Cet été, un festival à résister à la vague du COVID. Rock in The Barn, festival normand a donc eu lieu malgré quelques restrictions. Parmi elles, l’impossibilité de faire des concerts dans la légendaire grange. Alors l’équipe a décidé de faire contre mauvaise fortune bon cœur et l’a transformé en lieu de tournage pour des sessions spéciales. Après Gaetan Nonchalant, Michelle Blades et MNNQNS, c’est autour de celle de Structures d’être dévoilée. Et on est ravi de vous l’offrir en avant première sur La Face B.
Crédit Photos : Céline Non
Autant dire les choses de la manière la plus simple possible : On aime beaucoup Structures et ce depuis un petit moment. Entre un premier EP qu’on écoute encore en boucle, un grand nombre de concerts où les quatre picards ont parfois eu la fâcheuse tendance de voler la vedette aux autres groupes (qui se rappelle de The Murder Capital à la Boule Noire ? Pas nous, pourtant le souvenir de Structures est assez vite) et deux singles, Sorry, I know it’s late but… et Robbery qui annonce un premier album qu’on en peut plus d’attendre, le quatuor a depuis bien longtemps ravi nos cœurs et n’est pas prêt de les relâcher. Alors quand on a entendu parler d’une session live acoustique et intimiste, on avoue que la curiosité s’est mise à briller dans nos yeux. Parce que ces garçons la sont plus habitués aux ambiances incendiaires qu’aux spectacles au coin du feu, on avait du mal à les imaginer dans cet exercice … Et pourtant, une nouvelle fois Structures nous a bluffé. Braquage quand tu nous tiens …
Serait-ce l’ambiance champêtre de Rock In The Barn qui aurait transformé nos héros post punk en hippies au coeur tendre ? On en sait trop rien, mais une chose est sûre, le pouvoir des fleurs a transfiguré Structures. Avec ces deux titres en toute détente, et avec une pointe d’humour bienvenue, ils nous prouvent une fois qu’une bonne chanson ne tient pas forcément à son style, mais à la qualité de la composition et du texte qui l’accompagne.
Si on retrouve le son de basse inimitable du groupe, c’est pourtant du côté de l’americana que Structures emmène Sorry, I know it’s late but… et Pyramids. Un retournement de situation improbable mais réalisé tout en maitrise et qui permet d’annoncer une chose qu’il n’est désormais plus possible de cacher : Oui, Pierre Seguin est un véritable crooner, un garçon qui charme avec sa voix capable de nous balancer quelques horreurs avec un petit sourire en coin.
Ce que l’on remarque aussi dans cette vidéo, c’est qu’on est fasse à un groupe qui vit parfaitement bien ensemble. Sous la caméra discrète et intime de Grégy, on observe ce que l’on a déjà remarqué en concert, et en dehors, les sourires et les petits regards qui en disent longs… Il faut d’ailleurs noter la qualité globale de cette vidéo, dans des conditions pas forcément évidente, le son reste impeccable et la caméra tournoie de manière à nous emmener tranquillement au cœur du groupe, nous donnant une sensation de petite souris bienvenue, captant ici et là des détails qu’on aurait pas espérait voir.
Vous l’aurez donc compris, on est définitivement en amour avec Structures, et on est sûr et certains que cette session vous fera le même effet, et même qu’elle vous fera voir le groupe sous un jour nouveau.