Mais qui est Harry Wilis Jane ? Un être mystérieux, peut être un cowboy solitaire, crooner de l’amour qui se nourrit du soleil pour repartir à l’aventure … Ce secret bien gardé, trouve une réponse aujourd’hui : Harry Wilis Jane, c’est un trio lillois qui chante l’amour de l’été, les grandes émotions à coup de guitares enlevées et de rythmes pop fondants. La preuve avec ce Roller Coaster dont il dévoile aujourd’hui le clip en exclusivité sur La Face B.
Si on devait comparer la vie, et l’amour à quelque chose, on les verrait bien au cœur de montagnes russes. Des hauts, des bas, de la lenteur et de la vitesse pour supporter tout un tas de mouvements. Il y a aussi des cris, de l’euphorie et parfois quelques larmes pour accompagner le tout. Bref si le tout n’est pas toujours une grande fête, c’est un petit jeu auquel on se prête forcément et dans lequel on embarque, à la recherche de sensation forte qui font un peu le seul de l’existence.
Et si l’on regarde autour de soi, cette aventure doit forcément se vivre de manière collective, en couple ou entouré. Une pression sociale face à laquelle on a un peu de mal à se confronter parfois alors, on cherche, on creuse, on se force pour être comme les autres, parfois contre soi.
C’est un peu de ça dont nous parle Harry Wilis Jane dans ce Roller Coaster qui donne son titre à leur premier EP prévu pour le 20 mai. Une histoire en mouvement, parfois brutale et triste. Une quête qui se transforme par moment en combat. Des histoires plus ou moins éphémères, des moments où l’on se plie, parfois sans y croire vraiment, au monde qui nous entoure.
Sur un rythme effréné porté par une guitare solaire et une batterie qui bat au rythme du cœur et des aventures. Comme une sorte de mantra, la solitude s’infiltre dans le morceau, autant que dans la relation dont le groupe nous parle. Comme si il essayait de l’éloigner tout en la convoquant, le morceau semble être une course expiatoire, un moyen avant tout de se reconnecter à soi même et de stopper pendant un moment la fuite en avant des êtres qui ne veulent plus se confronter aux pressions qui les entourent.
C’est d’ailleurs un peu au cœur de cette idée que se trouve l’action du clip de Roller Coaster. Dans les paysages sublimes de la côte d’opale (vive les Hauts de France, vous le savez tous) Louis, son casque vissé sur la tête, s’échappe, cours et danse. Seul face à lui même, il se retrouve pour ne faire plus qu’un avec lui même et ses émotions, une course et une danse libératrice qui lui permet de libérer ses émotions, ses colères et ses amours alors que des images défilent sur son T-shirt avant de finir à l’eau comme une seconde naissance.
Harry Wilis Jane aura donc pris le temps, de se sculpter une image, un son et une histoire. Ce premier morceau est une invitation heureuse à pénétrer dans un univers solaire et doux-amer, qui nous invite à danser les larmes aux coins des yeux, les uns avec les autres dans ce Roller Coaster qu’on ne peut jamais vraiment éviter.