis en même temps le premier album de Kiddy Smile et le second du groupe Idles. Deux albums qui remettent la musique au centre du jeu politique, de manière consciente ou non. Et on a décidé de vous parler des deux albums. On commence avec One Trick Pony de Kiddy Smile.

Slaves : « Si ta musique a un impact positif sur quelqu’un, tu as tout gagné ! »

On était un peu stressé à l’idée de se retrouver face à Slaves. Surement une histoire d’image que les médias semblent vouloir leur coller. On aurait pas pu se planter plus tant les deux garçons furent charmants, souriants et drôles. On a parlé de leur nouvel album, de leur réputation pas volée de bêtes de scène, de leur humour et des changements que créent la paternité.

Acts Of Fear And Love : le renouveau de Slaves

Jusqu’à présent Slaves était un petit secret bien gardé pour les amoureux français de punk rock. Depuis 2015, le duo venu du Kent nous réjouit avec sa musique à la fois abrasive, drôle et souvent pertinente sur le monde qui nous entoure. Seulement, la donne risque clairement de changer tant Acts Of Fear And Love s’annonce comme un album charnière dans l’histoire certes jeune mais déjà bien remplie des anglais. Et si le changement, c’était maintenant ?

Head Over Heels, le retour funky de Chromeo

On dit souvent qu’il ne faut pas juger un livre à sa couverture. Cette idée pourrait facilement s’adapter aux albums du duo canadien Chromeo. Il faut dire que les deux garçons ont la fâcheuse habitude de proposer des pochettes oscillant entre le laid et l’hideux. Mais il serait injuste de s’arrêter à la jaquette sans découvrir la galette qu’elle nous cache car une nouvelle fois, avec Head Over Heels, le duo nous propose une recette qui fait mouche.

Les nouveaux essentiels de Soulwax

Il nous avait fallu attendre douze ans pour recevoir un nouvel album de Soulwax. On avait rongé notre frein, trépignant, espérant, rêvant, fantasmant le successeur de Nite Versions. Et notre patience avait été récompensée, From Deewee était apparu et avait comblé nos attentes les plus folles, les surpassant même largement. On s’était donc préparé mentalement à une nouvelle attente destructrice, ponctuée ça et là de remix parfois bons, parfois oubliables, de live endiablés et de DJ sets plus ou moins prévisibles sous le nom de 2 Many Dj’s. Mais encore une fois, on s’était bien planté. A peine un an après l’exceptionnel From Dewee débarque donc Essential, un album qui sonne comme la quintessence de la musique des frères Dewaele  : libre, spontanée, salvatrice et incroyablement réjouissante.

Une conversation avec Bagarre

Dans le petit jeu de la promo, il y a les artistes qu’on interviewe. C’est très carré, froid parfois, et ça dépasse rarement le cadre professionnel. Et puis il y a des moments plus rares et précieux où quelque chose se passe, où un échange se crée. Le genre de moment qu’on espère toujours vivre en tant que chroniqueur musical. Quand on a retrouvé Bagarre après leur goûter concert lillois, on n’avait pas vraiment de craintes, puisqu’ils font un peu partie de la famille. Au final, on a passé un moment un peu rêvé, clairement unique, où ça parle beaucoup, ça dévie parfois, ça se confie toujours et au final ça transpire l’amour.

L’étrange cas du Docteur Kanye et Mister Ye

Parfois, parler de certains albums est difficile, voire impossible. Parce qu’ils touchent à l’intime, qu’ils nous confrontent à certaines parties de nous-même qu’on aurait très fortement envie d’éluder, d’éviter, d’annihiler. La première écoute de Ye, le nouvel album de Kanye West, a fait l’effet d’une bombe à retardement dans notre tête, comme une cocotte minute mentale qui explose pour remettre toutes les pièces en place. On ne pensait pas que ça arriverait un jour et surtout, on n’imaginait pas que cela viendrait de Kanye West. Et finalement cette crainte, cette peur de s’exprimer est devenue une nécessité, une obligation. On a donc décidé de vous parler de Ye, parce qu’on en avait besoin, et vous aussi sans doute.

BARBAGALLO : « Je veux que les gens se sentent à l’aise avec l’inconnu »

La vie est parfois faite de boucles, de rencontres qui se répètent, souvent pour notre plus grand bonheur. En novembre 2016, on était tombé amoureux du second album de Julien Barbagallo, Grand Chien. On avait eu la chance de l’interviewer en janvier 2017 lors de son passage à l’Aéronef. En mars 2018, on est tombé sous le charme de son troisième album, Danse Dans Les Ailleurs. Alors quand l’occasion s’est présentée, au moment de son passage aux Paradis Artificiels, d’interviewer à nouveau le toulousain, on n’a pas hésité. Et on avait encore des choses à lui demander, la preuve.

La Vague Pa(pa)rallèle : Tonus & Voyou à la Maroquinerie

Nouvel épisode de la vague pa(pa)rallèle, le genre d’article où tu réalises que mon père fait beaucoup plus de concerts cools que toi. Car on ne vous dit pas tout. Depuis notre dernier article, on est entre autres allé voir les géniaux Cannibale, les un peu malades mais toujours aussi bons Concrete Knives, les grandioses Bagarre mais aussi Paprika Kinski et Okay Monday. Bref, mon père enquille les concerts comme un jeune de 15 ans qui se découvrirait une passion nouvelle pour la musique. Et c’est assez beau à voir.

WEEKEND AFFAIR : « Bosser avec Yuksek, c’est comme faire un foot avec Cavani »

L’occasion était idéale. À l’occasion de leur passage à Bruxelles dans le cadre d’une de nos soirées Divagation, on s’est posé à une table de l’harmonium avec Weekend Affair pour leur poser toutes les questions qu’on avait en tête. Au programme des éclaircissements sur une chanson, leur relation avec Yuksek, la liberté et surtout l’amour des belles chansons.

Dear Annie, l’album hanté de Rejjie Snow

Peut-on faire plus cliché pour un artiste irlandais que de mettre sur la pochette de son album une jeune fille rousse dans une prairie ? A l’écoute de Dear Annie, premier album de Rejjie Snow, on se dit surtout qu’il faut une bonne dose de recul et de second degré pour offrir une pochette comme celle-ci à un disque comme celui-là. Une manière de détourner l’attention pour ensuite surprendre. Et c’est réussi.