Bleu Toucan dévoile son Universalis

Le duo Bleu Toucan, duo incontournable de l’été, revient sur le devant de la scène avec un quatrième EP. Depuis leurs débuts en 2013, Léo et Manu n’ont cessé de nous faire voyager au cœur de différents univers : une salade de fruits, un univers imaginaire…

cover de l’EP Universalis

Cette année, leur création se veut nouvelle, fraîche et à leur image, puisque Bleu Toucan nous fait découvrir son propre univers, cet univers qui se construit depuis sept ans. Poésie insouciante, rythmes décontractés, cette fois le duo chantera en français.

Universalis, voici le titre de ce quatrième micro-album, qui début sur une introduction toute en légèreté. Le volume monte crescendo sur ce morceau, une manière fine et élaborée de nous entraîner vers la suite de l’album.

De cette introduction découle le titre éponyme de l’EP : Universalis, basé sur la même mélodie. Avec ce titre, le duo semble se renouveler en douceur, tout en gardant sa poésie habituelle. En effet, Bleu Toucan « écrit une nouvelle histoire, à l’encre de [leur] mémoire. » C’est dans la mélodie que se trouve la nouveauté : les danses estivales laissent place à une certaine nostalgie automnale. La poésie de Manu et Léo ? Parlons-en. On la retrouve ici plus que jamais avec un texte écrit en rimes ! De quoi donner une autre profondeur à leur morceau.

Précédemment dans les clips de la semaine, nous vous parlions du titre Le Hublot que le duo avait dévoilé. Ce titre revient sur un voyage spirituel, dans les pensées les plus profondes du groupe. Un titre un peu rétro, qui ne laisse pas de marbre.

Les deux derniers titres présents que l’EP sont Les Eaux de Naples et sa version acoustique. La version originale est un morceau aux accents électro-danse, un peu surprenant quand on s’habitue au ton calme des autres titres du micro-album. Le texte est toujours aussi élaboré, on découvre dans celui-ci de nombreuses métaphores et des tournures de phrases toujours plus romantiques « retiens mon souffle, embrasse mon cœur. » En version acoustique comme en version originale, l’instru reste minimaliste, on y perçoit des claquements de doigts et des chœurs.

En somme, ce micro-album est digne d’un recueil poétique, donnant vie à une figure de style différente dans chaque titre.